Ad hoc: Publication du rapport semestriel au 30 juin 2006 de CI Com SA.


PREAMBULE
 
Les six premiers mois de l'exercice 2006 ont vu la consolidation des éléments financiers et comptables des différentes sociétés composant le groupe CI Com SA. En effet, une stabilisation dans l'exploitation ainsi qu'une amélioration des résultats des filiales permettent de penser que le groupe a maintenant atteint sa vitesse de croisière en matière d'exploitation future. Le Conseil d'Administration s'est attaché depuis plus de deux exercices à trouver un « fil rouge » permettant de redynamiser et redéployer les activités de CI Com SA dans un domaine particulier. Plus de 20 dossiers ont été examinés, certains présentant des caractéristiques proches de celles souhaitées et d'autres ne pouvant entrer en matière sur le futur potentiel exprimé. La difficulté réside dans le fait de ne pas tomber dans une structure de « seed money » mais plutôt dans celle d'un capital-développement. Il en résulte des abandons de dossiers qui ne peuvent en aucun cas permettre d'atteindre soit des objectifs de croissance soit de rentabilité suffisants pour la future structure. Ces choix sont souvent incompatibles avec ce que le Conseil veut proposer à ses actionnaires, en particulier lorsque la société sera amenée à procéder à une augmentation de son capital-actions.
 
VIE DES SOCIETES
 
Il est rappelé que CI Com SA ne détient aujourd'hui plus que deux participations, à savoir :
CC MANAGEMENT SA (100%) et Joseph BERTOLA SA (81%). La première est active dans la gestion du parc immobilier résiduel de l'entreprise INTERVILLES SA. La seconde exploite des bureaux d'activités de transit et de transport entre la France et la Suisse principalement.
 
CC MANAGEMENT SA
 
Les produits du compte d'exploitation sont issus principalement des locations des immeubles de Cheseaux s/ Lausanne et de Bâle (Dreispitz). Ce sont d'anciens dépôts affectés à l'époque à la logistique des sociétés composant CI Com SA. Ils ont atteint le montant de CHF 436'264,25 pour les 6 premiers mois de l'exercice contre CHF 428'391,99 pour la même période de l'exercice précédent. Les charges quant à elles ont cumulé à CHF 430'846,15 contre 517'584,77 en 2005. Les investissements consentis dans les exercices précédents commencent à porter leurs fruits et les charges d'entretien ont diminué de manière sensible. Ceci permet de dégager un bénéfice de CHF 5'527,48 contre CHF 377'892,49 en 2005 pour la même période. Il faut ajouter toutefois que l'exercice 2005 avait vu la comptabilisation d'un profit extraordinaire lié à la conclusion d'un accord financier particulier.
 
Le second semestre devrait permettre, sous réserve d'événements exceptionnels, de continuer sur un tel résultat d'exploitation et voir la société devenir parfaitement autonome par ses produits propres.
 
JOSEPH BERTOLA SA
 
Cette société, établie en France voisine et dont le siège a été transféré à Ferney-Voltaire, a vu son exploitation diminuer drastiquement par la vente d'une partie de ses activités à la société GONDRAND (Société de logistique et de transport). Il en est résulté une diminution de son chiffre d'affaires et une concentration de ses activités sur Saint-Louis (F). L'activité commerciale a connu une croissance réjouissante qui se concrétise par une augmentation du chiffre d'affaires net des services facturés. Ce dernier atteint le montant de Euros 981'131 contre Euros 1'375'109 pour l'intégralité de l'exercice 2005. Il en résulte un bénéfice net de Euros 33'257 sur six mois contre une perte de Euros 15'147 pour l'exercice précédent. Les fonds propres atteignent aujourd'hui Euros 2'721'418, soit environ CHF 4'245'000 en prenant un taux de conversion de 1,56  CHF/Euro. Le second semestre devrait voir se concrétiser une activité soutenue qui, si les taux d'intérêt ne poursuivent pas leur progression, devrait permettre d'atteindre un résultat d'exploitation particulièrement positif.
 
CI Com SA
 
L'activité d'une société à caractère holding se reflète principalement par les dividendes que ses filiales sont susceptibles de lui verser. Il n'en est malheureusement rien pour l'instant. Le Conseil d'Administration, compte tenu du travail effectué pour la gestion de la société, réfléchit à l'opportunité de transformer la société holding afin de lui permettre de facturer des « management fees » ce qui serait parfaitement compatible. Ceci a bien entendu un impact fiscal, mais il est bon de considérer le travail effectué pour la gestion des filiales, travail devant être rémunéré par celles-ci, dans des conditions normales.
 
Les comptes consolidés après retraitement IFRS, font apparaître une perte nette de CHF 238'517.00. Ces charges proviennent essentiellement des coûts de mise en oeuvre des normes IFRS, qui, pour des sociétés relevant de difficultés ou encore en phase de restructuration, ne peuvent qu'aggraver le résultat du compte d'exploitation. C'est ce qui s'est passé dans le cas présent, les frais n'étant que des frais de conseils et d'audit, nécessaires, mais non compatibles avec la dimension actuelle de la société CI Com SA. Le « fil rouge » seul, c'est-à-dire une activité permettant de croire à nouveau à une croissance de l'entreprise, peut justifier de telles dépenses de gestion. Le Conseil d'Administration est aujourd'hui relativement optimiste pour la mise en application d'un tel concept.
 
La présentation des comptes est basée sur les normes RPC - IFRS, conformes à la réglementation en vigueur.
 
 
 

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Rapport du 1er semestre 2006