Rogers Sugar Inc. : Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2017

Augmentation du volume pendant huit trimestres consécutifs

Marges brutes par tonne métrique améliorées

Flux de trésorerie disponibles accrus


MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 3 mai 2017) - Rogers Sugar Inc. (TSX:RSI)

Message aux actionnaires : Au nom du conseil d'administration, je suis heureux de présenter les résultats financiers intermédiaires consolidés résumés non audités de Rogers Sugar Inc. (la « Société ») pour le trimestre et le semestre clos le 1er avril 2017.

Le volume du deuxième trimestre de l'exercice 2017 a atteint 168 723 tonnes métriques, comparativement à 161 638 tonnes métriques au trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit une hausse d'environ 7 100 tonnes métriques. Le volume pour l'exercice à ce jour s'est établi à 337 099 tonnes métriques, soit une hausse de quelque 18 500 tonnes métriques comparativement à celui de l'exercice précédent. Le volume des produits industriels a diminué d'environ 2 100 tonnes métriques par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent en raison principalement du calendrier et du ralentissement de la demande de la part des clients existants. Depuis l'ouverture de l'exercice, le volume du secteur des produits industriels a augmenté d'environ 3 700 tonnes métriques par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent, du fait de la hausse du volume au premier trimestre résultant de l'accroissement de la demande de la part des clients existants. Le volume des produits de consommation a augmenté d'environ 600 tonnes métriques par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, mais il a légèrement diminué, soit d'environ 300 tonnes métriques, par rapport au premier semestre de l'exercice 2016. L'écart constaté pour le trimestre considéré et l'exercice à ce jour est attribuable au calendrier des promotions à l'intention de clients de détail. Le volume des produits liquides du trimestre considéré et de l'exercice à ce jour a augmenté d'environ 2 700 tonnes métriques et 7 000 tonnes métriques, respectivement, du fait surtout de la mise en œuvre à la fin d'octobre 2016 d'un nouveau contrat à long terme conclu avec un acquéreur de succédanés à base de sirop de maïs à haute teneur en fructose (« SMHTF ») situé dans l'Ouest canadien. Une part de la variation positive a été annulée par de légers fléchissements du volume dans l'Est canadien par suite de la concurrence sur le marché des SMHTF et du saccharose liquide. Enfin, le volume des ventes à l'exportation a augmenté d'environ 5 900 tonnes métriques et 8 100 tonnes métriques par rapport au deuxième trimestre et au premier semestre de l'exercice 2016, respectivement. La hausse du volume découle essentiellement de la mise en œuvre dès le début de l'exercice d'un contrat triennal visant l'expédition de volumes supplémentaires au Mexique. De plus, la variation positive constatée pour les deux périodes considérées s'explique aussi par le fait que la quantité de sucre de betterave exportée au titre du contingent spécifique attribué au Canada par les États-Unis est supérieure à celle du trimestre et du semestre correspondants de l'exercice précédent.

Compte tenu de l'évaluation à la valeur de marché de certains instruments financiers dérivés et dérivés incorporés dans des instruments non financiers à la clôture de chaque période de présentation de l'information financière, notre résultat comptable ne donne pas une idée complète des facteurs et des tendances qui influent sur l'entreprise. Comme pour les périodes antérieures, nous avons par conséquent calculé la marge brute ajustée et le bénéfice ajusté, qui rendent compte de la performance de la Société durant la période visée sans tenir compte de l'incidence de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et des dérivés incorporés dans des instruments non financiers. Le bénéfice avant les intérêts et la charge d'impôt sur le résultat (« BAII ») comprend une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 6,7 millions de dollars pour le deuxième trimestre et une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché depuis le début de l'exercice de 7,6 millions de dollars, lesquelles ont été prises en compte pour établir le BAII ajusté et la marge brute ajustée.

La marge brute ajustée pour le trimestre considéré et pour l'exercice à ce jour a augmenté par rapport à l'exercice 2016. La marge brute ajustée a atteint 23,3 millions de dollars pour le trimestre considéré et 52,4 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, alors qu'elle s'était chiffrée à 20,4 millions de dollars et à 46,2 millions de dollars pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. La hausse de la marge brute ajustée de 2,9 millions de dollars au cours du trimestre à l'étude et de 6,2 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice s'explique principalement par l'augmentation du volume des ventes et des produits tirés des sous-produits par suite de l'accroissement de la superficie de terres destinées à la culture de betteraves de 2016. Le taux de la marge brute ajustée par tonne métrique pour le trimestre considéré s'est établi à 137,90 $, contre 126,00 $ pour le trimestre correspondant de l'exercice 2016, ce qui correspond à une hausse de 11,90 $. Le taux de la marge brute ajustée par tonne métrique pour l'exercice à ce jour s'est établi à 155,39 $, ce qui correspond à une hausse de 10,36 $ par tonne métrique par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. La hausse observée pour le trimestre à l'étude et pour l'exercice à ce jour est attribuable essentiellement à l'amélioration des marges sur les ventes, à la hausse des produits tirés des sous-produits et à l'amélioration de l'efficacité par suite de l'accroissement de la production de l'usine de Taber.

Les charges administratives et de vente ont augmenté de 0,3 million de dollars et de 2,0 millions de dollars par rapport au deuxième trimestre et au premier semestre de l'exercice précédent, respectivement. Au cours du premier trimestre de l'exercice 2016, la Société a procédé au renversement d'un montant hors trésorerie de 1,2 million de dollars en vue du règlement du régime de retraite à prestations définies des salariés de l'Ouest. Exclusion faite de l'incidence de ce règlement, les charges administratives et de vente ont augmenté de 0,8 million de dollars par rapport à celles du premier semestre de l'exercice précédent. Cette hausse constatée pour le trimestre considéré et l'exercice à ce jour est essentiellement le résultat d'une hausse de la charge au titre des avantages du personnel et du calendrier.

Les frais de distribution ont diminué de 0,1 million de dollars et de 0,2 million de dollars pour le trimestre à l'étude et depuis l'ouverture de l'exercice, respectivement.

En conséquence, le BAII ajusté s'est établi à 15,4 millions de dollars pour le deuxième trimestre de 2017, contre 12,7 millions de dollars pour le même trimestre de l'exercice précédent. Il s'est chiffré à 37,0 millions de dollars pour l'exercice à ce jour, comparativement à 32,6 millions de dollars pour la même période de l'exercice précédent.

Le 27 avril 2017, une convention collective de cinq ans a été conclue entre la Société et les employés syndiqués de l'usine de Taber.

Les flux de trésorerie disponibles ont augmenté de 4,3 millions de dollars par rapport à ceux du trimestre correspondant de l'exercice 2016 et de 5,6 millions de dollars par rapport à ceux du premier semestre de l'exercice 2016. La hausse des flux de trésorerie disponibles pour le trimestre considéré est surtout attribuable à l'augmentation de la marge brute ajustée de 2,9 millions de dollars, à la diminution des dépenses en immobilisations, déduction faite des dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation, de 2,0 millions de dollars et à la baisse de 0,2 million de dollars des cotisations aux régimes de retraite. Au cours du deuxième trimestre de l'exercice précédent, la Société a acheté et annulé des actions ordinaires d'une valeur totale de 0,4 million de dollars et, en conséquence, la variation des flux de trésorerie a été positive d'un trimestre à l'autre. Cependant, ces variations positives ont été annulées dans une certaine mesure par une hausse de l'impôt sur le résultat payé de 1,4 million de dollars. La hausse pour l'exercice à ce jour s'explique aussi par l'augmentation de la marge brute ajustée de 6,2 millions de dollars, par la diminution des dépenses en immobilisations, déduction faite des dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation, de 2,0 millions de dollars et par la baisse de 1,7 million de dollars des cotisations aux régimes de retraite. Au cours de l'exercice 2017, la Société a reçu une somme de 0,4 million dollars suivant l'exercice d'options sur actions par certains cadres dirigeants, alors qu'une sortie de trésorerie de 0,7 million de dollars à l'égard du rachat aux fins d'annulation d'actions ordinaires de la Société a été inscrite, ce qui a donné lieu à une variation positive d'un exercice à l'autre de 1,2 million de dollars. Les variations positives ont été atténuées par une hausse de l'impôt payé de 5,3 millions de dollars.

Nous prévoyons que le volume du secteur des produits industriels diminuera légèrement en comparaison de celui de l'exercice précédent en raison du ralentissement de la demande de la part des clients existants et que le volume du secteur des produits de consommation sera similaire à celui de l'exercice 2016.

Comme il a déjà été mentionné, la Société tirera profit au cours de l'exercice 2017 d'une augmentation des volumes de ventes du secteur des produits liquides en raison d'un contrat à long terme conclu avec un acquéreur de succédanés à base de SMHTF. Ainsi, nous nous attendons à ce que le volume du secteur des produits liquides soit supérieur à celui de l'exercice précédent d'environ 15 000 tonnes métriques, soit une révision à la hausse de 5 000 tonnes métriques par rapport aux prévisions présentées au premier trimestre, par suite des nouveaux volumes contractuels conclus avec des clients existants.

Enfin, le volume des ventes à l'exportation devrait augmenter d'environ 7 000 tonnes métriques par rapport à l'exercice précédent en raison des volumes contractuels supplémentaires vendus au Mexique ainsi que des ventes occasionnelles que la Société a conclues. Nous continuons de surveiller les tendances du marché de l'exportation afin de guetter les occasions dont la Société pourrait bénéficier pour accroître ses volumes.

Ainsi, la Société s'attend à ce que le volume total de l'exercice augmente d'environ 20 000 tonnes métriques par rapport à l'exercice précédent.

À Taber, nous avons contracté une superficie à cultiver de 27 000 acres.

AU NOM DU CONSEIL D'ADMINISTRATION,
Dallas Ross, président du conseil d'administration
Montréal (Québec) - Le 3 mai 2017

RAPPORT DE GESTION

Le présent rapport de gestion daté du 3 mai 2017 de Rogers Sugar Inc. (« Rogers ») devrait être lu conjointement avec les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités et les notes afférentes pour la période close le 1er avril 2017, ainsi qu'avec les états financiers consolidés audités et le rapport de gestion de l'exercice clos le 1er octobre 2016. Les états financiers intermédiaires consolidés résumés trimestriels et les montants indiqués dans le présent rapport de gestion n'ont été ni examinés ni audités par nos auditeurs externes.

La direction est responsable de la préparation du présent rapport de gestion, lequel a été examiné et approuvé par le comité d'audit et par le conseil d'administration de Rogers.

Mesures non conformes aux PCGR

Lors de l'analyse de nos résultats, en plus des mesures financières calculées et présentées conformément aux PCGR, nous recourons également à un certain nombre de mesures financières non conformes aux PCGR. Par mesure financière non conforme aux PCGR, on entend une mesure numérique de la performance, de la situation financière ou des flux de trésorerie historiques d'une société qui exclut (inclut) des montants, ou fait l'objet d'ajustements ayant pour effet d'exclure (d'inclure) des montants, qui sont inclus (exclus) dans la plupart des mesures directement comparables calculées et présentées conformément aux PCGR. Les mesures financières non conformes aux PCGR ne faisant pas l'objet d'une définition normalisée, il pourrait donc être impossible de les comparer avec les mesures financières non conformes aux PCGR présentées par d'autres sociétés exerçant les mêmes activités ou des activités similaires. Les investisseurs sont priés de lire intégralement nos états financiers consolidés ainsi que nos rapports mis à la disposition du public, et de ne pas se fier à une seule mesure financière.

Nous utilisons ces mesures financières non conformes aux PCGR à titre de complément de nos résultats présentés en vertu des PCGR. Elles permettent de présenter nos activités sous un angle différent et, conjuguées à nos résultats formulés en vertu des PCGR et aux rapprochements avec les mesures financières correspondantes conformes aux PCGR, elles font ressortir de manière plus nette les facteurs et tendances visant nos activités.

Dans le présent rapport de gestion, nous traitons des mesures financières non conformes aux PCGR, en décrivant notamment les raisons pour lesquelles nous estimons que ces mesures fournissent des renseignements utiles sur notre situation financière, nos résultats d'exploitation et nos flux de trésorerie, le cas échéant, et, dans la mesure où cela est important, les autres fins visées par le recours à ces mesures. Les rapprochements des mesures financières non conformes aux PCGR et des mesures financières conformes aux PCGR les plus directement comparables sont présentés dans le présent rapport de gestion.

Énoncés prospectifs

Le présent rapport comporte des énoncés prospectifs qui reflètent les prévisions actuelles de Rogers et de Lantic Inc. (collectivement, la « Société ») à l'égard de la performance et d'événements futurs. L'utilisation de termes comme « pouvoir », « devoir », « anticiper », « avoir l'intention de », « prévoir », « planifier », « croire » et d'autres expressions semblables vise à signaler des énoncés prospectifs. Ces énoncés comportent des risques et des incertitudes, connus ou inconnus, et d'autres facteurs susceptibles de faire en sorte que les résultats réels ou les événements pourraient différer sensiblement des attentes exprimées dans les énoncés prospectifs. Sans prétendre en faire la liste complète, la Société prévient les investisseurs que les énoncés portant sur les sujets suivants sont des énoncés prospectifs ou sont susceptibles d'en être : les prix futurs du sucre brut, le prix du gaz naturel, l'ouverture de contingents spéciaux de sucre raffiné aux États-Unis, les prévisions concernant la production de betteraves à sucre, la situation à l'égard des contrats de travail et des négociations collectives, le niveau de ses dividendes futurs et l'état d'avancement des réglementations et des enquêtes gouvernementales. Les énoncés prospectifs sont fondés sur des estimations faites et des hypothèses posées par la Société en fonction de son expérience et de sa perception des tendances passées, de la conjoncture et d'événements futurs prévus, ainsi que sur d'autres facteurs que la Société a jugés pertinents et raisonnables dans les circonstances, mais rien ne garantit que ces estimations et ces hypothèses s'avéreront exactes. Cela pourrait faire en sorte que la performance et les résultats réels diffèrent de façon importante de ceux qui sont indiqués dans les énoncés prospectifs, des résultats passés ou des attentes au cours de la période considérée.

Des renseignements supplémentaires sur la Société, y compris la notice annuelle, les rapports trimestriels et annuels ainsi que d'autres informations complémentaires, sont disponibles sur le site Web de SEDAR au www.sedar.com.

Contrôles internes de communication de l'information

Conformément au Règlement 52-109 sur l'attestation de l'information présentée dans les documents intermédiaires des émetteurs, le chef de la direction et la vice-présidente, finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, des contrôles et procédures de communication de l'information.

En outre, le chef de la direction et la vice-présidente, finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, un processus de contrôle interne à l'égard de l'information financière (le « CIIF ») afin de fournir une assurance raisonnable à l'égard de la fiabilité de l'information financière et de l'établissement des états financiers aux fins de publication de l'information financière.

Le chef de la direction et la vice-présidente, finances ont évalué les modifications apportées au processus de CIIF de la Société au cours du trimestre clos le 1er avril 2017 afin de déterminer si elles ont eu, ou pourraient raisonnablement avoir, des répercussions importantes sur ce processus. Aucun changement de ce genre n'a été décelé lors de leur évaluation.

Résultats d'exploitation

Résultats consolidés Pour les trimestres clos les Pour les semestres clos les
(en milliers de dollars, sauf pour le volume et les données par action) 1er avril
2017
(non audité)
2 avril
2016
(non audité)
1er avril
2017
(non audité)
2 avril
2016
(non audité)
Volume (tonnes métriques) 168 723 161 638 337 099 318 564
Produits 163 566 $ 133 988 $ 323 170 $ 264 078 $
Marge brute 16 605 20 520 44 781 59 084
Charges administratives et de vente 5 312 4 988 10 602 8 554
Frais de distribution 2 509 2 632 4 799 5 040
Bénéfice avant les intérêts et la charge d'impôt sur le résultat (BAII) 8 784 12 900 29 380 45 490
Charges financières nettes 2 414 2 595 4 719 4 992
Charge d'impôt sur le résultat 1 582 2 633 6 321 10 755
Bénéfice net 4 788 $ 7 672 $ 18 340 $ 29 743 $
Bénéfice net par action - de base 0,05 $ 0,08 $ 0,20 $ 0,32 $

Dans le cours normal de ses activités, la Société a recours à des instruments financiers dérivés sous forme de contrats à terme normalisés sur le sucre, de contrats de change à terme, de contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et de swaps de taux d'intérêt. Pour l'exercice 2016, l'ensemble des instruments financiers dérivés a été évalué à la valeur de marché à chaque date de clôture, le montant des profits ou pertes latents étant imputé à l'état intermédiaire consolidé résumé non audité du résultat net. Depuis le 2 octobre 2016, la Société a adopté toutes les exigences de l'IFRS 9 (2014), Instruments financiers. Par conséquent, les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et les swaps de taux d'intérêt ont été désignés par la Société comme étant des instruments de couverture de flux de trésorerie efficaces afin qu'elle puisse se prémunir contre les fluctuations des prix du gaz naturel et des taux d'intérêt. Les instruments financiers dérivés liés aux contrats à terme normalisés sur le sucre et aux contrats de change à terme continuent d'être évalués à la valeur de marché à chaque date de clôture et sont imputés à l'état intermédiaire consolidé résumé non audité du résultat net. Les montants des profits ou pertes latents découlant des contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et des swaps de taux d'intérêt sont comptabilisés dans les autres éléments du résultat global. Ces montants sont retirés et inclus dans le bénéfice net dans le même poste de l'état consolidé du résultat net et du résultat global que l'élément couvert, dans la même période que celle pendant laquelle les flux de trésorerie couverts influent sur le résultat net, réduisant la volatilité du bénéfice liée aux variations de l'évaluation de ces instruments de couverture dérivés. Les soldes transitoires évalués à la valeur de marché au 1er octobre 2016 seront amortis au fil du temps en fonction de leur date de règlement jusqu'à ce que tous les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et les swaps de taux d'intérêt qui sont en vigueur arrivent à échéance.

La Société vend du sucre raffiné en dollars américains à certains clients. Avant le 1er octobre 2016, ces contrats de vente étaient considérés comme comportant un dérivé incorporé si la monnaie fonctionnelle du client n'était pas le dollar américain, le dérivé incorporé étant la monnaie d'origine de l'opération. Les instruments financiers dérivés et les dérivés incorporés étaient évalués à la valeur de marché à chaque date de clôture, le montant des profits ou pertes latents étant imputé à l'état intermédiaire consolidé résumé non audité du résultat net, et un montant correspondant et compensatoire étant porté à l'état consolidé résumé non audité de la situation financière. Depuis le 2 octobre 2016, le montant en dollars américains de ces contrats de vente n'est plus considéré comme un dérivé incorporé étant donné qu'il a été établi que le dollar américain est utilisé couramment au Canada. Ce changement apporté à l'estimation sera appliqué de manière prospective et, par conséquent, seuls les dérivés incorporés se rapportant à des contrats de vente en vigueur au 1er octobre 2016 continueront d'être évalués à la valeur de marché chaque trimestre jusqu'à ce que tous les volumes visés par ces contrats aient été expédiés.

La direction estime que les résultats financiers de la Société lui sont plus utiles ainsi qu'aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées lorsqu'ils sont présentés après ajustement pour tenir compte des profits ou des pertes découlant des instruments financiers dérivés et des dérivés incorporés auxquels la comptabilité de couverture n'est pas appliquée. Ces résultats financiers ajustés apportent une compréhension plus complète des facteurs et des tendances susceptibles d'influer sur l'entreprise. Cette évaluation n'est pas conforme aux PCGR.

La direction utilise les résultats ajustés non conformes aux PCGR de la Société exploitante pour mesurer et évaluer la performance de l'entreprise au moyen de sa marge brute ajustée, de son BAII ajusté et de son bénéfice net ajusté. Elle estime en outre que ces mesures sont importantes pour les investisseurs et pour les parties qui évaluent la performance de la Société à la lumière des résultats antérieurs de cette dernière. La direction a également recours à la marge brute ajustée, au BAII ajusté et au bénéfice net ajusté lorsqu'elle discute des résultats avec le conseil d'administration, les analystes, les investisseurs, les banques et d'autres parties intéressées.

Les résultats d'exploitation devraient donc être ajustés en fonction de ce qui suit :

Bénéfice (perte) Pour les trimestres clos les Pour les semestres clos les
(en milliers) 1er avril
2017
(non audité)
2 avril
2016
(non audité)
1er avril
2017
(non audité)
2 avril
2016
(non audité)
Ajustement à la valeur de marché des autres dérivés (3 079 ) $ (6 194 ) $ (8 064 ) $ (1 437 ) $
Cumul des écarts temporaires (4 208 ) 6 348 (1 010 ) 14 321
Ajustement du coût des ventes (7 287 ) 154 (9 074 ) 12 884
Amortissement du solde transitoire dans le coût des ventes au titre des couvertures de flux de trésorerie 625 - 1 473 -
Ajustement total du coût des ventes (6 662 ) $ 154 $ (7 601 ) $ 12 884 $

Pour l'exercice 2017, l'évaluation à la valeur de marché des autres dérivés porte sur les éléments suivants : les contrats à terme normalisés sur le sucre, les contrats de change à terme et les dérivés incorporés. Les variations des prix du sucre brut ont donné lieu à une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 1,7 million de dollars pour le trimestre considéré et de 6,3 millions de dollars pour l'exercice à ce jour en 2017. Les contrats de change à terme et les dérivés incorporés, sur lesquels la fluctuation des taux de change a une incidence, ont donné lieu à une perte combinée liée à l'évaluation à la valeur de marché de 1,4 million de dollars pour le deuxième trimestre de l'exercice 2017 et à une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 1,8 million de dollars pour l'exercice à ce jour. En ce qui a trait à l'exercice 2016, les variations des prix du sucre brut ont donné lieu à une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 1,3 million de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice 2016 et à un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 3,1 millions de dollars pour le premier semestre de l'exercice 2016. Les contrats de change à terme et les dérivés incorporés, sur lesquels les fluctuations des taux de change ont une incidence, ont donné lieu à une perte combinée liée à l'évaluation à la valeur de marché de 3,9 millions de dollars pour le deuxième trimestre de l'exercice 2016 et à une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 1,5 million de dollars pour le premier semestre de l'exercice 2016. Les variations des prix du gaz naturel ont donné lieu à une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 1,0 million de dollars et de 3,0 millions de dollars pour le deuxième trimestre et le premier semestre de l'exercice 2016, respectivement.

Le cumul des écarts temporaires, attribuables aux profits et pertes liés à l'évaluation à la valeur de marché, n'est comptabilisé qu'au moment de la vente de sucre à un client et, avant le 1er octobre 2016, il n'était comptabilisé qu'au moment de la consommation du gaz naturel. Les profits et pertes sur les transactions de sucre et les opérations de change sur papier connexes sont largement compensés par les profits et pertes correspondants sur les transactions physiques, c'est-à-dire les contrats de vente et d'achat conclus avec les clients et les fournisseurs.

Comme il a déjà été mentionné, depuis le 2 octobre 2016, les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel ont été désignés comme étant des instruments de couverture de flux de trésorerie efficaces et, par conséquent, les ajustements à la valeur de marché sont à présent comptabilisés dans les autres éléments du résultat global. Les soldes transitoires, lesquels correspondent à l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché comptabilisée au 1er octobre 2016, seront ultérieurement retirés des autres éléments du résultat global une fois que les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel auront été réalisés, c'est-à-dire, lorsque le gaz naturel aura été consommé. Ainsi, au cours du trimestre et du semestre considérés, la Société a sorti des autres éléments du résultat global un profit de 0,6 million de dollars et de 1,5 million de dollars, respectivement, et a comptabilisé un profit du même montant dans le coût des ventes. Le solde transitoire se rapportant aux contrats à terme normalisés sur le gaz naturel sera entièrement amorti au cours de l'exercice 2020.

Les ajustements susmentionnés sont ajoutés aux résultats liés à l'évaluation à la valeur de marché ou retranchés desdits résultats pour obtenir l'ajustement total du coût des ventes. Pour le deuxième trimestre de l'exercice à l'étude, l'ajustement total du coût des ventes s'est traduit par une perte de 6,7 millions de dollars qui doit être ajoutée aux résultats d'exploitation intermédiaires consolidés résumés non audités, comparativement à un profit de 0,2 million de dollars qui doit être déduit des résultats d'exploitation intermédiaires consolidés résumés non audités pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Pour le premier semestre de l'exercice à l'étude, l'ajustement total du coût des ventes s'est traduit par une perte de 7,6 millions de dollars qui doit être ajoutée aux résultats d'exploitation intermédiaires consolidés résumés non audités, comparativement à un profit de 12,9 millions de dollars qui doit être déduit des résultats d'exploitation intermédiaires consolidés résumés non audités pour le semestre correspondant de l'exercice précédent.

Depuis le 2 octobre 2016, tout comme les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel, les swaps de taux d'intérêt sont désignés comme étant des instruments de couverture de flux de trésorerie efficaces et, par conséquent, les ajustements à la valeur de marché sont à présent comptabilisés dans les autres éléments du résultat global. Les soldes transitoires, lesquels correspondent à l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché comptabilisée au 1er octobre 2016, seront ultérieurement retirés des autres éléments du résultat global une fois que chaque tranche portant intérêt à un taux fixe sera réalisée, c'est-à-dire lorsque les intérêts fixes auront été payés. Ainsi, au cours du trimestre et du semestre considérés, la Société a sorti des autres éléments du résultat global un profit de 0,1 million de dollars et de 0,2 million de dollars, respectivement, et a comptabilisé un profit du même montant dans les charges financières nettes. En ce qui a trait à l'exercice 2016, la Société a comptabilisé une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 0,1 million de dollars pour le deuxième trimestre de l'exercice 2016 et un profit négligeable pour le premier semestre. Le solde transitoire se rapportant aux swaps de taux d'intérêt sera entièrement amorti au cours de l'exercice 2020.

Le tableau qui suit présente les résultats intermédiaires consolidés résumés non audités ajustés (non conformes aux PCGR) compte non tenu des ajustements à la valeur de marché susmentionnés :

Résultats consolidés Pour les trimestres clos les Pour les semestres clos les
(en milliers de dollars, sauf les données par actions) 1er avril
2017
(non audité)
2 avril
2016
(non audité)
1er avril
2017
(non audité)
2 avril
2016
(non audité)
Marge brute selon les états financiers 16 605 $ 20 520 $ 44 781 $ 59 084 $
Ajustement selon les éléments ci-dessus 7 287 (154 ) 9 074 (12 884 )
Amortissement du solde transitoire dans le coût des ventes selon les éléments ci-dessus (625 ) - (1 473 ) -
Marge brute ajustée 23 267 20 366 52 382 46 200
BAII selon les états financiers 8 784 12 900 29 380 45 490
Ajustement selon les éléments ci-dessus 7 287 (154 ) 9 074 (12 884 )
Amortissement du solde transitoire dans le coût des ventes selon les éléments ci-dessus (625 ) - (1 473 ) -
BAII ajusté 15 446 12 746 36 981 32 606
Bénéfice net selon les états financiers 4 788 7 672 18 340 29 743
Ajustement du coût des ventes selon les éléments ci-dessus 7 287 (154 ) 9 074 (12 884 )
Amortissement du solde transitoire dans le coût des ventes selon les éléments ci-dessus (625 ) - (1 473 ) -
Amortissement du solde transitoire dans les charges financières nettes (87 ) - (202 ) -
Ajustement à la valeur de marché des charges financières - 97 - 10
Impôt sur les ajustements ci-dessus (1 735 ) 15 (1 993 ) 3 512
Bénéfice net ajusté 9 628 $ 7 630 $ 23 746 $ 20 381 $
Bénéfice net de base par action, selon les états financiers 0,05 $ 0,08 $ 0,20 $ 0,32 $
Ajustement au titre des éléments ci-dessus 0,05 - 0,05 (0,10 )
Bénéfice net ajusté de base par action 0,10 $ 0,08 $ 0,25 $ 0,22 $

Le volume du deuxième trimestre de l'exercice 2017 a atteint 168 723 tonnes métriques, comparativement à 161 638 tonnes métriques au trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit une hausse d'environ 7 100 tonnes métriques. Le volume pour l'exercice à ce jour s'est établi à 337 099 tonnes métriques, soit une hausse de quelque 18 500 tonnes métriques comparativement à celui de l'exercice précédent. Le volume des produits industriels a diminué d'environ 2 100 tonnes métriques par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent en raison principalement du calendrier et du ralentissement de la demande de la part des clients existants. Depuis l'ouverture de l'exercice, le volume du secteur des produits industriels a augmenté d'environ 3 700 tonnes métriques par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent, du fait de la hausse du volume au premier trimestre résultant de l'accroissement de la demande de la part des clients existants. Le volume des produits de consommation a augmenté d'environ 600 tonnes métriques par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, mais il a légèrement diminué, soit d'environ 300 tonnes métriques, par rapport au premier semestre de l'exercice 2016. L'écart constaté pour le trimestre considéré et l'exercice à ce jour est attribuable au calendrier des promotions à l'intention de clients de détail. Le volume des produits liquides du trimestre considéré et de l'exercice à ce jour a augmenté d'environ 2 700 tonnes métriques et 7 000 tonnes métriques, respectivement, du fait surtout de la mise en œuvre à la fin d'octobre 2016 d'un nouveau contrat à long terme conclu avec un acquéreur de succédanés à base de sirop de maïs à haute teneur en fructose (« SMHTF ») situé dans l'Ouest canadien. Une part de la variation positive a été annulée par de légers fléchissements du volume dans l'Est canadien par suite de la concurrence sur le marché des SMHTF et du saccharose liquide. Enfin, le volume des ventes à l'exportation a augmenté d'environ 5 900 tonnes métriques et 8 100 tonnes métriques par rapport au deuxième trimestre et au premier semestre de l'exercice 2016, respectivement. La hausse du volume découle essentiellement de la mise en œuvre dès le début de l'exercice d'un contrat triennal visant l'expédition de volumes supplémentaires au Mexique. De plus, la variation positive constatée pour les deux périodes considérées s'explique aussi par le fait que la quantité de sucre de betterave exportée au titre du contingent spécifique attribué au Canada par les États-Unis est supérieure à celle du trimestre et du semestre correspondants de l'exercice précédent.

Les produits ont augmenté de 29,6 millions de dollars et de 59,1 millions de dollars par rapport au deuxième trimestre et au premier semestre de l'exercice précédent, respectivement, en raison d'une hausse du volume des ventes survenue au cours de l'exercice 2017 et d'une augmentation des valeurs du sucre brut au cours de l'exercice à l'étude.

Comme il a déjà été mentionné, la marge brute de 16,6 millions de dollars pour le trimestre considéré et de 44,8 millions de dollars pour l'exercice à ce jour ne reflète pas la marge de la Société d'un point de vue économique, car elle inclut une perte de 6,7 millions de dollars et de 7,6 millions de dollars respectivement liée à l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, comme il est expliqué plus haut, pour le trimestre et le semestre considérés de l'exercice 2017. Nous commenterons donc les résultats de la marge brute ajustée.

La marge brute ajustée pour le trimestre considéré et pour l'exercice à ce jour a augmenté par rapport à l'exercice 2016. La marge brute ajustée a atteint 23,3 millions de dollars pour le trimestre considéré et 52,4 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, alors qu'elle s'était chiffrée à 20,4 millions de dollars et à 46,2 millions de dollars pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. La hausse de la marge brute ajustée de 2,9 millions de dollars au cours du trimestre à l'étude et de 6,2 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice s'explique principalement par l'augmentation du volume des ventes et des produits tirés des sous-produits par suite de l'accroissement de la superficie de terres destinées à la culture de betteraves de 2016. Le taux de la marge brute ajustée par tonne métrique pour le trimestre considéré s'est établi à 137,90 $, contre 126,00 $ pour le trimestre correspondant de l'exercice 2016, ce qui correspond à une hausse de 11,90 $. Le taux de la marge brute ajustée par tonne métrique pour l'exercice à ce jour s'est établi à 155,39 $, ce qui correspond à une hausse de 10,36 $ par tonne métrique par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. La hausse observée pour le trimestre à l'étude et pour l'exercice à ce jour est attribuable essentiellement à l'amélioration des marges sur les ventes, à la hausse des produits tirés des sous-produits et à l'amélioration de l'efficacité par suite de l'accroissement de la production de l'usine de Taber.

Les charges administratives et de vente ont augmenté de 0,3 million de dollars et de 2,0 millions de dollars par rapport au deuxième trimestre et au premier semestre de l'exercice précédent, respectivement. Au cours du premier trimestre de l'exercice 2016, la Société a procédé au renversement d'un montant hors trésorerie de 1,2 million de dollars en vue du règlement du régime de retraite à prestations définies des salariés de l'Ouest. Exclusion faite de l'incidence de ce règlement, les charges administratives et de vente ont augmenté de 0,8 million de dollars par rapport à celles du premier semestre de l'exercice précédent. Cette hausse constatée pour le trimestre considéré et l'exercice à ce jour est essentiellement le résultat d'une hausse de la charge au titre des avantages du personnel et du calendrier.

Les frais de distribution ont diminué de 0,1 million de dollars et de 0,2 million de dollars pour le trimestre à l'étude et depuis l'ouverture de l'exercice, respectivement.

En conséquence, le BAII ajusté s'est établi à 15,4 millions de dollars pour le deuxième trimestre de 2017, contre 12,7 millions de dollars pour le même trimestre de l'exercice précédent. Il s'est chiffré à 37,0 millions de dollars pour l'exercice à ce jour, comparativement à 32,6 millions de dollars pour la même période de l'exercice précédent.

Les charges financières nettes pour le trimestre et le semestre considérés tiennent compte du transfert d'un profit respectif de 0,1 million de dollars et de 0,2 million de dollars depuis les autres éléments du résultat global se rapportant au solde transitoire au 1er octobre 2016 des couvertures de flux de trésorerie des swaps de taux d'intérêt alors qu'une perte de 0,1 million de dollars liée à l'évaluation à la valeur de marché des swaps de taux d'intérêt figurait dans les résultats du deuxième trimestre de l'exercice précédent et qu'un montant négligeable figurait dans les résultats du premier semestre de l'exercice précédent. Compte non tenu des ajustements susmentionnés, les charges financières nettes du deuxième trimestre ont été similaires à celles du trimestre correspondant de l'exercice précédent et ont diminué de 0,1 million de dollars comparativement à celles du premier semestre de l'exercice 2016.

La charge d'impôt sur le résultat comprend un recouvrement d'impôt sur le résultat au titre du total du coût des ventes et des ajustements des charges financières nettes, dont il a été question précédemment, de 1,7 million de dollars pour le trimestre à l'étude et de 2,0 millions de dollars pour l'exercice à ce jour, comparativement à une charge d'impôt sur le résultat négligeable et à une charge d'impôt sur le résultat de 3,5 millions de dollars pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. Sur une base ajustée, la charge d'impôt sur le résultat s'est élevée à environ 3,3 millions de dollars pour le trimestre considéré et à 8,3 millions de dollars pour le semestre considéré, comparativement à 2,6 millions de dollars et à 7,2 millions de dollars pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent, respectivement. L'augmentation au cours du trimestre considéré est essentiellement le résultat de la hausse du bénéfice ajusté avant impôt.

Tableau des résultats trimestriels

Le tableau qui suit présente de l'information financière choisie provenant des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités et des mesures financières non conformes aux PCGR de la Société pour les huit derniers trimestres :

(en milliers de dollars, sauf pour le volume, le taux de la marge et les données par action) 2017
(non audité)
2016
(non audité)
2015
(non audité)
T2 T1 T4 T3 T2 T1 T4 T3
Volume (TM) 168 723 168 376 187 179 169 481 161 638 156 926 192 912 160 713
Produits 163 566 159 604 161 733 138 600 133 988 130 090 155 107 130 592
Marge brute 16 605 28 176 32 418 36 721 20 520 38 564 23 675 10 854
BAII 8 784 20 596 24 472 28 636 12 900 32 590 13 753 3 748
Bénéfice net 4 788 13 552 16 453 19 383 7 672 22 071 7 801 1 050
Taux de la marge brute par TM 98,42 167,34 173,19 216,67 126,95 245,75 122,72 67,54
Par action
Bénéfice net
De base 0,05 0,14 0,18 0,21 0,08 0,23 0,08 0,01
Dilué 0,05 0,14 0,16 0,19 0,08 0,21 0,08 0,01
Mesures financières non conformes aux PCGR
Marge brute ajustée 23 267 29 115 29 615 20 356 20 366 25 834 24 054 19 432
BAII ajusté 15 446 21 535 21 669 12 271 12 746 19 860 14 132 12 326
Bénéfice net ajusté 9 628 14 118 14 263 7 259 7 630 12 751 8 494 7 060
Taux de la marge brute ajustée par TM 137,90 172,92 158,22 120,11 126,00 164,63 124,69 120,91
Bénéfice net ajusté par action
De base 0,10 0,15 0,15 0,08 0,08 0,14 0,09 0,08
Dilué 0,10 0,14 0,14 0,08 0,08 0,13 0,09 0,08

Le premier trimestre (octobre à décembre) de l'exercice est généralement le meilleur sur le plan de la marge brute ajustée et du bénéfice net ajusté en raison de la composition favorable des ventes liée à une augmentation de la proportion des ventes aux particuliers pendant cette période de l'année. En revanche, le deuxième trimestre (de janvier à mars) est celui dont le volume est habituellement le moins élevé et dont la composition de la clientèle est la moins favorable, ce qui se traduit par une diminution des produits, de la marge brute ajustée et du bénéfice net ajusté. Il faut prendre note que le quatrième trimestre de l'exercice 2015 comptait 14 semaines d'exploitation, par opposition à 13 semaines pour la période correspondante de l'exercice de 2016.

Liquidités

Les flux de trésorerie générés par la société exploitante, Lantic, sont versés à Rogers sous forme de dividendes et de remboursement de capital sur les actions ordinaires de Lantic, ainsi que de versements d'intérêts sur les billets subordonnés de Lantic détenus par Rogers, après la constitution de provisions suffisantes pour les dépenses en immobilisations et les besoins en fonds de roulement. Les sommes reçues par Rogers sont utilisées pour verser des dividendes aux actionnaires de la Société.

Pour les trimestres clos les Pour les semestres clos les
(en milliers de dollars) 1er avril
2017
(non audité)
2 avril
2016
(non audité)
1er avril
2017
(non audité)
2 avril
2016
(non audité)
Entrées (sorties) de trésorerie liées aux activités d'exploitation 16 869 $ 5 334 $ (2 427 ) $ 19 075 $
(Sorties) entrées de trésorerie liées aux activités de financement (15 459 ) (2 109 ) 6 522 (14 903 )
Sorties de trésorerie liées aux activités d'investissement (3 136 ) (4 362 ) (4 433 ) (5 434 )
Diminution nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (1 726 ) $ (1 137 ) $ (338 ) $ (1 262 ) $

Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation se sont établis à un montant positif de 16,9 millions de dollars pour le deuxième trimestre de 2017, comparativement à un montant positif de 5,3 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice 2016. Cette variation favorable de 11,5 millions de dollars s'explique en majeure partie par une variation positive de 18,7 millions de dollars des éléments hors trésorerie du fonds de roulement qui est essentiellement le résultat de la fluctuation importante, d'un exercice à l'autre, des stocks. Par ailleurs, les cotisations aux régimes de retraite ont diminué de 0,2 million de dollars par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent. L'effet de ces variations positives a été annulé dans une certaine mesure par une diminution de 3,9 millions de dollars de la marge brute, par une variation négative hors trésorerie de la juste valeur des instruments financiers dérivés de 2,3 millions de dollars et par une hausse de 1,4 million de dollars de l'impôt sur le résultat payé. Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation depuis l'ouverture de l'exercice se sont établis à un montant négatif de 2,4 millions de dollars, contre un montant positif de 19,1 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent, soit une variation défavorable de 21,5 millions de dollars. Cette variation constatée pour le premier semestre s'explique essentiellement par une diminution de 14,3 millions de dollars de la marge brute, par une hausse de 5,3 millions de dollars de l'impôt sur le résultat payé et par une variation négative hors trésorerie de la juste valeur des instruments financiers de 5,3 millions de dollars. L'effet de ces variations négatives a été annulé dans une certaine mesure par une variation positive de 1,7 million de dollars des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, par une diminution de 1,7 million de dollars des cotisations aux régimes de retraite et par une baisse des intérêts payés de 0,1 million de dollars.

Les flux de trésorerie liés aux activités de financement se sont établis à un montant négatif de 15,5 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, contre un montant négatif de 2,1 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. La variation est attribuable à une diminution du montant des emprunts pour le trimestre à l'étude, contre une augmentation du montant pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Pour l'exercice à ce jour, les flux de trésorerie liés aux activités de financement se sont établis à un montant positif de 6,5 millions de dollars, contre un montant négatif de 14,9 millions de dollars pour la même période de l'exercice précédent, soit une variation de 21,4 millions de dollars, qui découle d'une augmentation de la somme des emprunts comparativement à l'exercice précédent. L'augmentation des emprunts constatée pour le trimestre et le semestre considérés est attribuable surtout à l'accroissement des stocks résultant d'une récolte de betteraves abondante et du calendrier des arrivages des cargaisons de sucre brut à Montréal et à Vancouver, ainsi qu'à la hausse du cours no 11 du marché du sucre brut, contribuant ainsi au renchérissement de la valeur des stocks. De plus, au cours de l'exercice 2017, une somme de 0,4 million de dollars a été reçue à la suite de l'exercice d'options sur actions par certains cadres dirigeants. Au cours de l'exercice 2016, la Société a acheté et annulé des actions ordinaires aux termes de l'offre publique de rachat dans le cours normal des activités (l'« offre publique de rachat ») pour une sortie de trésorerie totale de 0,7 million de dollars.

Les dépenses en immobilisations ont diminué de 1,2 million de dollars et de 1,0 million de dollars au deuxième trimestre et au premier semestre de l'exercice 2017, respectivement, en raison du calendrier des dépenses affectées aux projets d'immobilisations.

Dans le but de fournir des renseignements supplémentaires, la Société juge pertinent de mesurer les flux de trésorerie disponibles générés par ses activités, mesure non conforme aux PCGR qui peut être comparée au niveau de dividendes versés par Rogers. Les flux de trésorerie disponibles s'entendent des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation, exclusion faite de la variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, des ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés et des montants hors trésorerie au titre des instruments financiers, et ils tiennent compte des dépenses en immobilisations déduction faite des dépenses liées aux projets au titre de l'excellence d'exploitation.

Les flux de trésorerie disponibles se présentent comme suit :

Pour les trimestres clos les Pour les semestres clos les
(en milliers de dollars) 1er avril
2017
(non audité)
2 avril
2016
(non audité)
1er avril
2017
(non audité)
2 avril
2016
(non audité)
Flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation 16 869 $ 5 334 $ (2 427 ) $ 19 075 $
Ajustements
Variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement (8 514 ) 10 140 23 939 25 597
Ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés 7 287 (57 ) 9 074 (12 874 )
Amortissement des soldes transitoires (712 ) - (1 675 ) -
Montant hors trésorerie des instruments financiers (294 ) (2 646 ) 962 (4 372 )
Dépenses en immobilisations (3 136 ) (4 362 ) (4 433 ) (5 434 )
Dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation 964 173 1 268 235
Options sur actions exercées - - 428 -
Rachat et annulation d'actions ordinaires - (398 ) - (727 )
Flux de trésorerie disponibles 12 464 $ 8 184 $ 27 136 $ 21 500 $
Dividendes déclarés 8 459 $ 8 449 $ 16 919 $ 16 907 $

Les flux de trésorerie disponibles ont augmenté de 4,3 millions de dollars par rapport à ceux du trimestre correspondant de l'exercice 2016 et de 5,6 millions de dollars par rapport à ceux du premier semestre de l'exercice 2016. La hausse des flux de trésorerie disponibles pour le trimestre considéré est surtout attribuable à l'augmentation de la marge brute ajustée de 2,9 millions de dollars, à la diminution des dépenses en immobilisations, déduction faite des dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation, de 2,0 millions de dollars et à la baisse de 0,2 million de dollars des cotisations aux régimes de retraite. Au cours du deuxième trimestre de l'exercice précédent, la Société a acheté et annulé des actions ordinaires d'une valeur totale de 0,4 million de dollars et, en conséquence, la variation des flux de trésorerie a été positive d'un trimestre à l'autre. Cependant, ces variations positives ont été annulées dans une certaine mesure par une hausse de l'impôt sur le résultat payé de 1,4 million de dollars. La hausse pour l'exercice à ce jour s'explique aussi par l'augmentation de la marge brute ajustée de 6,2 millions de dollars, par la diminution des dépenses en immobilisations, déduction faite des dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation, de 2,0 millions de dollars et par la baisse de 1,7 million de dollars des cotisations aux régimes de retraite. Au cours de l'exercice 2017, la Société a reçu une somme de 0,4 million dollars suivant l'exercice d'options sur actions par certains cadres dirigeants, alors qu'une sortie de trésorerie de 0,7 million de dollars à l'égard du rachat aux fins d'annulation d'actions ordinaires de la Société a été inscrite, ce qui a donné lieu à une variation positive d'un exercice à l'autre de 1,2 million de dollars. Les variations positives ont été atténuées par une hausse de l'impôt payé de 5,3 millions de dollars.

Les variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement liés aux activités d'exploitation représentent la variation, d'un trimestre à l'autre, des actifs courants, comme les débiteurs et les stocks, et des passifs courants, comme les créditeurs. Les variations de ces comptes sont attribuables principalement aux calendriers de recouvrement des débiteurs, des arrivages de sucre brut et du paiement des passifs. Les augmentations et les diminutions de ces comptes ne constituent donc pas des liquidités disponibles aux fins de distribution. Ces augmentations ou diminutions sont financées à l'aide de la trésorerie disponible ou des facilités de crédit de 150,0 millions de dollars de la Société. Les hausses et les baisses de la dette bancaire à court terme sont également attribuables à des questions d'écarts temporaires en lien avec les facteurs décrits plus haut et ne constituent donc pas des liquidités disponibles aux fins de distribution.

L'effet combiné de 6,3 millions de dollars pour le trimestre à l'étude et de 8,4 millions de dollars pour l'exercice à ce jour de l'évaluation à la valeur de marché et des montants hors trésorerie des instruments financiers ne constitue pas un élément ayant une incidence sur la trésorerie, puisque ces contrats seront réglés à la suite de la réalisation de la transaction physique, et il fait donc l'objet d'un ajustement dans les flux de trésorerie disponibles.

Déduction faite des dépenses en immobilisations liées aux projets au titre de l'excellence d'exploitation, les dépenses en immobilisations ont été inférieures à celles de l'exercice précédent dans une mesure d'environ 2,0 millions de dollars pour le trimestre considéré et pour l'exercice à ce jour en raison du calendrier des dépenses des projets d'immobilisations. Les dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation sont prises en compte lorsque ces projets d'investissement ne sont pas essentiels aux activités d'exploitation des raffineries, mais sont entrepris en raison des économies substantielles qu'ils permettront de réaliser au chapitre de l'exploitation une fois qu'ils seront achevés. La plupart des dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation au cours de l'exercice 2017 se rapportent à un projet d'économie d'énergie à la raffinerie de Montréal qui devrait se terminer d'ici la fin de l'exercice à l'étude et devrait permettre de commencer à réaliser des économies au cours de l'exercice 2018.

Au cours du premier trimestre de l'exercice à l'étude, une somme de 0,4 million de dollars a été reçue à la suite de l'exercice d'options sur actions par certains cadres dirigeants de la Société. Rogers a racheté 97 800 actions ordinaires au cours du deuxième trimestre de l'exercice précédent et 178 600 actions ordinaires au cours du premier semestre de l'exercice précédent, aux termes de l'offre publique de rachat, pour une contrepartie en trésorerie totale de 0,4 million de dollars et de 0,7 million de dollars, respectivement.

La Société a déclaré un dividende trimestriel de 9,0 cents par action ordinaire pour un montant total d'environ 8,5 millions de dollars au cours du trimestre.

Obligations contractuelles

Aucun changement important ne touche le tableau des obligations contractuelles présenté dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 1er octobre 2016.

Au 1er avril 2017, la société exploitante avait des engagements d'achat visant 1 048 000 tonnes métriques de sucre brut au total, dont 203 626 tonnes métriques avaient un prix établi et représentaient un engagement total de 125,7 millions de dollars.

Le 27 avril 2017, une convention collective de cinq ans a été conclue entre la Société et les employés syndiqués de l'usine de Taber.

Ressources en capital

Lantic dispose d'une ligne de crédit autorisée de 150,0 millions de dollars pour financer ses activités d'exploitation laquelle vient à échéance en juin 2021. À la clôture du trimestre, un montant de 83,0 millions de dollars avait été prélevé sur la ligne de crédit pour le fonds de roulement. Par ailleurs, la Société disposait d'un montant de 0,9 million de dollars en trésorerie.

Les besoins de liquidités pour le fonds de roulement et autres dépenses en immobilisations devraient être comblés à même les sources de crédit disponibles et les fonds provenant des activités d'exploitation.

Le 25 avril 2017, la Société a exercé l'option lui permettant de proroger l'échéance de sa facilité de crédit renouvelable de 150,0 millions de dollars jusqu'au 28 juin 2022 tout en conservant les mêmes modalités que celles qui étaient prévues dans la convention de crédit conclue le 28 juin 2013. Par ailleurs, le 28 avril 2017, la Société a emprunté une somme supplémentaire de 50,0 millions de dollars, laquelle a été prélevée sur sa facilité de crédit renouvelable aux termes de l'option accordéon dont cette dernière est assortie (les « emprunts effectués en vertu de l'option accordéon »). Les emprunts effectués en vertu de l'option accordéon comportent les mêmes modalités que celles prévues pour la facilité de crédit renouvelable de 150,0 millions de dollars, excepté qu'ils arriveront à échéance le 31 décembre 2018. Les fonds prélevés en vertu de l'option accordéon ont servi au remboursement des débentures convertibles subordonnées non garanties de quatrième série (les « débentures de quatrième série »).

Titres en circulation

Au cours du premier trimestre de l'exercice 2017, un total de 80 000 actions ordinaires ont été émises par suite de l'exercice d'options sur actions par certains cadres dirigeants, pour une contrepartie en trésorerie totale de 0,4 million de dollars. De plus, des débentures convertibles subordonnées non garanties de quatrième série à 5,7 % (les « débentures de quatrième série ») d'une valeur négligeable ont été converties par leurs porteurs en 1 538 actions ordinaires. Au cours du premier semestre de l'exercice à l'étude, des débentures d'une somme de 0,4 million de dollars ont été converties en 66 922 actions ordinaires.

Les débentures de quatrième série de 49,6 millions de dollars sont arrivées à échéance le 30 avril 2017 et elles ont été remboursées au moyen d'emprunts effectués en vertu de l'option accordéon de la facilité de crédit renouvelable de la Société.

Le 5 décembre 2016, la Société a attribué à certains cadres dirigeants aux termes du régime d'options sur actions un total de 360 000 options sur actions au prix d'exercice de 6,51 $. De plus, au cours du premier trimestre, un régime de droits à l'appréciation d'actions a été instauré aux termes du régime d'options sur actions existant. Le 5 décembre 2016, 125 000 droits à l'appréciation d'actions ont été accordés à un cadre dirigeant au prix d'exercice de 6,51 $.

En novembre 2015, la Société a reçu l'approbation de la Bourse de Toronto pour procéder à une autre offre publique de rachat, aux termes de laquelle la Société pouvait racheter jusqu'à 500 000 actions ordinaires. L'offre publique de rachat est entrée en vigueur le 1er décembre 2015 et s'est poursuivie jusqu'au 30 novembre 2016. Au cours de l'exercice 2016, la Société a acheté au total 178 600 actions ordinaires aux termes de l'offre publique de rachat en vigueur durant cette période, pour une contrepartie en trésorerie totale de 0,7 million de dollars. Toutes les actions acquises ont été annulées.

Au 3 mai 2017, 93 997 082 actions ordinaires étaient en circulation.

Estimations et méthodes comptables critiques

Aucun changement important n'a été apporté aux estimations ni aux méthodes comptables critiques présentées dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 1er octobre 2016, sauf pour ce qui suit :

  • Depuis le 2 octobre 2016, les dérivés incorporés, lesquels proviennent de la composante de change de certains contrats de vente libellés en dollars américains, ne sont plus séparés du contrat hôte étant donné qu'il a été établi que le dollar américain est utilisé couramment au Canada. Ce changement apporté à l'estimation sera appliqué de manière prospective et, par conséquent, les contrats pour lesquels il a été établi qu'un dérivé incorporé devait être séparé du contrat hôte au 1er octobre 2016 continuent d'obtenir ce traitement étant donné qu'il s'agit d'une mesure transitoire permettant de respecter les exigences de la nouvelle interprétation. Ces contrats continueront d'être évalués à la valeur de marché chaque trimestre jusqu'à ce que tous les volumes visés par ces contrats aient été expédiés.

Principales méthodes comptables

Les principales méthodes comptables présentées dans les états financiers consolidés annuels audités de la Société pour l'exercice clos le 1er octobre 2016 ont été appliquées uniformément lors de l'établissement des présents états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités, sauf pour ce qui suit :

  • IFRS 9, Instruments financiers

    La Société a adopté par anticipation l'ensemble des exigences de l'IFRS 9 (2014), Instruments financiers, avec comme date d'application initiale le 2 octobre 2016. Cette norme établit des principes d'information financière quant au classement et à l'évaluation des actifs financiers et des passifs financiers. Elle intègre également un nouveau modèle de couverture qui augmente le nombre d'éléments couverts admissibles à la comptabilité de couverture et permet une meilleure harmonisation de la comptabilité de couverture avec la gestion des risques. Cette norme modifie également le modèle de dépréciation, en instaurant un nouveau modèle fondé sur les pertes sur créances prévues pour le calcul de la dépréciation.

    Cette nouvelle norme accroît également la quantité d'informations à fournir exigées relativement à la stratégie de gestion des risques d'une entité, aux flux de trésorerie découlant des activités de couverture et à l'incidence de la comptabilité de couverture sur les états financiers consolidés.

    L'IFRS 9 (2014) emploie une méthode unique pour déterminer si un actif financier est évalué au coût amorti ou à la juste valeur, remplaçant ainsi les nombreuses règles de l'IAS 39, Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation. La méthode préconisée par l'IFRS 9 (2014) repose sur la façon dont une entité gère ses instruments financiers et les caractéristiques des flux de trésorerie contractuels des actifs financiers. L'essentiel des exigences prescrites par l'IAS 39 en matière de classement et d'évaluation des passifs financiers a été reporté dans l'IFRS 9 (2014).

    En raison de l'adoption de l'IFRS 9 (2014), les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et les swaps de taux d'intérêt de la Société ont été désignés comme étant des instruments de couverture efficaces.

    Conformément aux dispositions transitoires de l'IFRS 9 (2014), les actifs financiers et les passifs financiers détenus au 2 octobre 2016 ont été reclassés de façon rétrospective, sans avoir été retraités pour les périodes antérieures, selon les nouvelles exigences en matière de classement et les caractéristiques de chaque instrument financier au 2 octobre 2016.

    L'adoption de l'IFRS 9 (2014) n'a eu aucune incidence sur la comptabilisation de ces instruments ni sur les postes dans lesquels ils sont inclus à l'état de la situation financière. L'adoption de l'IFRS 9 (2014) n'a donné lieu à aucun ajustement des évaluations des actifs financiers et des passifs financiers de la Société. La Société a procédé à l'examen de ses principales méthodes comptables relativement aux instruments financiers, aux instruments financiers dérivés et aux relations de couverture afin de les harmoniser avec l'IFRS 9 (2014).

    Il y a lieu de se reporter à la note 3 a) des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités pour obtenir de plus amples renseignements.
  • IAS 19, Avantages du personnel - Droits à l'appréciation d'actions réglés en trésorerie

    Le régime d'options sur actions de la Société permet l'octroi de droits à l'appréciation d'actions en vertu desquels certains membres de la haute direction de la Société ont droit à un paiement en trésorerie calculé en fonction de l'augmentation du prix de l'action ordinaire de la Société entre la date d'attribution et la date d'acquisition des droits. Les droits à l'appréciation d'actions sont exercés automatiquement à la date d'acquisition des droits si le prix de l'action ordinaire de la Société est supérieur au prix inscrit à la date d'attribution. Dans le cas contraire, l'exercice des droits est reporté à la prochaine date d'acquisition des droits.

    Un passif est inscrit relativement aux services acquis et il est comptabilisé à la juste valeur des droits à l'appréciation d'actions dans les autres créditeurs non courants, à l'exception de la partie courante comptabilisée dans les fournisseurs et autres créditeurs, alors qu'une charge correspondante est comptabilisée dans les charges administratives et de vente sur la période où les membres du personnel acquièrent le droit inconditionnel au paiement. La juste valeur des droits à l'appréciation d'actions compris dans les charges au titre des avantages du personnel est évaluée à l'aide du modèle d'évaluation Black-Scholes.

    La sélection des données d'entrée qui conviennent le mieux au modèle d'évaluation, notamment la durée prévue des droits à l'appréciation d'actions, la volatilité, le taux d'intérêt sans risque et le rendement en dividende, et la formulation d'hypothèses relatives aux données d'entrée, sont nécessaires à l'estimation de la juste valeur. Jusqu'au règlement du passif, la juste valeur du passif doit être réévaluée à la clôture de chaque période de présentation de l'information financière et toute variation de la juste valeur doit être comptabilisée dans l'état consolidé du résultat net de la période.
  • IAS 1, Présentation des états financiers

    Le 18 décembre 2015, l'IASB a publié des modifications visant l'IAS 1, Présentation des états financiers, dans le cadre de son important projet visant à améliorer la présentation et la communication de l'information dans les rapports financiers. Les modifications s'appliquent aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016. L'adoption anticipée est autorisée.

    La Société a adopté ces modifications au premier trimestre de l'exercice qui sera clos le 30 septembre 2017. L'adoption de l'IAS 1, Présentation des états financiers, n'a eu aucune incidence sur les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités.
  • Améliorations annuelles des IFRS - Cycle 2012-2014

    Le 25 septembre 2014, l'IASB a publié des modifications à portée restreinte visant en tout quatre normes dans le cadre de son processus d'améliorations annuelles. Les modifications s'appliquent aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016. Les modifications ont été apportées en vue de clarifier les éléments indiqués dans les normes ci-après :

    • Des modifications des modalités de cession dans l'IFRS 5, Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées;
    • Le « lien conservé » à l'égard des mandats de gestion et l'information à fournir concernant la compensation dans les états financiers intermédiaires résumés dans l'IFRS 7, Instruments financiers : informations à fournir;
    • Le taux d'actualisation dans un marché régional utilisant la même monnaie dans l'IAS 19, Avantages du personnel;
    • La présentation d'information « ailleurs dans son rapport financier intermédiaire » dans la norme IAS 34, Information financière intermédiaire.

    La Société a adopté ces modifications au premier trimestre de l'exercice qui sera clos le 30 septembre 2017. L'adoption des Améliorations annuelles des IFRS - Cycle 2012-2014 n'a eu aucune incidence sur les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités.

Modifications comptables futures

Un certain nombre de nouvelles normes, et de normes et interprétations modifiées, ne s'appliquent pas encore et n'ont pas été appliquées aux fins de l'établissement des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Il s'agit de l'IFRS 2, Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions, de l'IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients, de l'IFRS 16, Contrats de location, de l'IAS 7, Initiative concernant les informations à fournir, de l'IAS 12, Comptabilisation d'actifs d'impôt différé au titre de pertes latentes, des Améliorations annuelles des IFRS - Cycle 2014-2016, et de l'IFRIC 22, Transactions en monnaie étrangère et contrepartie anticipée.

La Société a l'intention d'appliquer ces nouvelles normes et ces normes et interprétations modifiées dans les états financiers consolidés de l'exercice respectif au cours duquel elles entrent en vigueur. L'ampleur de l'incidence de leur application n'a pas encore été établie, sauf en ce qui concerne l'IAS 7, l'IAS 12 et les Améliorations annuelles des IFRS - Cycle 2014-2016, qui, selon la Société, ne devraient pas avoir d'incidence significative sur ses états financiers consolidés. Il y a lieu de se reporter à la note 3 d) des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités pour obtenir de plus amples renseignements.

Facteurs de risque

Les facteurs de risque liés aux affaires et aux activités de la Société sont exposés dans le rapport de gestion contenu dans notre rapport annuel pour l'exercice clos le 1er octobre 2016. Ce document se trouve sur SEDAR, à l'adresse www.sedar.com, ou sur l'un des sites Web de la Société, aux adresses www.lantic.ca ou www.rogerssugarinc.com.

Perspectives

Nous prévoyons que le volume du secteur des produits industriels diminuera légèrement en comparaison de celui de l'exercice précédent en raison du ralentissement de la demande de la part des clients existants et que le volume du secteur des produits de consommation sera similaire à celui de l'exercice 2016.

Comme il a déjà été mentionné, la Société tirera profit au cours de l'exercice 2017 d'une augmentation des volumes de ventes du secteur des produits liquides en raison d'un contrat à long terme conclu avec un acquéreur de succédanés à base de SMHTF. Ainsi, nous nous attendons à ce que le volume du secteur des produits liquides soit supérieur à celui de l'exercice précédent d'environ 15 000 tonnes métriques, soit une révision à la hausse de 5 000 tonnes métriques par rapport aux prévisions présentées au premier trimestre, par suite des nouveaux volumes contractuels conclus avec des clients existants.

Enfin, le volume des ventes à l'exportation devrait augmenter d'environ 7 000 tonnes métriques par rapport à l'exercice précédent en raison des volumes contractuels supplémentaires vendus au Mexique ainsi que des ventes occasionnelles que la Société a conclues. Nous continuons de surveiller les tendances du marché de l'exportation afin de guetter les occasions dont la Société pourrait bénéficier pour accroître ses volumes.

Ainsi, la Société s'attend à ce que le volume total de l'exercice augmente d'environ 20 000 tonnes métriques par rapport à l'exercice précédent.

Le processus de ratification de l'AECG devrait être parachevé durant l'exercice 2017. La Société intensifiera ses activités de développement des marchés et explorera diverses possibilités en vue de profiter pleinement de toute occasion d'exportation qu'offrira ce nouvel accord commercial. La Société ne croit pas que l'AECG aura une incidence prononcée sur son volume de ventes et sur sa marge brute ajustée pour l'exercice 2017.

La taxe sur le carbone visant le gaz naturel annoncée par le gouvernement de l'Alberta a pris effet le 1er janvier 2017 et se chiffre à 1,011 $ par gigajoule. Elle passera à 1,517 $ par gigajoule le 1er janvier 2018. L'incidence de la taxe sur le carbone devrait s'établir à environ 0,5 million de dollars pour l'exercice 2017, étant donné qu'une partie importante de la campagne de coupe était déjà terminée avant l'instauration de cette taxe. Nous prévoyons que les conséquences financières s'amplifieront au cours des exercices ultérieurs étant donné que l'intégralité des campagnes de coupe sera assujettie à la nouvelle taxe sur le carbone.

Environ 90 % des besoins en gaz naturel de l'exercice 2017 font l'objet d'opérations de couverture à des prix moyens comparables à ceux de l'exercice 2016. En outre, nous avons conclu des contrats à terme normalisés pour les exercices 2018 à 2022. Certains de ces contrats prévoient des prix supérieurs à ceux pratiqués sur le marché à l'heure actuelle, mais il s'agit toutefois de prix identiques, ou encore plus avantageux, que ceux de l'exercice 2016. Nous continuerons à surveiller de près la dynamique du marché du gaz naturel afin de maintenir les coûts à des niveaux concurrentiels et de réduire au minimum les variations des coûts de gaz naturel.

Par ailleurs, nous nous attendons à ce que nos acomptes provisionnels d'impôt en trésorerie augmentent au cours de l'exercice 2017 étant donné que nous avons épuisé les pertes pouvant être reportées au cours de l'exercice 2016.

Les dépenses en immobilisations pour l'exercice 2017 devraient être comparables à celles de l'exercice 2016 en raison du report de projets et de l'engagement de mettre à niveau des systèmes de contrôle ciblés dans nos usines de l'Ouest. La Société continuera de procéder activement à des investissements en capital au titre de l'excellence d'exploitation afin de réduire les coûts et d'améliorer l'efficacité des activités de fabrication.

À Taber, la campagne de coupe de betteraves s'est terminée en février. Selon nos estimations, la production totale de sucre de betterave devrait s'établir à environ 120 000 tonnes métriques lorsque la campagne de jus concentré épais aura été menée à terme au printemps 2017. À Taber, nous avons contracté une superficie à cultiver de 27 000 acres.

Les états financiers complets sont disponibles à l'adresse suivante : http://media3.marketwire.com/docs/RSI_FSQ2_2017_FRE.pdf

Renseignements:

Madame Manon Lacroix
Vice-présidente, finances, et secrétaire
514-940-4350
514-527-1610 (FAX)
www.rogerssugarinc.com
www.Lantic.ca