Marché locatif d'Ottawa en octobre 2014


OTTAWA, ONTARIO--(Marketwired - 16 déc. 2014) - Le taux d'inoccupation moyen des appartements locatifs(1) dans la région métropolitaine de recensement (RMR) d'Ottawa se situait à 2,6 % en octobre 2014, un taux plus bas que celui de 2,9 % enregistré en octobre 2013. C'est ce que révèlent les résultats de l'Enquête sur les logements locatifs (ELL) de l'automne diffusés aujourd'hui par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).

« Le taux d'inoccupation a baissé cette année car d'éventuels accédants à la propriété sont demeurés locataires, en raison du repli de l'emploi chez les 25 à 44 ans. Un nombre important d'immigrants et une robuste demande de logements locatifs hors campus de la part des étudiants ont produit un resserrement additionnel du marché locatif », a déclaré Sandra Perez Torres, analyste principale de marché pour l'Est et le Nord de l'Ontario.

Dans l'échantillon d'immeubles commun aux enquêtes de 2013 et de 2014(2), le loyer moyen des appartements de deux chambres n'a pas changé. La plus forte hausse, soit 1,4 %, a été enregistrée dans la catégorie des logements de trois chambres, où le loyer moyen avait progressé de 1,9 % en octobre 2013.

Les taux d'inoccupation des appartements ont diminué par rapport à 2013 dans la plupart des zones d'Ottawa. Les taux d'inoccupation les plus élevés ont été enregistrés dans la catégorie des logements de trois chambres à Nepean et dans celle des logements d'une chambre dans l'Ouest d'Ottawa-zones environnantes. Le taux le plus bas a été enregistré à New Edinburgh-Manorpark-Overbrook dans la catégorie des studios. Cette zone est populaire chez les jeunes d'Ottawa, en raison de sa proximité du centre-ville.

Le nombre de copropriétés qui se sont ajoutées à l'univers locatif a ralenti cette année dans la RMR d'Ottawa : il y en a eu 475, contre 1 254 l'an dernier. Le taux d'inoccupation des copropriétés offerts en location s'est aussi resserré, puisqu'il est passé de 3,6 % en 2013 à 1,7 % cette année. Les appartements en copropriété offerts en location ont un léger avantage sur les unités locatives traditionnelles parce qu'ils offrent généralement plus de commodités. Le loyer moyen des copropriétés locatives de deux chambres est presque égal au loyer moyen des appartements locatifs traditionnels de même taille construits après 2005. Le loyer moyen de ces deux types d'appartements est presque égal, de sorte que la demande s'est déplacée vers les appartements en copropriété.

La SCHL reconnaît la nécessité de combler les lacunes dans l'information sur le marché canadien de l'habitation. Pour répondre à la demande en ce sens, pour la toute première fois, dans le cadre de son Enquête, la SCHL a demandé aux gestionnaires immobiliers de fournir de l'information sur le nombre total d'appartements en copropriété qui appartiennent à des investisseurs dont la résidence permanente est à l'extérieur du Canada. Ainsi, des données sur les investissements étrangers dans le marché des copropriétés ont été recueillies dans 11 régions métropolitaines de recensement (RMR) du Canada, soit Vancouver, Victoria, Calgary, Edmonton, Regina, Saskatoon, Winnipeg, Toronto, Ottawa, Montréal et Québec.

Selon les réponses obtenues à la nouvelle question d'enquête, le pourcentage de copropriétés appartenant à des investisseurs étrangers est de : 1,1 % à Victoria, 2,3 % à Vancouver, 0,2 % à Calgary, 0,1 % à Edmonton, 0,3 % à Saskatoon, 0,1 % Regina, 0,1 % Winnipeg, 2,4 % à Toronto, 0,7 % à Ottawa, 1,5 % à Montréal et 0,6 % à Québec. Pour ce qui est de leur emplacement, les copropriétés appartenant à des investisseurs étrangers sont concentrées dans le centre-ville des régions métropolitaines du Canada ayant les plus grands marchés locatifs (Montréal, Toronto et Vancouver). (Consultez la page 5 du rapport pour en savoir davantage.)

Pour consulter les données sur le marché locatif, en français ou en anglais, veuillez cliquer sur le lien suivant :

Rapports sur le marché locatif - RMR.

En tant qu'autorité en matière d'habitation au Canada, la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) contribue à la stabilité du marché de l'habitation et du système financier, vient en aide aux Canadiens dans le besoin et fournit des résultats de recherches et des conseils objectifs aux gouvernements, aux consommateurs et au secteur de l'habitation du Canada.

Suivez la SCHL sur Twitter @SCHL_ca.

Données supplémentaires disponibles sur demande.

(Also available in English)

(1) L'Enquête sur les logements locatifs porte sur les immeubles d'initiative privée comptant au moins trois logements locatifs.

(2) Comparer, d'année en année, les loyers moyens des logements neufs et existants confondus peut mener à des conclusions légèrement trompeuses, car les unités neuves ont tendance à se louer plus cher que celles de construction moins récente. En excluant les immeubles neufs pour ne garder que les immeubles existants qu'ont en commun les univers des enquêtes d'octobre 2013 et d'octobre 2014, il est possible de se faire une meilleure idée de l'augmentation réelle qu'ont subie les locataires.

Un tableau est disponible à l'adresse suivante :

http://media3.marketwire.com/docs/OT_fra1215.pdf

Renseignements:

Centre d'analyse de marché
Sandra Perez Torres, analyste principale de marché
613-748-5120
sperezto@schl.ca

Relations avec les médias
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