Modeste hausse du taux d'inoccupation dans l'île


CHARLOTTETOWN, L'ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD--(Marketwire - 9 juin 2011) - Selon les résultats de l'Enquête sur les logements locatifs (ELL)1 menée par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) au printemps de 2011 qui ont été diffusés aujourd'hui, le taux d'inoccupation dans les centres urbains de l'Île-du-Prince-Édouard, qui s'établissait à 3,3 % il y a un an, a atteint 4,5 % cette année.

" Bien que l'enquête menée à l'échelle de la province indique que les taux d'inoccupation ont augmenté, les résultats varient considérablement d'un centre urbain à l'autre, a déclaré Jason Beaton, analyste de marché à la SCHL pour l'Île-du-Prince-Édouard. En avril 2011, la proportion de logements vacants est descendue à 2,3 % à Summerside, après s'être hissée à 6,7 % un an auparavant; à l'inverse, elle est montée à 4,9 % à Charlottetown cette année, alors qu'elle se situait à 2,7 % au printemps de 2010. On prévoit que le taux d'inoccupation global augmentera encore cette année, en raison du grand nombre d'appartements mis en chantier à Charlottetown en 2009 et en 2010, a ajouté M. Beaton. "

Dans la région de Charlottetown, le loyer mensuel moyen des logements de deux chambres, qui était de 722 $ en avril 2010, s'est élevé à 770 $. À Summerside, il s'est établi à 660 $ cette année, comparativement à 633 $ l'an passé. Dans l'ensemble, on constate une hausse de 2,6 % sur un an du loyer moyen des logements de deux chambres compris dans l'échantillon commun aux ELL menées aux printemps de 2010 et de 2011 dans les centres urbains de l'Île-du-Prince-Édouard.

Le taux de disponibilité a augmenté dans les centres urbains de la province, passant de 4,2 % en avril 2010 à 5,6 % un an plus tard. À Charlottetown, il est monté à 6,1 % cette année, alors qu'il se situait à 3,7 % l'an dernier, tandis qu'à Summerside, il est descendu à 2,6 %, après avoir atteint 7,0 % au printemps de 2010.

Mettant à contribution 65 ans d'expérience à titre d'organisme national responsable de l'habitation au Canada, la SCHL aide les Canadiens à accéder à un éventail de logements durables, abordables et de qualité. Elle offre également des données, des analyses et des rapports fiables, impartiaux et actuels sur le marché de l'habitation pour aider les consommateurs et le secteur de l'habitation à prendre des décisions éclairées.

1 La SCHL mène dorénavant l'Enquête sur les logements locatifs deux fois l'an, en avril et en octobre, afin de connaître les taux d'inoccupation, les taux de disponibilité et les loyers des logements d'initiative privée dans les centres urbains de plus de 10 000 habitants au Canada. Des rapports sont publiés en juin et en décembre.

L'enquête du printemps porte sur les immeubles comptant au moins trois appartements ou logements en rangée locatifs. Contrairement à l'enquête de l'automne :

  1. les données ne sont pas ventilées à l'échelle des zones géographiques dont sont constitués les centres urbains;
  2. l'enquête du printemps ne vise pas le marché locatif secondaire (appartements en copropriété, maisons individuelles, logements jumelés, duplex et appartements accessoires offerts en location).

Dans notre analyse, nous avons évité de comparer les résultats de l'enquête d'avril 2011 à ceux de l'enquête d'octobre 2010. Une des principales raisons qui ont motivé cette façon de procéder tient au fait que l'évolution des loyers, des taux d'inoccupation et des taux de disponibilité entre l'automne 2010 et le printemps 2011 peut ne pas être entièrement attribuable à des changements survenus dans la conjoncture du marché locatif; elle pourrait avoir été causée également par des facteurs saisonniers. Par exemple, si un plus grand nombre de personnes ont tendance à déménager au printemps plutôt qu'à l'automne, cela pourrait avoir des répercussions sur les taux d'inoccupation et de disponibilité, ainsi que sur les loyers. De plus, dans les centres comptant beaucoup d'étudiants universitaires, les taux d'inoccupation et de disponibilité pourraient être plus élevés au printemps, période où bien des étudiants retournent à la maison pour l'été.

Dans la mesure où de telles variations saisonnières existent, comparer les résultats de l'enquête effectuée au printemps avec ceux de l'enquête réalisée à l'automne pourrait entraîner des conclusions erronées sur les tendances du marché locatif.

Pour en savoir davantage, veuillez consulter le site www.schl.ca ou composer le 1-800-668-2642.

(Also available in English)

TAUX D'INOCCUPATION, TAUX DE DISPONIBILITÉ ET LOYERS MOYENS DES APPARTEMENTS NEUFS ET EXISTANTS DANS LES IMMEUBLES D'INITIATIVE PRIVÉE COMPTANT AU MOINS TROIS APPARTEMENTS, SELON LE CENTRE URBAIN

TauxTaux deLoyer moyen ($)
d'inoccupation*disponibilité*Log. de deux chambres
Centre
Avril 2010Avril 2011Avril 2010Avril 2011Avril 2010Avril 2011
AR de Charlottetown2,74,93,76,1722$770$
AR de Summerside6,72,37,02,6633$660$
Île-du-Prince-Édouard, centres de 10 000 habitants et plus3,34,54,25,6707$752$

* Logement vacant : On considère qu'un logement locatif est vacant s'il n'est pas occupé au moment de l'enquête et qu'il pourrait l'être sur-le-champ. En d'autres mots, un nouveau locataire pourrait signer un bail et emménager immédiatement dans le logement vacant.

** Logement disponible : On considère qu'un logement locatif est disponible s'il est vacant ou si le locataire actuel a donné ou reçu un avis de déménagement et qu'aucun autre locataire n'a signé de bail. Autrement dit, un logement est disponible si un bail peut être signé par un nouveau locataire, peu importe si le logement est occupé ou non. Puisque le taux de disponibilité tient compte des logements vacants, il ne sera jamais inférieur au taux d'inoccupation dans un secteur donné.

Renseignements:

Société canadienne d'hypothèques et de logement
Jason Beaton
Analyste de marché
506-851-2742
jbeaton@cmhc-schl.gc.ca
www.schl.ca