Le refus d'octroi de permis pour le projet Keystone XL met en péril l'environnement, l'économie, l'emploi et la sécurité du public aux Etats-Unis et au Canada

TransCanada est en train d'examiner toutes ses options, y compris une nouvelle demande de permis présidentiel


CALGARY, ALBERTA--(Marketwired - 7 nov. 2015) - TransCanada Corporation (TSX:TRP)(NYSE:TRP) (« TransCanada ») a publié aujourd'hui la déclaration suivante de son président et chef de la direction, Russ Girling, suite au refus du président Obama d'octroyer un permis présidentiel pour la construction du pipeline Keystone XL :

Nous sommes déçus par la décision du président de refuser l'autorisation pour le projet Keystone XL.

Aujourd'hui, un symbolisme déplacé a prévalu sur le mérite et la science, la rhétorique l'a emporté sur la raison.

Les États-Unis consomment plus de sept millions de barils de pétrole par jour de plus qu'ils ne produisent. Ce déséquilibre continuera pendant des décennies et ce, malgré l'augmentation de la production américaine de pétrole. Il est décevant de constater que le gouvernement semble avoir dit oui à des importations de pétrole en provenance de l'Iran et du Venezuela plutôt que du Canada, l'allié le plus puissant et le plus gros partenaire commercial des États-Unis, un pays dont la primauté du droit et les valeurs sont compatibles avec celles des États-Unis.

La décision d'aujourd'hui porte un coup préjudiciable à l'emploi, à l'économie et à l'environnement, des deux côtés de la frontière.

Au cours de son examen, depuis 2010, le Département d'État américain a produit cinq rapports scientifiques extrêmement complets et objectifs concernant le projet Keystone XL. Des dizaines de milliers de pages de preuves provenant de ses propres employés et d'organismes gouvernementaux montrent, de façon irréfutable, que le projet Keystone XL représente le moyen le plus sûr et le plus respectueux de l'environnement de transporter l'énergie nécessaire aux Américains.

Ces examens ont en outre conclu que l'approbation ou le refus du projet Keystone XL aurait vraisemblablement peu d'impact sur le taux de croissance de la production des sables bitumineux ou sur la demande continue en pétrole brut lourd dans les raffineries des États-Unis.

En outre, l'examen du Département d'État a présenté des preuves irréfutables qui auraient pu clairement satisfaire la préoccupation déclarée du président que Keystone XL n'augmente pas de façon significative les gaz à effet de serre (GES).

L'évaluation d'impact environnemental supplémentaire du Département d'État américain, datée du 31 janvier 2014, avait conclu que le total des émissions annuelles de GES, provenant du transport de pétrole brut par chemin de fer jusqu'à la côte du golfe du Mexique, était supérieur par environ 42 % par rapport au transport de la même quantité de pétrole brut par Keystone XL.

La décision d'aujourd'hui n'est pas conciliable avec l'évaluation du projet par le Département d'État américain au cours des sept dernières années.

De nombreuses études indépendantes ont toujours conclu que le moyen le plus sûr de transporter le pétrole brut consiste à utiliser des pipelines modernes et sûrs. Keystone XL permettrait de remplacer les camions, les trains, les barges et les navires citernes, présentant des risques élevés, actuellement utilisés pour transporter le pétrole brut vers les marchés de consommation, et fournirait aux États-Unis la sécurité pour son approvisionnement en énergie en reliant les producteurs aux États-Unis et au Canada aux raffineries américaines par un pipeline enterré à 1,30 mètre de profondeur.

En caractérisant les 9 000 emplois que la construction de Keystone XL aurait créés pour des Américains comme « seulement temporaires », le gouvernement a ignoré la valeur des emplois liés aux infrastructures et a privé de travail les ouvriers du secteur. Au total, environ 42 000 emplois ne seront pas créés dans la chaîne de valeur américaine en raison de cette décision.

Nombreux sont les comtés et les collectivités qui n'auront pas accès, chaque année pendant toute la durée du projet, à des centaines de millions de dollars supplémentaires, générés par les impôts payés par une société qui a déjà injecté près de 200 millions de dollars en recettes fiscales dans les communautés le long de la route existante de Keystone.

Au Canada, le refus des États-Unis affecte les citoyens dans tout le pays, à un moment où l'emploi, la relance économique et la compétitivité sont essentiels pour la nation.

Au Canada, ce projet a été prêt à démarrer depuis qu'il avait été déclaré comme dans l'intérêt général du public par l'Office national de l'énergie en mars 2010. Keystone XL aurait permis d'embaucher près de 2 200 canadiens qualifiés quasiment du jour au lendemain, avec des milliers d'autres travailleurs bénéficiant le long de la chaîne de valeur complète. De plus, l'industrie canadienne perdra des millions en manque à gagner liés à des activités dérivées que ce projet de 8 milliards de dollars américains, financé par des intérêts privés, aurait générées.

Nous sommes reconnaissants de l'appui des travailleurs canadiens et américains, des organisations syndicales, de l'industrie, de nos exploitants et surtout, des citoyens américains et canadiens.

TransCanada est en train d'évaluer cette décision et sa justification. Nous demeurons convaincus que KXL est dans le meilleur intérêt du Canada et des États-Unis.

Russ Girling, Président et chef de la direction de TransCanada

Forte de plus de 65 ans d'expérience, la société TransCanada est l'un des chefs de file de la mise en valeur responsable et de l'exploitation fiable d'infrastructures énergétiques en Amérique du Nord, y compris des gazoducs et des oléoducs, ainsi que des installations de production d'électricité et de stockage de gaz. TransCanada exploite un réseau de gazoducs s'étendant sur plus de 68 000 kilomètres (42 100 milles), exploitant presque tous les grands bassins d'approvisionnement gazier d'Amérique du Nord. TransCanada est un des plus importants fournisseurs de services de stockage de gaz et de services connexes du continent, grâce à une capacité de stockage de gaz d'environ 11,3 milliards de mètres cubes (368 milliards de pieds cubes). Productrice d'énergie indépendante en expansion, la société TransCanada possède ou détient une participation dans plus de 10 900 mégawatts de production d'énergie au Canada et aux États-Unis. TransCanada procède au développement de l'un des plus importants réseaux de transport de produits liquides en Amérique du Nord. Les actions ordinaires de TransCanada se négocient sous le symbole TRP aux bourses de Toronto et de New York. Pour plus de précisions, rendez-vous sur le site TransCanada.com ou sur notre blogue, ou suivez la société sur et 3BL Media.

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