Rogers Sugar Inc. : Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2015

Malgré une baisse du volume, le BAII ajusté et la marge brute ajustée du trimestre et depuis le début de l'exercice affichent une hausse par rapport à ceux de l'exercice précédent


MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 30 avril 2015) - Rogers Sugar Inc. (TSX:RSI)

Message aux actionnaires : Au nom du conseil d'administration, je suis heureux de présenter les résultats financiers intermédiaires consolidés résumés non audités de Rogers Sugar Inc. (la « Société ») pour le trimestre et le semestre clos le 28 mars 2015.

Le volume du deuxième trimestre de l'exercice 2015 a atteint 152 579 tonnes métriques, par rapport à 154 862 tonnes métriques au trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit une baisse d'environ 2 300 tonnes métriques. Le volume depuis l'ouverture de l'exercice s'est établi à 305 187 tonnes métriques, soit une baisse de quelque 11 900 tonnes métriques comparativement à celui de l'exercice précédent. Le volume des produits industriels a augmenté d'environ 1 400 tonnes métriques pour le trimestre et il a baissé d'environ 2 600 tonnes métriques depuis l'ouverture de l'exercice en raison du calendrier de livraison. Au deuxième trimestre de 2015, le volume des ventes à la consommation a diminué d'environ 3 800 tonnes métriques en raison du calendrier des ententes auprès de clients importants, soit une nouvelle entente pluriannuelle étant entrée en vigueur le 1er janvier 2014 et une autre entente avec un client important ayant pris fin le 31 mars 2014. Depuis l'ouverture de l'exercice, le volume des ventes à la consommation a diminué d'environ 5 500 tonnes métriques en raison du calendrier des ententes, comme il a été mentionné plus haut, et du calendrier des promotions à l'intention des clients de détail. Le volume des produits liquides a reculé pour le trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice d'environ 2 100 tonnes métriques et 5 700 tonnes métriques, respectivement. Au premier semestre de l'exercice 2014, la Société avait bénéficié d'un volume supplémentaire aux termes d'un contrat d'un an établi avec un client de l'Ouest canadien acquéreur de succédanés à base de sirop de maïs à haute teneur en fructose (« SMHTF »), qui a pris fin en mars 2014. Enfin, le volume des ventes à l'exportation a augmenté d'environ 2 200 tonnes métriques et 1 900 tonnes métriques pour le trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice, respectivement, en raison du calendrier des livraisons à des clients d'exportation aux termes des contingents canadiens et des contingents mondiaux.

Compte tenu de l'évaluation à la valeur de marché de l'ensemble des instruments financiers dérivés et des dérivés incorporés dans des instruments non financiers à la clôture de chaque période de présentation de l'information financière, notre résultat comptable ne donne pas une représentation complète des facteurs et des tendances qui influent sur l'entreprise. Comme pour les périodes antérieures, nous avons par conséquent calculé la marge brute ajustée et le bénéfice ajusté, qui rendent compte de la performance de la Société durant la période visée sans tenir compte de l'incidence de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et des dérivés incorporés dans des instruments non financiers. Le bénéfice avant les intérêts et la charge d'impôt sur le résultat (« BAII ») comprend un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 1,3 million de dollars pour le deuxième trimestre et une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché depuis le début de l'exercice de 0,6 million de dollars, le premier ayant été déduit et le second, ajouté aux fins du calcul du BAII ajusté et de la marge brute ajustée.

La marge brute ajustée a augmenté d'environ 0,7 million de dollars par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent, pour s'établir à 17,1 millions de dollars. Pour un deuxième trimestre d'affilée, une réduction d'environ 2,7 millions de dollars des charges d'exploitation a plus que compensé le recul de la marge brute ajustée attribuable à une diminution du volume des ventes. La marge brute ajustée par tonne métrique s'est établie à 111,88 $, contre 105,78 $ pour le deuxième trimestre de l'exercice 2014, ce qui correspond à une hausse de 6,10 $. Cette hausse de la marge brute ajustée par tonne métrique s'explique par la réduction des charges d'exploitation. Au cours du deuxième trimestre de 2015, la Société a profité d'économies d'environ 2,5 millions de dollars au chapitre des coûts énergétiques en raison du recul des prix du gaz naturel et de la conversion d'un contrat interruptible d'approvisionnement en gaz à l'exercice 2014 en un contrat ferme d'approvisionnement en gaz pour la raffinerie de Montréal pour l'exercice en cours. En outre, les abolitions de postes survenues en 2014 à la raffinerie de Montréal se sont traduites par une diminution des coûts de main-d'œuvre d'environ 1,6 million de dollars pour le deuxième trimestre par rapport aux coûts enregistrés pour le même trimestre de l'exercice précédent. Ces économies ont été en partie contrebalancées par une diminution de la marge brute ajustée en raison d'une baisse du volume des ventes et d'une hausse des charges d'exploitation découlant de la faible performance d'exploitation de la raffinerie de Vancouver et de l'usine de sucre de betterave de Taber en raison principalement de la détérioration des betteraves.

Malgré la baisse enregistrée au chapitre des volumes, la marge brute ajustée s'est établie à 42,4 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, ce qui correspond à une hausse d'environ 1,2 million de dollars par rapport à la même période de l'exercice précédent. La marge brute ajustée s'est établie à 138,92 $ par tonne contre 129,80 $ par tonne, ce qui correspond à une augmentation de 9,12 $ par tonne métrique. L'augmentation de la marge brute ajustée par tonne découle principalement de la baisse des coûts énergétiques et des coûts liés à la main d'œuvre d'environ 3,3 millions de dollars et 2,9 millions de dollars, respectivement, laquelle a été en partie contrebalancée par une marge brute ajustée moins élevée en raison de la baisse du volume des ventes et d'une hausse des charges d'exploitation à Vancouver et à Taber au deuxième trimestre de l'exercice en cours comme il est mentionné plus haut.

Les charges administratives et de vente ont diminué de 0,4 million de dollars par rapport au deuxième trimestre de 2014 en raison du calendrier des charges. Depuis l'ouverture de l'exercice, les charges administratives et de vente ont augmenté de 0,4 million de dollars par rapport à la même période de l'exercice précédent, principalement en raison de l'augmentation des honoraires de consultation engagés au premier trimestre de 2015 à l'égard de l'analyse d'amélioration de la productivité à la raffinerie de Montréal.

Les frais de distribution ont diminué de 0,4 million de dollars tant pour le trimestre à l'étude que depuis l'ouverture de l'exercice comparativement à l'exercice précédent, en raison de la hausse des frais de stockage et de coûts ponctuels liés à la surestarie engagés au dernier exercice.

En conséquence, le BAII ajusté s'est établi à 9,9 millions de dollars pour le deuxième trimestre de 2015 contre 8,4 millions de dollars pour le même trimestre de l'exercice précédent, et à 27,6 millions de dollars pour l'exercice à ce jour comparativement à 26,3 millions de dollars pour la même période de l'exercice précédent.

Les flux de trésorerie disponibles ont augmenté de 2,2 millions de dollars par rapport à ceux du trimestre correspondant de l'exercice 2014 et de 3,5 millions de dollars par rapport à ceux du premier semestre de l'exercice 2014. L'augmentation au cours du trimestre à l'étude est attribuable à une baisse des cotisations aux régimes de retraite de 3,3 millions de dollars, à une diminution de l'impôt sur le résultat payé de 0,7 million de dollars et à une entrée de trésorerie liée à l'émission d'actions ordinaires, comparativement au rachat d'actions ordinaires au cours du trimestre correspondant de l'exercice 2014. Ces écarts favorables ont été contrebalancés par une hausse des dépenses nettes en immobilisations de 1,9 million de dollars. Les cotisations aux régimes de retraite depuis le début de l'exercice ont diminué de 3,6 millions de dollars par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. De plus, la baisse de l'impôt sur le résultat payé de 2,7 millions de dollars a été compensée en partie par une hausse des dépenses nettes en immobilisations de 2,4 millions de dollars et une hausse des intérêts payés de 0,3 million de dollars.

Par suite des abolitions de postes à la raffinerie de Montréal en septembre 2014, la Société s'attend à réaliser des économies au titre du coût de la main-d'œuvre d'environ 5,0 millions de dollars au cours de l'exercice 2015 comparativement au coût de l'exercice 2014.

Les économies réalisées au titre du coût de la main-d'œuvre ainsi que celles réalisées depuis le début de l'exercice au chapitre des coûts énergétiques devraient être annulées, dans l'ensemble, par une diminution de la marge brute ajustée découlant de la diminution des volumes de vente. Par ailleurs, la Société a bénéficié, lors de l'exercice 2014, d'un profit de 1,9 million de dollars attribuable à la réception anticipée, en comparaison de nos besoins, d'une cargaison de sucre brut afin de profiter des écarts favorables des contrats à terme normalisés sur le cours n° 11 du marché mondial du sucre, ce qui ne devrait pas se reproduire au cours de l'exercice 2015.

Les charges administratives et de vente pour l'exercice 2015 devraient diminuer par suite d'événements ponctuels survenus au cours de l'exercice 2014. L'analyse d'amélioration de la productivité à la raffinerie de Montréal avait entraîné un ajout d'honoraires de consultation et d'indemnités de départ. De plus s'était ajoutée, au cours de l'exercice 2014, la comptabilisation d'une charge de retraite hors trésorerie supplémentaire à cause de la terminaison d'un régime de retraite à prestations définies.

Aucune entente n'a encore été conclue avec les représentants des producteurs de betteraves de l'Alberta. Des discussions ont cependant cours en vue d'en arriver à une entente d'ici les prochains dix jours. S'il s'avérait qu'il n'y ait pas d'entente de conclue pour la récolte de la prochaine année, les clients approvisionnés depuis Taber seraient alors desservis à partir des inventaires restant de la récolte de cette année et depuis la raffinerie de Vancouver qui offre des capacités additionnelles de production.

AU NOM DU CONSEIL D'ADMINISTRATION,
(Signé)
Stuart Belkin, président du conseil d'administration
Montréal (Québec) - Le 30 avril 2015

RAPPORT DE GESTION

Le présent rapport de gestion daté du 30 avril 2015 de Rogers Sugar Inc. (« Rogers ») devrait être lu conjointement avec les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités et les notes y afférentes pour la période close le 28 mars 2015, ainsi qu'avec les états financiers consolidés audités et le rapport de gestion de l'exercice clos le 27 septembre 2014. Les états financiers intermédiaires consolidés résumés trimestriels et les montants indiqués dans le présent rapport de gestion n'ont été ni examinés ni audités par nos auditeurs externes.

La direction est responsable de la préparation du présent rapport de gestion, lequel a été examiné et approuvé par le comité d'audit et par le conseil d'administration de Rogers.

Mesures non conformes aux PCGR

Lors de l'analyse de nos résultats, en plus des mesures financières calculées et présentées conformément aux PCGR, nous recourons également à un certain nombre de mesures financières non conformes aux PCGR. Par mesure financière non conforme aux PCGR, on entend une mesure numérique de la performance, de la situation financière ou des flux de trésorerie historiques d'une société qui exclut (inclut) des montants, ou fait l'objet d'ajustements ayant pour effet d'exclure (d'inclure) des montants, qui sont inclus (exclus) dans la plupart des mesures directement comparables calculées et présentées conformément aux PCGR. Les mesures financières non conformes aux PCGR ne faisant pas l'objet d'une définition normalisée, il pourrait donc être impossible de les comparer avec les mesures financières non conformes aux PCGR présentées par d'autres sociétés exerçant les mêmes activités ou des activités similaires. Les investisseurs sont priés de lire intégralement nos états financiers consolidés ainsi que nos rapports mis à la disposition du public, et de ne pas se fier à une seule mesure financière.

Nous utilisons ces mesures financières non conformes aux PCGR à titre de complément de nos résultats présentés en vertu des PCGR. Elles permettent de présenter nos activités sous un angle différent et, conjuguées à nos résultats formulés en vertu des PCGR et aux rapprochements avec les mesures financières correspondantes conformes aux PCGR, elles font ressortir de manière plus nette les facteurs et tendances touchant nos activités.

Dans le présent rapport de gestion, nous traitons des mesures financières non conformes aux PCGR, en décrivant notamment les raisons pour lesquelles nous estimons que ces mesures fournissent des renseignements utiles sur notre situation financière, nos résultats d'exploitation et nos flux de trésorerie, le cas échéant, et, dans la mesure où cela est important, les autres fins visées par le recours à ces mesures. Les rapprochements des mesures financières non conformes aux PCGR et des mesures financières conformes aux PCGR les plus directement comparables sont présentés dans le présent rapport de gestion.

Énoncés prospectifs

Le présent rapport comporte des énoncés prospectifs qui reflètent les prévisions actuelles de Rogers et de Lantic Inc. (collectivement, la « Société ») à l'égard de la performance et d'événements futurs. L'utilisation de termes comme « pouvoir », « devoir », « anticiper », « avoir l'intention de », « prévoir », « planifier », « croire » et d'autres expressions semblables vise à signaler des énoncés prospectifs. Ces énoncés comportent des risques et des incertitudes, connus ou inconnus, et d'autres facteurs susceptibles de faire en sorte que les résultats réels ou les événements pourraient différer sensiblement des attentes exprimées dans les énoncés prospectifs. Sans prétendre en faire la liste complète, la Société prévient les investisseurs que les énoncés portant sur les sujets suivants sont des énoncés prospectifs ou sont susceptibles d'en être : les prix futurs du sucre brut, le prix du gaz naturel, l'ouverture de contingents spéciaux de sucre raffiné aux États-Unis, les prévisions sur la production de betteraves à sucre, la situation à l'égard des contrats de travail et des négociations collectives, le niveau de ses dividendes futurs et l'état d'avancement des réglementations et des enquêtes gouvernementales. Les énoncés prospectifs sont fondés sur des estimations faites et des hypothèses posées par la Société en fonction de son expérience et de sa perception des tendances passées, de la conjoncture et d'événements futurs prévus, ainsi que sur d'autres facteurs que la Société a jugés pertinents et raisonnables dans les circonstances, mais rien ne garantit que ces estimations et ces hypothèses s'avéreront exactes. Cela pourrait faire en sorte que la performance et les résultats réels diffèrent de façon importante de ceux qui sont indiqués dans les énoncés prospectifs, des résultats passés ou des attentes au cours de la période considérée.

Des renseignements supplémentaires sur la Société, y compris la notice annuelle, les rapports trimestriels et annuels ainsi que d'autres informations complémentaires, sont disponibles sur le site Web de SEDAR au www.sedar.com.

Contrôles internes de communication de l'information

Conformément au Règlement 52-109 sur l'attestation de l'information présentée dans les documents intermédiaires des émetteurs, le chef de la direction et la vice-présidente, finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, des contrôles et procédures de communication de l'information.

En outre, le chef de la direction et la vice-présidente, finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, un processus de contrôle interne à l'égard de l'information financière (le « CIIF ») afin de fournir une assurance raisonnable à l'égard de la fiabilité de l'information financière et de l'établissement des états financiers aux fins de publication de l'information financière.

Le chef de la direction et la vice-présidente, finances ont évalué les modifications apportées au processus de CIIF de la Société au cours du trimestre clos le 28 mars 2015 afin de déterminer si elles ont eu, ou pourraient raisonnablement avoir, des répercussions importantes sur ce processus. Aucun changement de ce genre n'a été décelé lors de leur évaluation.

Résultats d'exploitation

Résultats consolidés Trimestres clos les Semestres clos les
(en milliers de dollars, sauf pour le volume
et les données par action)
28 mars
2015
(non audité)
29 mars
2014
(non audité)
28 mars
2015
(non audité)
29 mars
2014
(non audité)
Volume (tonnes métriques) 152 579 154 862 305 187 317 120
Produits 127 120 $ 127 299 $ 255 846 $ 264 175 $
Marge brute 18 402 33 206 41 766 59 509
Charges administratives et de vente 5 087 5 482 10 575 10 214
Frais de distribution 2 106 2 498 4 222 4 644
Bénéfice avant les intérêts et la charge d'impôt sur le résultat (BAII) 11 209 $ 25 226 $ 26 969 $ 44 651 $
Charges financières nettes 3 401 2 843 6 361 5 389
Charge d'impôt sur le résultat 2 041 5 658 5 426 10 021
Bénéfice net 5 767 $ 16 725 $ 15 182 $ 29 241 $
Bénéfice net par action - de base 0,06 $ 0,18 $ 0,16 $ 0,31 $

Dans le cours normal de ses activités, la Société a recours à des instruments financiers dérivés sous forme de contrats à terme normalisés sur le sucre, de contrats de change à terme, de contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et de swaps de taux d'intérêt. La Société vend du sucre raffiné en dollars américains à certains clients. Ces contrats de vente sont considérés comme comportant un dérivé incorporé si la monnaie fonctionnelle du client n'est pas le dollar américain, le dérivé incorporé étant la monnaie d'origine de l'opération, c'est-à-dire le dollar américain. Les instruments financiers dérivés et les dérivés incorporés sont évalués à la valeur de marché à chaque date de clôture, le montant des profits ou pertes latents étant imputé à l'état intermédiaire consolidé résumé non audité du résultat net, et un montant correspondant et compensatoire étant porté à l'état consolidé résumé non audité de la situation financière.

La direction estime que les résultats financiers de la Société lui sont plus utiles ainsi qu'aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées lorsqu'ils sont présentés après ajustement pour tenir compte des profits ou des pertes découlant des instruments financiers dérivés et des dérivés incorporés. Ces résultats financiers ajustés apportent une compréhension plus complète des facteurs et des tendances susceptibles d'influer sur l'entreprise. Cette évaluation n'est pas conforme aux PCGR.

La direction utilise les résultats ajustés non conformes aux PCGR de la Société exploitante pour mesurer et évaluer la performance de l'entreprise au moyen de sa marge brute ajustée, de son BAII ajusté et de son bénéfice net ajusté. Elle estime en outre que ces mesures sont importantes pour les investisseurs et pour les parties qui évaluent la performance de la Société à la lumière des résultats antérieurs de cette dernière. La direction a également recours à la marge brute ajustée, au BAII ajusté et au bénéfice net ajusté lorsqu'elle discute des résultats avec le conseil d'administration, les analystes, les investisseurs, les banques et d'autres parties intéressées.

Les résultats d'exploitation devraient donc être ajustés en fonction de ce qui suit :

Bénéfice (perte) Trimestres clos les Semestres clos les
(en milliers) 28 mars
2015
(non audité)
29 mars
2014
(non audité)
28 mars
2015
(non audité)
29 mars
2014
(non audité)
Ajustement à la valeur de marché (sauf le swap de taux d'intérêt) 80 $ 14 550 $ (1 919 ) $ 8 703 $
Cumul des écarts temporaires 1 251 2 274 1 289 9 645
Ajustement total du coût des ventes 1 331 $ 16 824 $ (630 ) $ 18 348 $

Les prix du gaz naturel ont reculé depuis l'ouverture de l'exercice, ce qui a donné lieu à une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 4,2 millions de dollars et de 8,2 millions de dollars pour le trimestre et pour l'exercice à ce jour, respectivement. Ceci se compare à un profit de 2,0 millions de dollars lié à l'évaluation à la valeur de marché pour le deuxième trimestre de 2014 et à un profit de 1,8 million de dollars pour le premier semestre de l'exercice précédent. Le dollar américain s'est apprécié depuis l'ouverture de l'exercice et les contrats de change à terme et les dérivés incorporés, sur lesquels la fluctuation des taux de change a une incidence, ont permis de réaliser un profit combiné lié à l'évaluation à la valeur de marché de 5,7 millions de dollars pour le trimestre à l'étude comparativement à un profit de 1,7 million de dollars pour le même trimestre de l'exercice précédent. Pour l'exercice à ce jour, un profit de 7,5 millions de dollars lié à l'évaluation à la valeur de marché a été comptabilisé pour l'exercice 2015, comparativement à un profit de 3,9 millions de dollars en 2014. Par ailleurs, la fluctuation du prix du sucre brut s'est traduite par une perte de 1,5 million de dollars pour le trimestre à l'étude alors qu'un profit de 10,8 millions de dollars avait été comptabilisé pour le même trimestre de l'exercice précédent. Pour l'exercice à ce jour, une perte de 1,2 million de dollars liée à l'évaluation à la valeur de marché a été comptabilisée, contre un profit de 3,0 millions de dollars pour l'exercice 2014.

Le cumul des écarts temporaires découle du fait que la Société ne constate les profits et pertes liés à l'évaluation à la valeur de marché qu'au moment de la vente de sucre à un client ou de la consommation du gaz naturel. Les profits et pertes sur les transactions de sucre et les opérations de change sur papier connexes sont largement compensés par les profits et pertes correspondants sur les transactions physiques, c'est-à-dire les contrats de vente et d'achat conclus avec les clients et les fournisseurs. Cet ajustement est ajouté aux résultats liés à l'évaluation à la valeur de marché pour obtenir l'ajustement total du coût des ventes. Pour le deuxième trimestre de l'exercice en cours, l'ajustement total du coût des ventes s'est traduit par un profit de 1,3 million de dollars qui doit être déduit des résultats d'exploitation consolidés, comparativement à un profit de 16,8 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Depuis le début de l'exercice à l'étude, l'ajustement total du coût des ventes s'est traduit par une perte de 0,6 million de dollars qui doit être ajoutée aux résultats d'exploitation consolidés, comparativement à un profit de 18,3 millions de dollars à porter en réduction des résultats d'exploitation consolidés pour la même période de l'exercice précédent.

De plus, la Société a inscrit, dans la charge d'intérêts liés à des éléments à court terme, une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 0,8 million de dollars et de 1,0 million de dollars pour le trimestre à l'étude et pour l'exercice à ce jour, respectivement, par rapport à une perte de 0,3 million de dollars et à une perte de 0,4 million de dollars pour les mêmes périodes de l'exercice précédent, et ce, au titre de l'évaluation à la valeur de marché des swaps de taux d'intérêt.

Le tableau qui suit présente les résultats consolidés ajustés (non conformes aux PCGR) compte non tenu de l'ajustement à la valeur de marché susmentionné :

Résultats consolidés Trimestres clos les Semestres clos les
(en milliers de dollars,
sauf les données par actions)
28 mars
2015
(non audité)
29 mars
2014
(non audité)
28 mars
2015
(non audité)
29 mars
2014
(non audité)
Marge brute selon les états financiers 18 402 $ 33 206 $ 41 766 $ 59 509 $
Ajustement selon les éléments ci-dessus (1 331 ) (16 824 ) 630 (18 348 )
Marge brute ajustée 17 071 16 382 42 396 41 161
BAII selon les états financiers 11 209 25 226 26 969 44 651
Ajustement selon les éléments ci-dessus (1 331 ) (16 824 ) 630 (18 348 )
BAII ajusté 9 878 8 402 27 599 26 303
Bénéfice net selon les états financiers 5 767 16 725 15 182 29 241
Ajustement du coût des ventes selon les éléments ci-dessus (1 331 ) (16 824 ) 630 (18 348 )
Ajustement à la valeur de marché des charges financières 836 338 1 042 404
Impôt différé sur les ajustements ci-dessus 128 4 287 (650 ) 4 632
Bénéfice net ajusté 5 400 $ 4 526 $ 16 204 $ 15 929 $
Bénéfice net par action de base, selon les états financiers 0,06 $ 0,18 $ 0,16 $ 0,31 $
Ajustement au titre des éléments ci-dessus - (0,13 ) 0,01 (0,14 )
Bénéfice net ajusté par action de base 0,06 $ 0,05 $ 0,17 $ 0,17 $

Le volume du deuxième trimestre de l'exercice 2015 a atteint 152 579 tonnes métriques, par rapport à 154 862 tonnes métriques au trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit une baisse d'environ 2 300 tonnes métriques. Le volume depuis l'ouverture de l'exercice s'est établi à 305 187 tonnes métriques, soit une baisse de quelque 11 900 tonnes métriques comparativement à celui de l'exercice précédent. Le volume des produits industriels a augmenté d'environ 1 400 tonnes métriques pour le trimestre et il a baissé d'environ 2 600 tonnes métriques depuis l'ouverture de l'exercice en raison du calendrier de livraison. Au deuxième trimestre de 2015, le volume des ventes à la consommation a diminué d'environ 3 800 tonnes métriques en raison du calendrier des ententes auprès de clients importants, soit une nouvelle entente pluriannuelle étant entrée en vigueur le 1er janvier 2014 et une autre entente avec un client important ayant pris fin le 31 mars 2014. Depuis l'ouverture de l'exercice, le volume des ventes à la consommation a diminué d'environ 5 500 tonnes métriques en raison du calendrier des ententes, comme il a été mentionné plus haut, et du calendrier des promotions à l'intention des clients de détail. Le volume des produits liquides a reculé pour le trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice d'environ 2 100 tonnes métriques et 5 700 tonnes métriques, respectivement. Au premier semestre de l'exercice 2014, la Société avait bénéficié d'un volume supplémentaire aux termes d'un contrat d'un an établi avec un client de l'Ouest canadien acquéreur de succédanés à base de sirop de maïs à haute teneur en fructose (« SMHTF »), qui a pris fin en mars 2014. Enfin, le volume des ventes à l'exportation a augmenté d'environ 2 200 tonnes métriques et 1 900 tonnes métriques pour le trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice, respectivement, en raison du calendrier des livraisons à des clients d'exportation aux termes des contingents canadiens et des contingents mondiaux.

Les produits du trimestre sont comparables à ceux du trimestre correspondant de l'exercice précédent. Les produits depuis l'ouverture de l'exercice ont diminué par rapport à ceux de la même période de 2014 en raison de la baisse des volumes de ventes pour le premier semestre de l'exercice, conjuguée à la baisse de la valeur moyenne des prix du sucre brut à ce jour en 2015.

Comme il a déjà été mentionné, la marge brute de 18,4 millions de dollars du trimestre et celle de 41,8 millions de dollars pour l'exercice à ce jour ne reflètent pas la marge de la Société d'un point de vue économique, car pour le trimestre à l'étude, elle inclut un gain de 1,3 million de dollars lié à l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, comme il est expliqué précédemment, et celle du premier semestre de l'exercice 2015 inclut une perte de 0,6 million de dollars. Nous commenterons donc les résultats de la marge brute ajustée.

La marge brute ajustée a augmenté d'environ 0,7 million de dollars par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent, pour s'établir à 17,1 millions de dollars. Pour un deuxième trimestre d'affilée, une réduction d'environ 2,7 millions de dollars des charges d'exploitation a plus que compensé le recul de la marge brute ajustée attribuable à une diminution du volume des ventes. La marge brute ajustée par tonne métrique s'est établie à 111,88 $, contre 105,78 $ pour le deuxième trimestre de l'exercice 2014, ce qui correspond à une hausse de 6,10 $. Cette hausse de la marge brute ajustée par tonne métrique s'explique par la réduction des charges d'exploitation. Au cours du deuxième trimestre de 2015, la Société a profité d'économies d'environ 2,5 millions de dollars au chapitre des coûts énergétiques en raison du recul des prix du gaz naturel et de la conversion d'un contrat interruptible d'approvisionnement en gaz à l'exercice 2014 en un contrat ferme d'approvisionnement en gaz pour la raffinerie de Montréal pour l'exercice en cours. En outre, les abolitions de postes survenues en 2014 à la raffinerie de Montréal se sont traduites par une diminution des coûts de main-d'œuvre d'environ 1,6 million de dollars pour le deuxième trimestre par rapport aux coûts enregistrés pour le même trimestre de l'exercice précédent. Ces économies ont été en partie contrebalancées par une diminution de la marge brute ajustée en raison d'une baisse du volume des ventes et d'une hausse des charges d'exploitation découlant de la faible performance d'exploitation de la raffinerie de Vancouver et de l'usine de sucre de betterave de Taber en raison principalement de la détérioration des betteraves.

Malgré la baisse enregistrée au chapitre des volumes, la marge brute ajustée s'est établie à 42,4 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, ce qui correspond à une hausse d'environ 1,2 million de dollars par rapport à la même période de l'exercice précédent. La marge brute ajustée s'est établie à 138,92 $ par tonne contre 129,80 $ par tonne, ce qui correspond à une augmentation de 9,12 $ par tonne métrique. L'augmentation de la marge brute ajustée par tonne découle principalement de la baisse des coûts énergétiques et des coûts liés à la main d'œuvre d'environ 3,3 millions de dollars et 2,9 millions de dollars, respectivement, laquelle a été en partie contrebalancée par une marge brute ajustée moins élevée en raison de la baisse du volume des ventes et d'une hausse des charges d'exploitation à Vancouver et à Taber au deuxième trimestre de l'exercice en cours comme il est mentionné plus haut.

Les charges administratives et de vente ont diminué de 0,4 million de dollars par rapport au deuxième trimestre de 2014 en raison du calendrier des charges. Depuis l'ouverture de l'exercice, les charges administratives et de vente ont augmenté de 0,4 million de dollars par rapport à la même période de l'exercice précédent, principalement en raison de l'augmentation des honoraires de consultation engagés au premier trimestre de 2015 à l'égard de l'analyse d'amélioration de la productivité à la raffinerie de Montréal.

Les frais de distribution ont diminué de 0,4 million de dollars tant pour le trimestre à l'étude que depuis l'ouverture de l'exercice comparativement à l'exercice précédent, en raison de la hausse des frais de stockage et de coûts ponctuels liés à la surestarie engagés au dernier exercice.

En conséquence, le BAII ajusté s'est établi à 9,9 millions de dollars pour le deuxième trimestre de 2015 contre 8,4 millions de dollars pour le même trimestre de l'exercice précédent, et à 27,6 millions de dollars pour l'exercice à ce jour comparativement à 26,3 millions de dollars pour la même période de l'exercice précédent.

Les charges financières tiennent compte d'une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché des swaps de taux d'intérêt de 0,8 million de dollars pour le trimestre à l'étude et de 1,0 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, en regard d'une perte de 0,3 million de dollars et de 0,4 million de dollars à ce titre, respectivement, pour les périodes correspondantes de 2014. Compte non tenu des ajustements à la valeur de marché susmentionnés, les charges financières du trimestre à l'étude et depuis l'ouverture de l'exercice ont été supérieures de 0,1 million de dollars et de 0,3 million de dollars, respectivement, à celles du trimestre et du semestre correspondants de l'exercice 2014 en raison d'une augmentation des emprunts du fait d'un accroissement des stocks lié au calendrier.

La charge d'impôt sur le résultat comprend une charge d'impôt différé de 0,1 million de dollars pour le trimestre et des produits d'impôt différé de 0,7 million de dollars pour l'exercice à ce jour au titre de l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché, en regard d'une charge de 4,3 millions de dollars pour le trimestre et d'une charge de 4,6 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice en ce qui a trait aux périodes correspondantes de l'exercice précédent. Sur une base ajustée, la charge d'impôt sur le résultat s'est chiffrée à environ 1,9 million de dollars pour le trimestre et à 6,1 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, comparativement à des charges de 1,4 million de dollars et de 5,4 millions de dollars pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. L'augmentation enregistrée pour le trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice est principalement attribuable à la hausse du bénéfice ajusté avant impôt.

Tableau des résultats trimestriels

Le tableau qui suit présente de l'information financière choisie provenant des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités et des mesures financières non conformes aux PCGR de la Société pour les huit derniers trimestres :

2015
(non audité)
2014
(non audité)
2013
(non audité)
(en milliers de dollars, sauf pour le volume, le taux de la marge et les données par action)
T2

T1

T4

T3

T2

T1

T4

T3
Volume ™ 152 579 152 608 170 767 158 489 154 862 162 258 176 641 165 304
Produits 127 120 128 726 139 688 128 432 127 299 136 876 145 840 138 403
Marge brute 18 402 23 364 15 077 8 353 33 206 26 303 17 330 14 402
BAII 11 209 15 760 3 706 1 477 25 226 19 425 11 739 7 558
Bénéfice net (perte nette) 5 767 9 415 874 (886 ) 16 725 12 516 6 509 3 802
Marge brute par TM 120,61 153,10 88,29 52,70 214,42 162,11 98,11 87,12
Par action
Bénéfice net (perte nette)
De base 0,06 0,10 0,01 (0,01 ) 0,18 0,13 0,07 0,04
Dilué (e) 0,06 0,10 0,01 (0,01 ) 0,16 0,13 0,07 0,04
Mesures financières non conformes aux PCGR
Marge brute ajustée 17 071 25 325 23 988 16 786 16 382 24 779 17 542 15 540
BAII ajusté 9 878 17 721 12 617 9 910 8 402 17 901 11 951 8 696
Bénéfice net ajusté 5 400 10 804 7 386 5 456 4 526 11 403 6 817 4 179
Marge brute ajustée par TM 111,88 165,95 140,47 105,91 105,78 152,71 99,31 94,01
Bénéfice net ajusté par action
De base 0,06 0,11 0,08 0,06 0,05 0,12 0,07 0,04
Dilué 0,06 0,11 0,08 0,06 0,05 0,12 0,07 0,04

Le premier trimestre (octobre à décembre) de l'exercice est généralement le meilleur sur le plan de la marge brute ajustée et du bénéfice net ajusté en raison de la composition favorable des ventes. Cette situation découle de l'augmentation des ventes de produits de boulangerie et de pâtisserie pendant cette période de l'année. En revanche, le deuxième trimestre (de janvier à mars) est celui dont le volume est habituellement le moins élevé, ce qui se traduit par une diminution des produits, de la marge brute ajustée et du bénéfice net ajusté.

Liquidités

Les flux de trésorerie générés par la société exploitante, Lantic, sont versés à Rogers sous forme de dividendes et de remboursement de capital sur les actions ordinaires de Lantic, ainsi que de versements d'intérêts sur les billets subordonnés de Lantic détenus par Rogers, après la constitution de provisions suffisantes pour les dépenses d'investissement et les besoins en fonds de roulement. Les sommes reçues par Rogers sont utilisées pour verser des dividendes aux actionnaires de la Société.

Pour les trimestres
clos les
Pour les semestres
clos les
(en milliers de dollars) 28 mars
2015
(non audité)
29 mars
2014
(non audité)
28 mars
2015
(non audité)
29 mars
2014
(non audité)
Flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation 20 962 $ (2 883 ) $ 12 993 $ 571 $
Flux de trésorerie liés aux activités de financement (15 961 ) (773 ) (6 650 ) (1 243 )
Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement (3 572 ) (1 469 ) (4 938 ) (2 417 )
Augmentation (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 1 429 $ (5 125 ) $ 1 405 $ (3 089 ) $

Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation se sont établis à un montant positif de 21,0 millions de dollars pour le deuxième trimestre de 2015, contre un montant négatif de 2,9 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice 2014. Cette variation favorable de 23,8 millions de dollars s'explique en majeure partie par la variation positive de 13,8 millions de dollars des éléments hors trésorerie du fonds de roulement en comparaison d'une variation négative de 18,5 millions de dollars affichée en 2014, en raison surtout de la fluctuation importante, d'un exercice à l'autre, des stocks, de la baisse de 3,3 millions de dollars des cotisations aux régimes de retraite, de la diminution de l'impôt sur le résultat payé de 0,7 million de dollars et de la diminution de 1,7 million de dollars de la variation hors trésorerie de la juste valeur des instruments financiers dérivés. Cette fluctuation a été quelque peu compensée par une diminution de 14,0 millions de dollars du BAII. Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation depuis l'ouverture de l'exercice se sont établis à un montant positif de 13,0 millions de dollars, contre 0,6 million de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent, soit un écart de 12,4 millions de dollars. Cet écart depuis l'ouverture de l'exercice s'explique par la variation positive de 15,6 millions de dollars des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, par la variation hors trésorerie positive de 8,6 millions de dollars de la juste valeur des instruments financiers, de la baisse de 3,6 millions de dollars des cotisations aux régimes de retraite et de la diminution de l'impôt sur le résultat payé de 2,7 millions de dollars. Ces variations positives ont été quelque peu compensées par une diminution de 17,7 millions de dollars du BAII et l'augmentation de 0,3 million de dollars des intérêts payés.

Les flux de trésorerie liés aux activités de financement se sont établis à un montant négatif de 16,0 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, contre un montant négatif de 0,8 million de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. La variation est attribuable à la diminution du montant des emprunts et du découvert bancaire pour le trimestre à l'étude contre une augmentation du montant pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Depuis l'ouverture de l'exercice, les flux de trésorerie liés aux activités de financement se sont établis à un montant négatif de 6,7 millions de dollars, contre un montant négatif de 1,2 million de dollars pour la même période de l'exercice précédent, soit une variation sur douze mois de 5,4 millions de dollars, qui découle d'une baisse des prélèvements sur les emprunts comparativement à l'exercice précédent.

Les dépenses en immobilisations ont enregistré une hausse de 2,1 millions de dollars et de 2,5 millions de dollars au cours du deuxième trimestre de 2015 et depuis l'ouverture de l'exercice, respectivement, en raison du calendrier de dépenses des projets d'immobilisations.

Dans le but de fournir des renseignements supplémentaires, la Société juge pertinent de mesurer les flux de trésorerie disponibles générés par ses activités, mesure non conforme aux PCGR qui peut être comparée au niveau de dividendes versés par Rogers. Les flux de trésorerie disponibles s'entendent des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation, exclusion faite de la variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, des ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés et des montants hors trésorerie au titre des instruments financiers, et ils tiennent compte des dépenses en immobilisations.

Les flux de trésorerie disponibles se présentent comme suit :

Trimestres clos les Semestres clos les
(en milliers de dollars) 28 mars
2015
(non audité)
29 mars
2014
(non audité)
28 mars
2015
(non audité)
29 mars
2014
(non audité)
Flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation 20 962 $ (2 883 ) $ 12 993 $ 571 $
Ajustements
Variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement (13 799 ) 18 484 11 595 27 225
Variation de l'impôt sur le résultat payable hors trésorerie (138 ) 1 539 (617 ) 1 178
Variation des intérêts à payer hors trésorerie 189 260 7 75
Ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés (495 ) (16 486 ) 1 672 (17 944 )
Montant hors trésorerie des instruments financiers 1 629 3 839 (1 307 ) 7 961
Dépenses en immobilisations (3 572 ) (1 469 ) (4 938 ) (2 417 )
Dépenses d'investissement en capital 171 - 377 229
Émission nette (rachat net) d'actions 108 (372 ) 108 (372 )
Frais de financement différés - (90 ) - (90 )
Flux de trésorerie disponibles 5 055 $ 2 822 $ 19 890 $ 16 416 $
Dividendes déclarés 8 465 $ 8 463 $ 16 928 $ 16 933 $

Les flux de trésorerie disponibles ont augmenté de 2,2 millions de dollars par rapport à ceux du trimestre correspondant de l'exercice 2014 et de 3,5 millions de dollars par rapport à ceux du premier semestre de l'exercice 2014. L'augmentation au cours du trimestre à l'étude est attribuable à une baisse des cotisations aux régimes de retraite de 3,3 millions de dollars, à une diminution de l'impôt sur le résultat payé de 0,7 million de dollars et à une entrée de trésorerie liée à l'émission d'actions ordinaires, comparativement au rachat d'actions ordinaires au cours du trimestre correspondant de l'exercice 2014. Ces écarts favorables ont été contrebalancés par une hausse des dépenses nettes en immobilisations de 1,9 million de dollars. Les cotisations aux régimes de retraite depuis le début de l'exercice ont diminué de 3,6 millions de dollars par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. De plus, la baisse de l'impôt sur le résultat payé de 2,7 millions de dollars a été compensée en partie par une hausse des dépenses nettes en immobilisations de 2,4 millions de dollars et une hausse des intérêts payés de 0,3 million de dollars.

Les variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement liés aux activités d'exploitation, de l'impôt sur le résultat payable et des intérêts débiteurs représentent les variations, d'un trimestre à l'autre, des actifs courants, comme les débiteurs et les stocks, et des passifs courants, comme les créditeurs. Les variations de ces comptes sont attribuables principalement aux calendriers de recouvrement des débiteurs, des arrivages de sucre brut et du paiement des passifs. Les augmentations et les diminutions de ces comptes ne constituent donc pas des liquidités disponibles aux fins de distribution. Ces augmentations ou diminutions sont financées à l'aide de la trésorerie disponible ou des facilités de crédit de 150,0 millions de dollars de la Société. Les hausses et les baisses de la dette bancaire à court terme sont également attribuables à des questions d'écarts temporaires en lien avec les facteurs décrits plus haut et ne constituent donc pas des liquidités disponibles aux fins de distribution.

L'effet combiné de 1,1 million de dollars pour le trimestre à l'étude et de 0,4 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice de l'évaluation à la valeur de marché et des montants hors trésorerie des instruments financiers ne constitue pas un élément ayant une incidence sur la trésorerie, puisque ces contrats seront réglés à la suite de la réalisation de la transaction physique, et il fait donc l'objet d'un ajustement dans les flux de trésorerie disponibles.

Déduction faite des dépenses d'investissement en capital, les dépenses en immobilisations ont augmenté d'environ 1,9 million de dollars pour le trimestre à l'étude et d'environ 2,4 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice par rapport aux périodes correspondantes de l'exercice précédent, en raison principalement du calendrier de dépenses des projets d'immobilisations. Les dépenses d'investissement en capital sont prises en compte lorsque ces projets d'investissement ne sont pas essentiels aux activités d'exploitation des raffineries, mais sont entrepris en raison des économies substantielles qu'ils permettront de réaliser au chapitre de l'exploitation une fois qu'ils seront achevés.

Au cours du trimestre à l'étude, un montant de 0,1 million de dollars a été reçu à la suite de l'exercice d'options sur actions par un cadre supérieur de la Société. Au cours du deuxième trimestre de l'exercice 2014, Rogers avait racheté 85 400 actions aux termes d'une offre publique de rachat dans le cours normal des activités pour une contrepartie en trésorerie totale de 0,4 million de dollars.

Au cours du deuxième trimestre de l'exercice précédent, Lantic a exercé l'option lui permettant de proroger la durée de la facilité de crédit renouvelable tout en conservant les mêmes modalités que celles qui étaient prévues dans l'accord de crédit conclu le 28 juin 2013. L'échéance de la facilité de crédit renouvelable a donc été reportée au 28 juin 2019. Par conséquent, la Société a payé des charges financières différées de 0,1 million de dollars au cours du trimestre à l'étude.

La Société a déclaré un dividende trimestriel de 9,0 cents par action ordinaire pour un montant total d'environ 8,5 millions de dollars au cours du trimestre.

Obligations contractuelles

Aucun changement important ne touche le tableau des obligations contractuelles présenté dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 27 septembre 2014.

Au 28 mars 2015, les sociétés exploitantes avaient des engagements d'achat visant 1 007 000 tonnes métriques de sucre brut au total, dont 216 745 tonnes métriques avaient un prix établi et représentaient un engagement total de 100,1 millions de dollars.

Ressources en capital

Lantic dispose d'une ligne de crédit autorisée de 150,0 millions de dollars pour financer ses activités d'exploitation. Cette ligne de crédit vient à échéance en juin 2019. À la clôture du trimestre, un montant de 96,0 millions de dollars avait été prélevé sur la ligne de crédit pour le fonds de roulement; la Société disposait également d'un montant de 1,5 million de dollars en trésorerie.

Les besoins de liquidités pour le fonds de roulement et autres dépenses en immobilisations devraient être comblés à même les sources de crédit disponibles et les fonds provenant des activités d'exploitation.

Titres en circulation

Au cours du deuxième trimestre de l'exercice en cours, 30 000 actions ordinaires ont été émises à la suite de l'exercice d'options sur actions par un dirigeant supérieur aux termes du régime d'options sur actions. Au 30 avril 2015, 94 058 860 actions ordinaires étaient en circulation.

Au cours du deuxième trimestre de 2014, la Société a acheté 85 400 actions ordinaires aux termes de l'offre publique de rachat dans le cours normal des activités en vigueur à cette période, pour une contrepartie en trésorerie totale de 0,4 million de dollars. Toutes les actions acquises ont été annulées.

En novembre 2014, la Société a reçu l'approbation de la Bourse de Toronto pour procéder à une offre publique de rachat dans le cours normal des activités, aux termes de laquelle la Société peut racheter jusqu'à 1 000 000 d'actions ordinaires. L'offre publique de rachat dans le cours normal des activités est entrée en vigueur le 27 novembre 2014 et peut se poursuivre jusqu'au 26 novembre 2015.

Estimations et méthodes comptables critiques

Aucun changement important n'a été apporté aux estimations ni aux méthodes comptables critiques présentées dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 27 septembre 2014.

Principales méthodes comptables

Les principales méthodes comptables mentionnées dans les états financiers consolidés annuels audités de la Société pour l'exercice clos le 27 septembre 2014 ont été appliquées uniformément lors de l'établissement des présents états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités, sauf pour ce qui suit :

  • L'IAS 36, Dépréciation des actifs - L'IASB a publié des modifications de l'IAS 36, Dépréciation d'actifs, afin d'éliminer les conséquences involontaires de l'IFRS 13, Évaluation de la juste valeur, qui oblige une entité à fournir des informations sur la valeur recouvrable de chaque unité génératrice de trésorerie pour laquelle la valeur comptable du goodwill ou des actifs incorporels dont la durée de vie est indéfinie affectés à cette unité est importante. Selon ces modifications, la valeur recouvrable doit être présentée uniquement lorsqu'une perte de valeur a été comptabilisée ou reprise. Ces modifications doivent être appliquées rétrospectivement pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014. La Société a adopté ces modifications au premier trimestre de l'exercice qui sera clos le 3 octobre 2015. L'adoption de l'IAS 36, Dépréciation d'actifs, n'a eu aucune incidence sur les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités.

  • IFRIC 21, Droits ou taxes - En mai 2013, l'IASB a publié l'IFRIC 21, Droits ou taxes, qui fournit des directives sur le traitement comptable des droits ou taxes conformément aux exigences de l'IAS 37, Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels. L'interprétation définit un droit ou une taxe comme une sortie de trésorerie qui touche une entité et qui est imposée par les autorités publiques conformément à la loi. Elle note également que les droits ou les taxes ne découlent pas de contrats non (entièrement) exécutés ou d'autres accords contractuels. En outre, l'interprétation confirme qu'une entité comptabilise un passif au titre d'un droit ou d'une taxe seulement si l'événement déclencheur précisé dans les dispositions législatives pertinentes survient. La Société a adopté l'IFRIC 21 au premier trimestre de l'exercice qui sera clos le 3 octobre 2015. L'adoption de l'IFRIC 21, Droits ou taxes, n'a eu aucune incidence sur les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités.

Modifications comptables futures

Un certain nombre de nouvelles normes, et de normes et interprétations modifiées, ne s'appliquent pas encore et n'ont pas été appliquées aux fins de l'établissement des présents états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités.

  • IFRS 9, Instruments financiers - L'IFRS 9 (2009) instaure de nouvelles exigences visant le classement et l'évaluation des actifs financiers. Aux termes de l'IFRS 9 (2009), les actifs financiers sont classés et évalués en fonction du modèle économique selon lequel ils sont détenus et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels.

    L'IFRS 9 (2010) incorpore des modifications supplémentaires visant les passifs financiers.

    Quant à l'IFRS 9 (2013), elle comprend une nouvelle norme générale de comptabilité de couverture qui devrait permettre une meilleure harmonisation de la comptabilité de couverture avec la gestion des risques. Cette nouvelle norme ne change pas fondamentalement les types de relations de couverture ni l'obligation d'évaluer et de comptabiliser l'inefficacité. En revanche, elle prévoit un plus grand nombre de stratégies de couverture pour la gestion des risques admissibles à la comptabilité de couverture et elle préconise un jugement accru en ce qui a trait à l'évaluation de l'efficacité d'une relation de couverture.

    Des obligations d'information transitoires ont été définies pour l'application de ce nouveau modèle général de comptabilité de couverture.

    L'IFRS 9 (2014) comprend les directives finales sur le classement et l'évaluation des actifs financiers. La version définitive de cette norme modifie également le modèle de dépréciation, en instaurant un nouveau modèle fondé sur les pertes sur créances prévues pour le calcul de la dépréciation, et de nouvelles exigences générales en matière de comptabilité de couverture.

    La Société ne compte pas procéder à l'adoption anticipée de l'IFRS 9 (2009), de l'IFRS 9 (2010), de l'IFRS 9 (2013) ou de l'IFRS 9 (2014) lors de l'établissement de ses états financiers consolidés de l'exercice qui sera clos le 3 octobre 2015. L'ampleur de l'incidence de l'adoption de l'IFRS 9, Instruments financiers, sur les états financiers consolidés de la Société n'a pas encore été établie.

  • IAS 19, Avantages du personnel - En novembre 2013, l'IASB a publié des modifications portant sur la comptabilisation des régimes de retraite aux termes de l'IAS 19, Avantages du personnel. Les modifications instaurent un allégement (expédient pratique) qui permettra de réduire la complexité et le fardeau liés à la comptabilisation de certaines cotisations des membres du personnel ou de tiers. La Société a l'intention d'adopter ces modifications lors de l'établissement de ses états financiers consolidés de l'exercice s'ouvrant le 4 octobre 2015. L'ampleur de l'incidence de l'adoption de l'IAS 19, Avantages du personnel, sur les états financiers consolidés de la Société n'a pas encore été établie.

  • IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients - La norme préconise un modèle unique qui s'applique aux contrats avec des clients et deux méthodes de comptabilisation des produits des activités ordinaires : à un moment donné ou au fil du temps. Le modèle consiste en une analyse en cinq étapes des transactions axée sur les contrats et visant à déterminer si les produits des activités ordinaires sont comptabilisés et quel montant est comptabilisé. De nouveaux seuils ont été mis en place relativement aux estimations et aux jugements, ce qui pourrait avoir une incidence sur le montant des produits des activités ordinaires comptabilisés et/ou sur le moment de leur comptabilisation. La nouvelle norme s'applique aux contrats avec des clients. Elle ne s'applique pas aux contrats d'assurance, aux instruments financiers ou aux contrats de location, lesquels entrent dans le champ d'application d'autres IFRS. La Société a l'intention d'adopter l'IFRS 15 lors de l'établissement de ses états financiers consolidés de l'exercice s'ouvrant le 1er octobre 2017. L'ampleur de l'incidence de l'adoption de l'IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients, sur les états financiers consolidés de la Société n'a pas encore été établie.

Facteurs de risque

Les facteurs de risque liés aux affaires et aux activités de la Société sont exposés dans le rapport de gestion contenu dans notre rapport annuel pour l'exercice clos le 27 septembre 2014. Ce document se trouve sur SEDAR, à l'adresse www.sedar.com, ou sur l'un des sites Web de la Société, aux adresses www.lantic.ca ou www.rogerssugarinc.com.

Perspectives

Le secteur des produits industriels devrait connaître une légère diminution des volumes comparativement à l'exercice précédent.

Le contrat d'un an conclu en 2013 au titre d'un compte de produits de substitution du SMHTF n'a pas été renouvelé au cours de l'exercice 2014. Ainsi, le volume de ventes de produits liquides devrait reculer d'environ 8 000 tonnes métriques au cours de l'exercice 2015. Les occasions sont limitées dans ce secteur en raison de la faiblesse persistante des prix du sirop de maïs à haute teneur en fructose.

Le volume total de vente à l'exportation devrait être au moins comparable à celui enregistré au cours de l'exercice 2014 puisque la Société a été en mesure d'obtenir un contrat d'exportation d'un volume de 5 000 tonnes métriques au Mexique malgré le surplus actuel de sucre dans ce pays. Ce contrat de volume d'exportation inattendu permettra de compenser la diminution du contingent canadien, qui est passé de 12 050 tonnes métriques à 10 300 tonnes métriques. Par ailleurs, la part de la Société en ce qui a trait au volume entré aux États-Unis aux termes du contingent mondial de 7 090 tonnes métriques ouvert et fermé le 1er octobre 2014 a reculé par rapport à ce qu'elle était en 2014 puisque notre part se rapproche à nouveau des niveaux historiques. Puisque le différend en matière de droits antidumping opposant les États-Unis et le Mexique est en cours de résolution, la Société pourrait bénéficier d'autres occasions d'exportation et elle continuera d'étudier et de chercher d'autres débouchés d'exportation.

Le volume des ventes à la consommation devrait être comparable à celui de 2014.

Dans l'ensemble, le volume des ventes total devrait diminuer au cours de l'exercice 2015 par rapport à l'exercice 2014.

Par suite des abolitions de postes à la raffinerie de Montréal en septembre 2014, la Société s'attend à réaliser des économies au titre du coût de la main-d'œuvre d'environ 5,0 millions de dollars au cours de l'exercice 2015 comparativement au coût de l'exercice 2014.

Les économies réalisées au titre du coût de la main-d'œuvre ainsi que celles réalisées depuis le début de l'exercice au chapitre des coûts énergétiques devraient être annulées, dans l'ensemble, par une diminution de la marge brute ajustée découlant de la diminution du volume des ventes. Par ailleurs, la Société a bénéficié, lors de l'exercice 2014, d'un profit de 1,9 million de dollars attribuable à la réception anticipée, en comparaison de nos besoins, d'une cargaison de sucre brut afin de profiter des écarts favorables des contrats à terme normalisés sur le cours no. 11 du marché mondial du sucre, ce qui ne devrait pas se reproduire au cours de l'exercice 2015.

Une partie importante des besoins en gaz naturel et des besoins connexes en monnaies étrangères de l'exercice 2015 fait l'objet d'opérations de couverture à des prix moyens comparables à ceux de l'exercice 2014. En outre, nous avons conclu des contrats à terme normalisés sur le gaz naturel pour les exercices 2016 à 2019. Certaines de ces positions sont prises à des prix supérieurs à ceux pratiqués sur le marché à l'heure actuelle, mais il s'agit toutefois de prix identiques, ou encore plus avantageux, que ceux de l'exercice 2014. Nous continuerons à surveiller de près la dynamique du marché du gaz naturel dans le but de réduire au minimum nos coûts de gaz naturel.

Les charges administratives et de vente pour l'exercice 2015 devraient diminuer par suite d'événements ponctuels survenus au cours de l'exercice 2014. L'analyse d'amélioration de la productivité à la raffinerie de Montréal avait entraîné un ajout d'honoraires de consultation et d'indemnités de départ. De plus s'était ajoutée, au cours de l'exercice 2014, la comptabilisation d'une charge de retraite hors trésorerie supplémentaire à cause de la terminaison d'un régime de retraite à prestations définies.

À Taber, la campagne de coupe de betteraves à sucre a pris fin en février 2015. Selon nos estimations, la production totale de sucre de betterave devrait s'établir à environ 85 000 tonnes métriques lorsque la campagne de jus concentré épais aura été menée à terme au printemps 2015.

Aucune entente n'a encore été conclue avec les représentants des producteurs de betteraves de l'Alberta. Des discussions ont cependant cours en vue d'en arriver à une entente d'ici les prochains dix jours. S'il s'avérait qu'il n'y ait pas d'entente de conclue pour la récolte de la prochaine année, les clients approvisionnés depuis Taber seraient alors desservis à partir des inventaires restant de la récolte de cette année et depuis la raffinerie de Vancouver qui offre des capacités additionnelles de production.

Les états financiers complets sont disponibles à l'adresse suivante : http://media3.marketwire.com/docs/Rogers_Sugar_0430_f.pdf

Renseignements:

Madame Manon Lacroix
Vice-présidente, finances, et secrétaire
514-940-4350
514-527-1610 (FAX)
www.rogerssugarinc.com ou www.Lantic.ca