Les pêcheurs de la Gaspésie parlent d’une seule voix à la Ministre Joyce Murray


CHANDLER, Québec, 03 mars 2023 (GLOBE NEWSWIRE) -- La ministre des Pêches, des Océans Canada, l’Honorable Joyce Murray, a rencontré à Gaspé la Coopérative des capitaines propriétaires de la Gaspésie, le regroupement des pêcheurs professionnels du Sud de la Gaspésie et l’Association des crabiers Gaspésiens. Ensemble, ces organisations de pêcheurs indépendants regroupent près de 280 petites entreprises de pêche représentant près de 1000 emplois directs sur mer et sur terre en Gaspésie. Grâce à leurs investissements et leurs actions en innovations dans les pêches, en nouvelles technologies et dans la protection des milieux marins, les pêcheurs gaspésiens créent 7 emplois indirects pour un emploi en mer. Ils sont le pilier central de 33% de l’économie Gaspésienne.

La pêche est dans l’ADN des gaspésiens autochtones et allochtones depuis des générations et est la fondation de nos cultures côtières, de notre économie et de notre savoir-faire. Grâce aux centaines de milliers d’heures passées sur l’eau, les pêcheurs commerciaux indépendants sont les premiers depuis des générations à observer les changements dans le milieu marin et les premiers protecteurs de la ressource halieutique dont ils dépendent pour nourrir les québécois et faire vivre l’économie gaspésienne.

Daniel Desbois, président de l’association des crabiers gaspésiens indique que « C'est sous la thèmatique "Une entente durable pour une pêche durable" que nous avons eu la chance de rencontrer la ministre des pêches Joyce Murray. Nous avons apprécié de pouvoir nous assoir autour de la table avec la ministre, une première pour nous depuis près de 25 ans. Lors de cette rencontre nous avons pu aborder les sujets de nos conditions de pêche, de la situation de la baleine noire et par le fait même de l’environnement et des technologies. Nous saluons l'écoute de la ministre Murray, de son équipe et de notre ministre régionale, Mme Lebouthillier, qui est à l'origine de cette visite. »

Ces rencontres furent l’opportunité unique de présenter à la Ministre l’importance de la collaboration avec le ministère des Pêches et Océans Canada et avec l’ensemble des acteurs du secteur afin d’adresser les multiples enjeux auxquels font face les pêcheurs indépendants.

« La ministre Murray a été très intéressée par les actions menées par le RPPSG depuis 20 ans pour le rétablissement et la conservation des stocks de homards en Gaspésie et les investissements de notre organisation notamment concernant les conséquences des moratoires sur le hareng et le maquereau et la protection de la baleine noire de l’Atlantique. Il y a encore beaucoup de travail à faire pour adresser les enjeux auxquels font face les pêcheurs Gaspésiens. Nous sommes impatients de collaborer activement avec Pêches et Océans Canada pour mettre en place rapidement des solutions durables qui répondront aux enjeux de notre secteur et aux inquiétudes des pêcheurs pour leur avenir. » dit O’neil Cloutier, Directeur du Regroupement des pêcheurs professionnels du Sud de la Gaspésie.

Les pêcheurs ont eu l’occasion de souligner l’importance d’établir à nouveau un lien de confiance entre l’industrie et le ministère des Pêches et Océans pour avancer vers des solutions communes qui soutiennent nos flottilles et l’avenir de nos pêches.

Selon Claudio Bernatchez, directeur général de la Coopérative des capitaines propriétaires de la Gaspésie, « Le temps passé avec la ministre Murray aura permis de démontrer toute l’importance que revêt la pêche commerciale au sein des communautés gaspésiennes. Elle a été à même de constater tout le dynamisme qui caractérise notre industrie. Elle s’est intéressée aux recherches que nous menons pour la durabilité des pêches en faisant preuve d’innovation notamment pour la sélectivité des engins de pêche et pour la préservation des fonds marins. Nous avons de plus eu l’occasion d’échanger avec elle et son équipe sur l’importance d’adopter une approche systémique pour une gestion qui tient compte des réalités des pêches pour minimiser les impacts sur les différentes flottilles. Finalement, nous avons soulevé l’enjeu de l’attribution à venir des quotas de sébaste et de l’impact de ce dernier sur le déclin de la crevette. »

 

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