Nexans : RÉSULTATS DE L'EXERCICE 2018 EN LIGNE AVEC LA COMMUNICATION DE NOVEMBRE 2018


COMMUNIQUE DE PRESSE    

Résultats de l'exercice 2018 en ligne avec la communication de NovemBre 2018

  • Ventes courantes à 6,490 milliards d'euros. Activité à cours de métaux constants[1] stable à 4,409 milliards d'euros[2] pour l'année 2018 faisant ressortir une croissance organique annuelle de -0,8%[3] pour l'ensemble du Groupe, dont +4,2% pour les activités « câbles et fils »[4]
  • EBITDA[5] de 325 millions d'euros (contre 411 millions d'euros en 2017) correspondant à une Marge Opérationnelle de 188 millions d'euros (contre 272 millions d'euros en 2017)
  • Résultat net part du Groupe positif de 14 millions d'euros contre
    125 millions d'euros en 2017 tenant compte de charges de restructuration pour 53 millions d'euros, et d'éléments non récurrents (plus-value immobilière et dépréciations d'actifs) se compensant

             

  • Cash-flow opérationnel à 153 millions d'euros contre 277 millions d'euros en 2017 reflétant principalement la baisse de l'EBITDA. À l'inverse, Impact positif de 149 millions d'euros issu de l'amélioration du besoin en fonds de roulement opérationnel
  • Dette nette ressortant à 330 millions d'euros, soit du même niveau que celle à fin 2017
  • Carnet de commandes des métiers de projets (haute tension) supérieur à 1.25 milliard d'euros à fin décembre 2018.
  • Renforcement de la liquidité et des ressources longues au travers d'une émission obligataire en août 2018 de 325 millions d'euros à cinq ans et de l'extension de la ligne RCF (Revolving Credit Facility) jusqu'en 2023 pour 600 millions d'euros. Remboursement de l'obligation convertible échue le 2 janvier 2019 pour 275 millions d'euros
  • Proposition d'un dividende de 0,30 euro par action
  • Démarrage conforme du plan « New Nexans » en novembre 2018
    • Nouveau comité exécutif en place
    • Lancement effectif de l'ensemble des volets d'actions prévus au plan et mise en place des instances de suivi
    • Projet de restructuration pour l'Europe présenté aux instances représentatives du personnel le 24 janvier 2019

Paris La Défense, le 14 février 2019 - Nexans publie ce jour ses comptes pour l'année 2018, arrêtés par le Conseil d'Administration réuni sous la Présidence de Georges Chodron de Courcel, le 13 février 2019.

I - Bilan de l'année 2018

L'année 2018 fait ressortir un EBITDA à 325 millions d'euros, en baisse de 86 millions d'euros par rapport à 2017 (411 millions d'euros). Cette évolution est attribuable d'une part, à un effet de change défavorable de 12 millions d'euros et d'autre part, à une baisse de profitabilité des activités de Haute tension et Projets pour 45 millions d'euros et de Télécommunication et Données pour 8 millions d'euros.

Le second semestre de l'année est, quant à lui, caractérisé par une forte prise de commandes sur les derniers mois et par un niveau de chiffre d'affaires comparable au premier semestre. Il dégage cependant un EBITDA supérieur de 19 millions d'euros (soit +12,3%). Cette amélioration provient essentiellement des activités « Bâtiment et Territoires » et plus particulièrement du sous-segment des câbles de basse tension pour le bâtiment qui affiche un très bon second semestre dans toutes les zones géographiques.

En dépit de la baisse d'EBITDA, la dette nette est restée stable grâce à l'amélioration du besoin en fonds de roulement opérationnel de 149 millions d'euros, du fait notamment des acomptes reçus sur les projets entrés en carnet en fin d'exercice. 

Revenant sur le bilan de l'année, Christopher Guérin, Directeur Général a déclaré :
«Les résultats du Groupe en termes d'EBITDA, à 325 millions d'euros, sont en ligne avec les indications communiquées en novembre, et reflètent une année 2018 difficile, malgré l'amélioration progressive du second semestre. Le niveau de dette reste faible, à 330 millions d'euros, bénéficiant notamment des prises de commande importantes des métiers de projet en fin d'année, qui ont entraîné des encaissements d'avance significatifs.
Après la définition de notre plan stratégique, nous avons entamé notre mutation profonde, indispensable au déploiement du New Nexans.
Initiée avec la mise en place de son nouveau comité exécutif en décembre dernier, Nexans poursuit sa transformation orientée sur une croissance sélective, l'augmentation de la marge sur capitaux employés et la génération de trésorerie.
Ce plan de transformation a été complété en janvier 2019 par l'annonce d'un projet de réorganisation et de restructuration en Europe.
Ainsi, les trois volets d'actions présentés en novembre 2018 ont fait l'objet d'un lancement effectif ; qu'il s'agisse de la réduction des coûts, de la transformation opérationnelle et des leviers de croissance.
C'est donc avec confiance que nous entamons 2019, qui devrait enregistrer les premiers résultats du plan au travers d'une amélioration significative de l'EBITDA. »

De nombreuses réussites dans les différents secteurs d'activité

Dans le domaine des infrastructures d'énergie et en particulier au cours des six derniers mois de 2018, Nexans a remporté plusieurs contrats significatifs tels que celui pour l'équipement des parcs éoliens Borssele 1 et 2 d'Ørsted au large de la côte néerlandaise ; celui pour l'interconnexion électrique sous-marine des Cyclades en Grèce (111 millions d'euros) ; un autre relatif à l'équipement du parc éolien Hornsea 2 au Royaume-Uni (supérieur à 150 millions d'euros) ou encore celui destiné au renforcement du réseau électrique national aux Philippines (100 millions d'euros).

Au cours de la période, le Groupe a également renforcé ses services IMR (Inspection, Maintenance, Réparation) avec la mise en place d'une nouvelle équipe d'experts pour appuyer les projets de câblage et de connectivité haute tension sous-marine et possibilité d'intervention d'urgence à travers le monde. Le contrat de deux ans pour plus de 190 millions d'euros, récemment remporté auprès d'un des leaders mondiaux de distribution d'énergie pour la fourniture de câbles basse et moyenne tension en vue d'équiper ses réseaux en Europe et en Amérique latine, vient enrichir la série de réussites commerciales en matière de câbles d'énergie.

Dans le secteur Télécommunication et Données, le gouvernement suédois a sélectionné Nexans et lui a attribué un contrat de 65 millions d'euros pour la fourniture de solutions de câbles en fibre optique afin de moderniser les systèmes de communication du réseau ferroviaire du pays. Dans le même temps, le Groupe a équipé la municipalité d'Athènes d'une solution de pointe FTTO (Fibre To The Office) pour l'équipement de ses bâtiments historiques tout en permettant une économie d'énergie pouvant atteindre 45%.
En outre, Nexans vient de remporter un contrat-cadre de plusieurs millions d'euros auprès de l'un des géants de l'internet et du cloud public en Chine. Le Groupe fournira à ce spécialiste des services internet, des solutions de câblage de pointe pré-connectées cuivre et fibre pour ses projets Datacenter Hyperscale en Chine et à l'étranger en 2019. L'offre de Nexans est idéalement conçue pour servir le développement de ces centres de données Hyperscale, répondant ainsi à la croissance exponentielle d'échanges de données dans le monde.

En ce qui concerne l'activité Industrie & Solutions, Nexans, en consortium avec Marais Laying Technologies Australia, filiale du groupe Tesmec, équipera Stockyard Hill, le plus grand parc éolien terrestre australien. Le contrat de plus de 12 millions d'euros attribué au consortium, prévoit la fourniture d'un service complet de câbles de collecte. Doté à terme d'une capacité de 530 MW et de 149 turbines, ce parc pourra produire suffisamment d'électricité pour alimenter quelque 390 000 foyers tout en aidant l'Etat à économiser environ deux millions de tonnes d'émissions de CO2 par an.

Enfin, les initiatives du Groupe en matière de responsabilité sociale d'entreprise sont reconnues au travers de l'amélioration de ses notations par les agences spécialisées telles que CDP (Carbon Disclosure Project), ISS Oekom, Sustainalytics ainsi que MSCI.

Ces exemples de succès commerciaux illustrent la manière dont le Groupe s'efforce de répondre à la demande croissante en énergie et en données du monde et la façon dont il mobilise ses équipes pour atteindre cet objectif.

II - Présentation détaillée de l'activité en 2018

Le chiffre d'affaires s'élève à 6,490 milliards d'euros à cours des métaux courants, et à 4,409 milliards d'euros à cours des métaux constants, soit une contraction organique de -0,8% par rapport à 2017.

L'EBITDA ressort à 325 millions d'euros contre 411 millions d'euros en 2017 et représente 7,4% des ventes à cours des métaux constants contre 9,0% en 2017.

L'évolution de l'activité par zones géographiques fait ressortir les tendances ci-après :

  • L'Europe hors Haute tension et Projets (-21,3%) et harnais automobiles (+4,3%) s'inscrit en croissance de +2,0% sous l'effet combiné de la demande solide en câbles destinés aux bâtiments et en câbles de basse et moyenne tension pour les opérateurs d'énergie.
  • Avec des ventes en hausse dans toutes ses activités hors câbles et systèmes LAN dont l'activité est stable, l'Amérique du Nord progresse de +15,6% avec un impact favorable sur les marges.
  • Après un premier semestre en contraction de -3,1%, l'activité en Amérique du Sud s'inscrit en croissance organique de +5,6% au second semestre soit +1,2% sur l'année notamment grâce à l'activité de lignes aériennes au Brésil.
  • La zone Asie-Pacifique reste stable avec une croissance de +0,2%. Le dynamisme de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande compense en volumes la contraction des ventes en Corée du Sud.
  • Dans la zone Moyen-Orient/Afrique (+5,2%), les ventes ont augmenté dans tous les pays à l'exception du Liban dont l'exercice 2017 constitue une référence inhabituellement élevée.

Chiffres clés 2018

 (en millions d'euros) A cours des métaux
non ferreux constants
  2017 2018
Chiffre d'affaires 4 571 4 409
     
EBITDA 411 325
Taux d'EBITDA (% des ventes) 9,0% 7,4%
     
Résultat net (part du Groupe) 125 14

Chiffre d'affaires par métier

  2017 2018   Croissance organique
(en millions d'euros) A cours des métaux non ferreux constants A cours des métaux non ferreux constants  
Bâtiment et Territoires 1 757 1 742   +4,5%
Haute tension et Projets 885 683   -21,3%
Télécommunication et Données 512 496   -1,8%
Industrie et Solutions 1 126 1 160   +2,7%
Autres 290 329   +19,6%
Total Groupe 4 571 4 409   -0,8%

EBITDA par métier

(en millions d'euros) 2017 2018
Bâtiment et Territoires 126 120
Haute tension et Projets 118 68
Télécommunication et Données 62 44
Industrie et Solutions 89 86
Autres 16 7
Total Groupe 411 325

Analyse détaillée par métier

Bâtiment et Territoires

Le chiffre d'affaires de l'activité Bâtiment et Territoires s'élève à
2 774 millions d'euros à cours des métaux courants et 1 742 millions d'euros à cours des métaux constants, soit une croissance organique de +4,5%.

Les ventes de câbles d'énergie destinés au bâtiment affichent une croissance organique de +9,1%. La dynamique est de nouveau positive au second semestre où la progression s'est accélérée pour atteindre +10,2% de croissance organique par rapport au deuxième semestre 2017. Toutes les zones géographiques font un meilleur deuxième semestre. Cette croissance à deux chiffres impacte aussi les marges, en progression significative au second semestre.

  • En Europe (+9,1%), la progression est sensible dans les principaux pays où les volumes sont à un bon niveau, et où l'impact positif des plans de développement commerciaux engagés sur plusieurs catégories de produits se fait sentir. L'EBITDA progresse de 150 points de base par rapport à 2017.
  • L'Amérique du Nord (+10,1%) s'inscrit dans la même tendance avec une croissance robuste au Canada. Le Groupe a en sus pu répercuter partiellement l'inflation des prix des matières premières et des coûts de transport dans les prix de vente.
  • Dans la zone Amérique du Sud (+7,4%), le Groupe continue de bénéficier des retombées positives des initiatives mises en place au Chili et en Colombie. Au Brésil, les marges sont inférieures aux attentes.
  • En Asie-Pacifique, la progression organique est de +12,6% grâce à l'amélioration des niveaux d'activité en Australie. En Corée du Sud, après un fort premier semestre, le second semestre est stable par rapport à 2017.
  • Dans la zone Moyen-Orient/Afrique (+8,4%), le dynamisme des ventes en Turquie et au Maroc compense l'essoufflement du marché libanais. Par ailleurs, dans le cadre de sa stratégie de développement en Afrique, et pour contribuer à la croissance de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Groupe a inauguré le 9 novembre dernier son unité en Côte d'Ivoire. Un premier chiffre d'affaires a débuté en 2018 sur cette base.

Les ventes de câbles et accessoires de distribution sont comparables au niveau de 2017, malgré l'impact du non renouvellement de plusieurs contrats cadres. Après un faible premier trimestre en réduction organique de -4,7%, la progression organique des ventes aux opérateurs d'énergie a été positive pour les trois autres trimestres de 2018.
Le contrat d'une valeur de plus de 190 millions d'euros dont le Groupe a été adjudicataire fin 2018 pour la période 2018-2020 bénéficiera à l'Italie et aux pays de la zone Amérique Latine.
Les évolutions positives des câbles en Europe et en Amérique du Sud ont compensé le léger ralentissement des autres zones et celui des accessoires.
La zone Europe hors accessoires (+2,1%) demeure contrastée entre des pays en forte croissance (Italie, Norvège, Grèce et Suède) et des volumes plus faibles avec l'opérateur national français. Les ventes d'accessoires affichent quant à elles une contraction organique de -7,8%, essentiellement du fait des pertes de volumes en accessoire moyenne tension en France.

En Amérique du Sud, le démarrage d'un contrat de lignes aériennes au Brésil a permis une accélération au second semestre (croissance organique séquentielle de +41,1%) permettant une croissance de la zone à +7,8%. Par ailleurs, le Groupe a gagné en 2018 un autre contrat significatif assurant pour 2019 un niveau d'activité élevé dans le domaine.
Le Groupe enregistre un recul de l'ordre de -1,2% de ses ventes dans les autres zones.

Dans ce contexte, l'EBITDA du segment « Bâtiment et Territoires » s'établit à
 120 millions d'euros soit 6,9% des ventes à cours des métaux constants contre
 126 millions d'euros en 2017 ou 7,2% des ventes à cours de métaux constants. Il correspond à une marge opérationnelle de 72 millions d'euros contre 77 millions d'euros en 2017.
Les marges continuent d'être impactées globalement par l'inflation des prix des matières premières. En revanche, la situation est contrastée selon les activités : la progression des volumes dans le domaine du bâtiment est relutive sur la marge et dans le domaine de la distribution, les marges s'érodent aussi du fait des conditions de marché très tendues.

Haute tension et Projets

Le chiffre d'affaires du segment Haute tension et Projets s'établit à
745 millions d'euros à cours des métaux courants soit 683 millions d'euros à cours des métaux constants. Il correspond à un recul organique de -21,3% comprenant un effet de base dû à une année 2017 exceptionnellement forte notamment en installation.
Au quatrième trimestre, le carnet de commande est reparti à la hausse grâce à l'entrée de commandes d'environ 400 millions d'euros de contrats. A fin 2018, il excède ainsi 1 250 millions d'euros correspondant à plus de 18 mois de chiffre d'affaires. Les projets en cours sont exécutés conformément au planning.

Dans le domaine de la haute tension terrestre, le recul est de -21,9%. Compte tenu de cette baisse, le niveau de la charge des usines en Europe et en Chine est resté très faible tout au long de l'année. Ceci a impacté lourdement le compte de résultat de l'activité malgré les initiatives prises de réduction de coûts et de chômage partiel. Des mesures d'économies plus lourdes ont été mise à l'étude.

Par ailleurs, dans le cadre de sa campagne de tests de dépréciation d'actifs, le Groupe a reconsidéré ses perspectives à long terme et constaté une charge de dépréciation du domaine pour 18 millions d'euros en Chine au premier semestre 2018 et pour 28 millions en Europe au quatrième trimestre.
En Europe, le Groupe renforce son positionnement technologique. Il a ainsi qualifié avec succès un système de câbles CCHT souterrain de 525 kV aux normes des opérateurs de réseaux de transport d'électricité allemands. Cette qualification offre de belles perspectives commerciales à venir.
Enfin, la transformation de l'usine américaine de Goose Creek en site de fourniture de câbles sous-marins se poursuit.

En haute tension sous-marine, après une exceptionnelle année 2017 en croissance organique de +41,0%, l'activité de 2018 enregistre une décroissance organique de
-21,1% imputable à une faible charge en ombilicaux et aux reports de projets et contrats initialement prévus pour le deuxième semestre.
Deux des contrats ayant été décalés sont par ailleurs entrés en carnet au cours du dernier trimestre 2018. Ils renforceront l'année 2019 dont la charge pour les projets Energie (interconnections et fermes éoliennes) est largement assurée.

L'EBITDA de l'activité Haute tension et Projets atteint 68 millions d'euros soit 9,9% des ventes à cours des métaux constants contre 118 millions d'euros ou 13,3% des ventes à cours des métaux constants en 2017. Il correspond à une marge opérationnelle de 34 millions d'euros contre 80 millions d'euros en 2017.
En sous-marin, le taux de marge progresse légèrement grâce à une très bonne exécution au second semestre. En revanche, en haute tension terrestre, les deux semestres sont impactés par le faible niveau de charge, un mix défavorable et des litiges.

Télécommunication et Données

L'activité Télécommunication et Données affiche un chiffre d'affaires de 561 millions d'euros à cours des métaux courants et 496 millions d'euros à cours des métaux constants. Après un faible premier semestre (-4,2%), le deuxième semestre a montré une progression organique de +0,7%, pour atteindre au total de l'année une contraction organique limitée à -1,8% par rapport à 2017.

Les ventes de câbles et systèmes LAN sont en recul par rapport à 2017 (-1,5%) avec un deuxième semestre en progression séquentielle organique de +1,1%.
En Amérique du Nord, la progression organique entamée au troisième trimestre s'est confirmée sur le semestre qui se termine ainsi à +11,9% permettant d'atteindre un niveau stable sur l'année. L'augmentation des volumes en câbles cuivre compense les fortes baisses de l'offre de câbles à fibre optique en partie associées à la baisse du marché en « multimode ». L'activité a défendu ses parts de marché au détriment des marges.
Dans les autres zones, l'activité stable en Europe ne permet pas de contrebalancer les baisses de volumes en Asie-Pacifique. 

Les ventes de câbles d'infrastructures de télécommunication progressent de +5,1% d'une année sur l'autre grâce notamment à un fort deuxième semestre (+8,6% de croissance organique). Cette évolution est tirée par l'Europe où le domaine des accessoires et des câbles à fibre optique « monomode » confirme son potentiel. Afin d'en tirer le meilleur parti, le Groupe a initié dès la mi-année, un investissement d'environ 10 millions d'euros pour augmenter ses capacités en Europe.

La réduction des activités de télécommunications spéciales (-25,8%) impacte négativement la dynamique globale du segment.

Dans ce contexte, l'EBITDA du segment Télécommunication et Données s'élève à        44 millions d'euros soit 8,9% des ventes à cours du cuivre constant alors qu'elle était de respectivement 62 millions d'euros et 12,1% en 2017. Il correspond à une marge opérationnelle de 34 millions d'euros contre 52 millions d'euros en 2017.
Cette dégradation est imputable principalement à une baisse des marges dans le domaine des câbles et systèmes LAN. Aux Etats-Unis cependant (représentant environ 50% du segment LAN), les actions vigoureuses de réduction de coûts engagées sur le deuxième semestre ont permis de restaurer un niveau normatif de profitabilité sur la deuxième partie de l'année.


Industrie et Solutions

Le chiffre d'affaires de l'activité Industrie et Solutions s'élève à 1 390 millions d'euros à cours des métaux courants et 1 160 millions d'euros à cours des métaux constants, soit une croissance organique de +2,7% avec une progression organique robuste au second semestre (+4,4%).

Le sous-segment des Transports s'inscrit en croissance (+3,7%).

  • Les ventes de harnais automobiles progressent de +4,3% en rythme avec le déploiement des contrats en Europe et Amérique du Nord mais avec des marges dégradées. L'activité a servi au mieux les ajustements de programme clients, eux-mêmes perturbés par l'entrée en vigueur des nouvelles normes sur les émissions des véhicules (WLTP). En Europe, l'optimisation des coûts de productions est en cours.
  • Les câbles ferroviaires (+11,7%) ont bénéficié de contrats exports importants servis à partir de l'Europe (France, Allemagne), et d'une activité soutenue en Asie-Pacifique (Chine et Australie).
  • L'activité de câbles pour chantiers navals commence à se stabiliser (contraction organique de -1,7%) après plus de trois ans de baisse continue. Les câbles aéronautiques réduisent au deuxième semestre leur retard de mi-année (-1,7% au second semestre contre -3,8% au premier semestre).

Le sous-segment des Ressources affiche un recul organique de -3,0%, en forte amélioration cependant par rapport à fin juin (-12,2%).

  • Les ventes de câbles miniers (+13,8% de croissance organique) et de production d'énergie incluant les renouvelables (+37,0%) s'accélèrent.
  • L'éolien reste affecté par la faiblesse de la demande en Europe.
  • Le secteur « Oil & Gas[6] » hors ombilicaux et chantiers navals s'est contracté de    -14,6%. La chute des câbles d'extraction en Corée du Sud a pesé sur l'activité. La progression des ventes d'AmerCable de +16,9% n'a pu compenser cette baisse.

L'EBITDA du segment Industrie et Solutions est de 86 millions d'euros soit 7,4% des ventes à cours des métaux constants contre 89 millions d'euros ou 7,9% des ventes à cours des métaux constants en 2017. Il correspond à une marge opérationnelle de 51 millions d'euros contre 56 millions d'euros en 2017.
Cette baisse trouve sa source dans l'érosion des marges des faisceaux automobiles affectées par des surcoûts associés aux changements des différents flux de production. Par ailleurs les coûts de R&D notamment sur les véhicules électriques demeurent substantiels.

Autres

Le chiffre d'affaires de l'activité Autres concerne principalement les ventes externes de fils machine en cuivre. Ces ventes totalisent 1 020 millions d'euros à cours des métaux courants et 329 millions d'euros à cours des métaux constants, soit une progression organique de +19,6% tirée par le Canada.

L'EBITDA de cette activité Autres recouvre la compensation entre le profit dégagé sur la vente de fils de cuivre et les coûts centraux non allouables aux métiers. Il est de              7 millions d'euros contre 16 millions d'euros en 2017 et correspond à une marge opérationnelle de -2 millions d'euros contre 7 millions d'euros en 2017.

III - Analyse du résultat net et autres agrégats financiers

(en millions d'euros)  2017 2018
EBITDA 411 325
Dotation aux amortissements (139) (137)
Marge opérationnelle 272 188
Effet Stock Outil 64 (15)
Coûts de restructuration (37) (53)
Autres produits et charges opérationnels
Dont dépréciations nettes d'actifs
(19)
(8)
(9)
(44)
Quote-part dans les résultats nets des entreprises associées 2 0
Résultat opérationnel 281 112
Charge financière nette (62) (56)
Impôts (91) (44)
Résultat net (part du Groupe) 125 14

Le résultat opérationnel du Groupe s'établit à 112 millions d'euros en 2018 contre    281 millions d'euros en 2017, dont les principales variations sont les suivantes :

  • L'effet « Stock Outil » représente une charge de 15 millions d'euros contre un gain de 64 millions d'euros en 2017, liée à la baisse du prix du cuivre sur la période ainsi qu'aux réductions de volumes de l'année.
  • Les charges de restructuration s'élèvent à 53 millions d'euros en 2018 contre 37 millions d'euros en 2017. Elles correspondent aux coûts liés à la mise en place de plans de transformation et réductions d'effectifs notamment aux Etats-Unis, au Brésil et en Asie-Pacifique ainsi qu'aux coûts non provisionnables des plans déjà lancés.
  • Les dépréciations nettes d'actifs représentent de 44 millions d'euros contre 8 millions d'euros en 2017. Elles concernent les activités de haute tension terrestre en Chine et en Europe.
  • Les autres produits et charges opérationnels correspondent à une charge nette de 9 millions d'euros contre 19 millions d'euros en 2017. Outre les dépréciations d'actifs mentionnées ci-avant, ils incluent notamment une plus-value de 44 millions d'euros sur la cession d'actifs immobiliers et terrains non stratégiques.
  • La charge financière nette est de 56 millions d'euros contre 62 millions d'euros en 2017. Cette évolution résulte principalement d'une baisse du coût de la dette du Groupe de 10 millions d'euros liée aux refinancements obligataires intervenus en avril 2017 et août 2018.

La charge d'impôts s'élève à 44 millions d'euros contre 91 millions en 2017.

Le résultat net part du Groupe ressort à 14 millions d'euros contre 125 millions d'euros en 2017.
Le Conseil d'Administration proposera à l'Assemblée Générale des actionnaires la distribution d'un dividende au titre de l'exercice 2018 de 0,30 euro par action.

La dette nette est stable à 330 millions d'euros au 31 décembre 2018 contre
332 millions d'euros au 31 décembre 2017 du fait des éléments suivants :

  • La génération d'un cash-flow opérationnel de 153 millions d'euros contre 277 millions d'euros en 2017.
  • Des décaissements pour restructuration de 61 millions d'euros, stables par rapport à 2017.
  • Des décaissements pour investissements, nets de cession, de 156 millions d'euros, en baisse de 5 millions d'euros par rapport à 2017.
  • Une diminution du besoin en fonds de roulement opérationnel de 149 millions d'euros résultant essentiellement des acomptes sur projets reçus au quatrième trimestre. Cette baisse reflète également l'amélioration du besoin en fonds de roulement des activités « câbles » du Groupe qui compense la hausse liée aux volumes.
  • Des paiements de dividendes (33 millions d'euros), des décaissements liés au rachat d'actions propres (24 millions d'euros) et à des acquisitions nettes de cessions de titres (7 millions d'euros), partiellement compensés entre autres par un encaissement relatif à l'augmentation de capital réservée aux salariés (13 millions d'euros).
  • Le ratio de levier financier (moyenne des 2 dernières dettes nettes publiées / EBITDA) ressort à 1,3 contre 0,9 à fin 2017.

             
             
IV - Faits marquants de période subséquente à la clôture

Le Groupe a soumis le 24 janvier 2019 un projet de réorganisation aux représentants du Comité d'Entreprise Européen pour information et consultation.

Ce projet comprend plusieurs propositions : 

  • Une adaptation de l'organisation du Groupe, s'appuyant sur 5 Business Groups et supprimant les structures régionales. L'objectif poursuivi est de rendre l'organisation plus légère, plus rentable et plus agile en diminuant la complexité et réduisant le nombre de niveaux hiérarchiques. Ce serait aussi l'occasion de mieux responsabiliser les équipes opérationnelles.
  • Un plan de restructuration en Europe visant à améliorer l'efficacité industrielle et opérationnelle. Le projet proposé reflèterait également les impacts des changements potentiels effectués au niveau de l'organisation du Groupe, et inclurait :

- le redimensionnement des activités de l'entreprise au niveau du siège,

- la mise en commun de certaines activités fonctionnelles entre pays,

- la réduction des niveaux hiérarchiques,

- une adaptation ciblée de l'implantation industrielle.

  • Une optimisation du département Innovation et Technologie du Groupe, afin de mieux s'aligner avec l'actuelle transformation de nos activités vers plus d'agilité et de services. 

Dans le cadre du projet envisagé, 939 postes seraient impactés, et 296 postes créés. L'Allemagne, la France, la Suisse et, dans une moindre mesure, la Belgique, la Norvège et l'Italie sont les principaux pays touchés.

La présentation des résultats dans laquelle figurent des perspectives actuelles pour 2019 sera disponible ce jour à partir de 7h00 sur le site internet de Nexans www.nexans.com.

Une session de Questions / Réponses par conférence téléphonique (en anglais) est organisée ce jour à 9h (Heure de Paris).

Pour y participer, composer le n° suivant et demander "Nexans Conference Call" :

  • depuis la France : +33 (0)1 70 73 27 27
  • depuis les autres pays Européens: +44 (0) 203 009 5710
  • depuis les Etats-Unis : + 1 866 869 23 21

Code de confirmation : 5158949

Calendrier financier

02 mai 2019:  Information financière du premier trimestre 2019
15 mai 2019:  Assemblée Générale des actionnaires
24 juillet 2019:  Résultats du premier semestre 2019

Note: Les écarts éventuels sont liés aux arrondis

Les informations de nature prospective contenues dans ce communiqué sont fonction de risques et incertitudes, connus ou inconnus à ce jour, qui peuvent avoir un impact significatif sur les performances futures de la Société.
Le lecteur est également invité à consulter le site Internet du Groupe sur lequel sont disponibles en particulier la présentation aux analystes des résultats annuels, les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2018 et le document de référence de Nexans où figurent les facteurs de risque du Groupe, notamment confirmation des risques liés aux enquêtes des autorités de la concurrence lancées en 2009, et les orientations et perspectives du Groupe.

Les éléments majeurs d'incertitudes pour l'année 2019 et pour le plan de transformation New Nexans présenté au marché le 9 novembre 2018 ainsi que sa déclinaison en Europe, qui a donné lieu à la présentation le 24 janvier 2019 aux instances représentatives du personnel de Nexans d'un projet de réorganisation et restructuration en Europe, sont principalement liés (i) à l'environnement géopolitique et macroéconomique, (ii) aux changements possibles dans les tendances des marchés servis, et (iii) aux risques d'exécution opérationnels.

  • L'incertitude relative à l'environnement économique et politique aux Etats-Unis et en Europe avec notamment des évolutions significatives possibles dans la politique commerciale américaine d'une part, et les conséquences potentielles du Brexit d'autre part, qui pourraient conduire à une croissance plus faible ;
  • L'impact des politiques commerciales protectionnistes (déclenchées notamment par le gouvernement américain actuel), ainsi que les pressions croissantes pour augmenter les exigences de contenu local et la montée du nationalisme et du populisme en Europe ;
  • L'instabilité géopolitique, y compris les embargos au Qatar et en Iran, l'instabilité politique en Libye et en Côte d'Ivoire, ainsi que les tensions persistantes au Liban, et dans le golfe arabo-persique ;
  • La situation politique et économique incertaine en Amérique du Sud, en particulier au Brésil, qui affecte le marché de la construction et les grands projets d'infrastructure dans la région, ainsi que la volatilité des taux de change et le risque accru de défaillance des clients ;
  • Les changements soudains des prix des métaux qui peuvent avoir une incidence sur les habitudes d'achat des clients à court terme ;
  • Une baisse marquée des cours des métaux non-ferreux se traduisant par une perte de valeur du stock-outil, celle-ci n'ayant pas d'impact cash ni sur la marge opérationnelle, mais ayant un impact en résultat net ;
  • L'impact des pressions inflationnistes croissantes, notamment sur les coûts des matières premières (résines, acier, etc.) et les coûts de main d'oeuvre qui peuvent affecter la compétitivité en fonction de la capacité à les répercuter sur les prix de vente aux clients ;
  • L'impact des variations de change sur la conversion des états financiers des filiales du Groupe situées en dehors de la zone euro;
  • La pérennité des taux de croissance élevés et/ou la pénétration du marché dans les segments liés aux data centers, au développement des énergies renouvelables (parcs éoliens et solaires, interconnexions etc.) et aux transports ;
  • La rapidité et l'ampleur de la reprise sur le marché du LAN aux États-Unis et la capacité du Groupe à saisir les opportunités liées au développement très rapide des centres de données ;
  • Le risque que la croissance soutenue attendue sur les marchés de l'automobile en Amérique du Nord et sur le marché des véhicules électriques dans le monde ne se concrétise pas ;
  • En raison des fluctuations des prix du pétrole et du gaz, les clients Oil & Gas sont amenés à revoir dans des délais courts leurs programmes d'investissements dans l'exploration et la production de l'Oil & Gas. Cette évolution crée une importante incertitude quant à la mise en oeuvre de programmes d'investissements et en conséquence sur la confirmation de commandes de câbles pour cette industrie ;
  • Le risque de retard ou d'accélération de l'attribution ou de l'entrée en vigueur des contrats de câbles sous-marins et terrestres, ce qui peut soit perturber la planification ou entraîner des capacités inutilisées, soit engendrer une utilisation exceptionnelle des capacités au cours d'une année donnée ;
  • Le plan de transformation et de réorganisation lancé dans l'activité haute tension terrestre et moyenne tension sous-marine pourrait engendrer des retards de mise en place ou générer des coûts complémentaires qui remettraient en cause un rapide retour à l'équilibre.
  • Les risques inhérents à l'exécution de grands projets haute tension sous-marins clés en main, risques accrus dans les années à venir par la concentration de cette activité sur un nombre réduit de projets de grande ampleur (Nordlink, NSL, East Anglia One, Hornsea 2, Dolwin 6, qui sera la première liaison haute tension à courant continu à isolant extrudé réalisée par le Groupe), au taux d'utilisation élevé des capacités des usines concernées, et à la localisation géographique des projets mais également à la situation politique et sociaux économiques des pays concernés (Venezuela, Philippines).
  • Les risques inhérents associés aux grands projets d'investissement, en particulier le risque de retard dans leur réalisation. Ces risques concernent notamment la construction d'un nouveau navire de pose de câbles sous-marins et l'extension de l'usine de Goose Creek en Amérique du Nord pour augmenter la production de câbles haute tension sous-marins, deux projets qui seront déterminants pour l'atteinte des objectifs 2021.

À propos de Nexans

Nexans donne de l'énergie à la vie au travers d'une large gamme de solutions de câblage, de connectivité avancées et de services novateurs. Depuis plus d'un siècle, Nexans met à la disposition de ses clients des infrastructures de câblage de pointe pour la transmission d'énergie et de données. Aujourd'hui, au-delà des câbles, le Groupe conseille, conçoit des solutions et des services qui optimisent les performances de ses clients et l'efficacité de leurs projets dans quatre principaux domaines d'activités : Bâtiment et Territoires (notamment les équipements, l'e-mobilité), Haute Tension & Grands Projets (notamment les fermes éoliennes offshore, les interconnexions sous-marines, la haute tension terrestre), Télécommunication & Données (notamment la transmission de données, les réseaux de télécommunications, les centres de données géants (hyperscale), les solutions de câblage LAN) et Industrie & Solutions (notamment les énergies renouvelables, les transports, le secteur pétrolier et gazier, l'automatisation).
La Responsabilité Sociale d'Entreprise est au coeur des principes appliqués par Nexans dans ses activités et ses pratiques internes. En 2013, Nexans est devenu le premier acteur de l'industrie du câble à créer une Fondation d'entreprise destinée à soutenir des actions en faveur de l'accès à l'énergie pour les populations défavorisées à travers le monde. L'engagement du Groupe en faveur du développement de câbles éthiques, durables et de haute qualité sous-tend sa participation active à diverses associations majeures du secteur telles que Europacable, la NEMA, l'ICF, ou le CIGRÉ pour n'en mentionner que quelques-unes.
Fort d'une présence industrielle dans 34 pays et d'activités commerciales dans le monde entier, Nexans emploie près de 27 000 personnes. En 2018, le Groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 6,5 milliards d'euros.
Nexans est coté sur le marché Euronext Paris, compartiment A.

Pour plus d'informations, consultez le site www.nexans.com  

Pour tout renseignement complémentaire :

Communication Financière Communication
Michel Gédéon
Tel : +33 (0)1 78 15 05 41
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Paul Floren
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Angéline Afanoukoe
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e-mail : angeline.afanoukoe@nexans.com

Annexes

  1. Compte de résultat consolidé
  2. Etat du Résultat Global consolidé
  3. Etat de la Situation Financière consolidée
  4. Tableau des flux de trésorerie consolidés
  5. Informations par segment opérationnel
  6. Informations pour les principaux pays
  7. Informations pour les clients principaux

Les procédures d'audit ont été effectuées et le rapport d'audit est en cours d'émission.


COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE


(en millions d'euros)
  2018 2017    
CHIFFRE D'AFFAIRES NET   6 490 6 370    
Effet du cours des métaux1   (2 081)    (1 799)    
CHIFFRE D'AFFAIRES A PRIX METAL CONSTANT1   4 409 4 571    
Coût des ventes   (5 728) (5 510)    
Coût des ventes à prix métal constant1   (3 646) (3 711)    
MARGE BRUTE   762 860    
Charges administratives et commerciales   (469) (489)    
Frais de R&D   (105) (99)    
MARGE OPERATIONNELLE1   188 272    
Effet Stock Outil2   (15) 64    
Autres produits et charges opérationnels3   (9) (19)    
Coûts de restructuration   (53) (37)    
Quote-part dans les résultats nets des entreprises associées   0 2    
RESULTAT OPERATIONNEL   112 281    
Coût de l'endettement financier (net) 4   (47) (56)    
Autres produits et charges financiers   (9) (6)    
RESULTAT AVANT IMPOTS   56 219    
Impôts sur les bénéfices   (44) (91)    
RESULTAT NET DES ACTIVITES POURSUIVIES   13 127    
Résultat net des activités abandonnées   - -    
RESULTAT NET CONSOLIDE   13 127    
  • dont part du Groupe
  14 125    
  • dont part des Intérêts ne donnant pas le contrôle
  (1) 2    
           
RESULTAT NET PART DU GROUPE PAR ACTION (en euros)          
  • résultat de base par action
              0,32             3,04 n  
  • résultat dilué par action
              0,32             2,71    
   
1 Indicateurs de gestion de l'activité retenus pour mesurer la performance opérationnelle du Groupe.
2 Effet lié à la revalorisation du Stock Outil à son coût unitaire moyen pondéré.
3 Les autres produits et charges opérationnels incluent notamment un produit net de cession de 44 millions d'euros, ainsi qu'une charge de   -44 millions d'euros de dépréciation d'actifs nets. En 2017, ils incluaient -8 millions d'euros de dépréciation d'actifs nets.
4 Sur l'année 2018, les produits financiers représentent 4 millions d'euros (3 millions d'euros sur l'année 2017).

 

ETAT DU RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE

   

 
2018 2017  
(en millions d'euros)  
RESULTAT NET CONSOLIDE     13 127
Eléments recyclables   (82) (105)  
Différences de conversion (14) (133)  
Couverture des flux de trésorerie  (68) 28  
Impôts sur éléments recyclables   17 (8)  
Eléments non recyclables   (8) 23  
Gains et pertes actuariels sur avantages postérieurs à l'emploi   (7) 23  
Actifs financiers à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global   (1) -  
Quote-part des entreprises associées dans les éléments non recyclables du résultat global   - -  
Impôts sur éléments non recyclables     2 (9)  
Total des autres éléments du résultat global (70) (99)  
Total du résultat global  

 
(58) 28  
-  dont part du Groupe  (57) 29  
-  dont part des Intérêts ne donnant pas le contrôle  (1) (1)  


ETAT DE LA SITUATION FINANCIERE CONSOLIDEE

     
(Au 31 décembre, en millions d'euros)      2018   2017
retraité(1)
ACTIF      
Goodwill   243 236
Autre immobilisations incorporelles   131 127
Immobilisations corporelles   1 135 1 129
Participations dans les entreprises associées   39 40
Impôts différés actifs   162 135
Autres actifs non courants   60 100
ACTIFS NON COURANTS   1 770 1 767
Stocks et en-cours   1 110 1 107
Actifs sur contrats   95 134
Clients et comptes rattachés   1 021 1 033
Instruments dérivés   38 59
Autres actifs courants   184 177
Trésorerie et équivalents de trésorerie   901 805
Actifs et groupes d'actifs détenus en vue de la vente   0 0
ACTIFS COURANTS   3 349 3 315 
TOTAL DES ACTIFS   5 119 5 082
PASSIF ET CAPITAUX PROPRES      
Capital, primes, résultat et réserves   1 339 1 367
Autres composantes des capitaux propres   (14) 52
Capitaux propres - part du Groupe   1 325 1 419
Intérêts ne donnant pas le contrôle   42 48
CAPITAUX PROPRES   1 367 1 468
Provisions pour retraite et engagements assimilés   363 387
Provisions (non courant)   84 94
Emprunts obligataires convertibles   - 267
Autres dettes financières (non courant)   778 451
Instruments dérivés (non courant)   11 3
Impôts différés passifs   109 102
PASSIFS NON COURANTS   1 345 1 304
Provisions (courant)   63 79
Dettes financières (courant)   453 420
Passifs sur contrats   252 165
Instruments dérivés (courant)   51 36
Fournisseurs et comptes rattachés   1 290 1 280
Autres passifs courants   298 331
Dettes liées aux groupes d'actifs détenus en vue de la vente   0 0
PASSIFS COURANTS   2 407 2 310
TOTAL DES PASSIFS ET CAPITAUX PROPRES   5 119 5 082
  1. Les données au 31 décembre 2017 intègrent les retraitements liés à l'application de la norme IFRS 15.

TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDES

    2018 2017
(en millions d'euros)  
Résultat net consolidé   13 127
Amortissements et dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles (y compris goodwill) 1   180 147
Coût de l'endettement financier (brut)   51 60
Effet Stock Outil1   15 (64)
Charge d'impôt (exigible et différé)   44 91
Plus et moins-value de cessions d'actifs   (44) (1)
Autres retraitements2   (68) (28)
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT AVANT COUT DE L'ENDETTEMENT FINANCIER BRUT ET IMPOTS3   191 332
Variation du besoin en fonds de roulement(4)   117 (109)
Impôts versés   (45) (56)
Dépréciations d'actifs courants et provisions sur affaires   0 (2)
VARIATION NETTE DES ACTIFS ET PASSIFS COURANTS   72 (167)
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DE L'EXPLOITATION   263 165
Encaissements sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles   51 8
Décaissements sur investissements corporels et incorporels   (207) (169)
Diminution (augmentation) des prêts accordés et des actifs financiers court terme   10 (5)
Décaissements sur acquisitions de titres consolidés, nets de la trésorerie acquise   (13) (25)
Encaissements sur cessions de titres consolidés, nets de la trésorerie cédée   - 1
FLUX DE TRESORERIE D'INVESTISSEMENT   (158) (191)
VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE APRES INVESTISSEMENT   105 (26)
Emissions (remboursements) d'emprunts à long et court terme(5)   88 (90)
  -dont les produits des emprunts obligataires 2018-2023   323 -
  -dont l'émission obligataire 2017-2024   - 199
  -dont le remboursement de l'emprunt obligataire 2012-2018   (250) -
  -dont le remboursement de l'emprunt obligataire 2007-2017   - (350)
Augmentations / (réductions) de capital en espèces   (10) (7)
Intérêts financiers versés   (47) (61)
Transactions entre actionnaires sans perte ou prise de contrôle   - 3
Dividendes payés   (33) (23)
FLUX DE TRESORERIE DE FINANCEMENT   (2) (178)
Effet net des variations des taux de conversion   (10) (19)
AUGMENTATION / (DIMINUTION) NETTE DE LA TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE   93 (223)
TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE AU DEBUT DE L'EXERCICE   794 1 016
TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE A LA FIN DE L'EXERCICE   886 794
dont Trésorerie et équivalents de trésorerie - Actif   901 805
dont Concours bancaires courants - Passif

 
  (15) (11)
1  Effet lié à la revalorisation du Stock Outil à son coût unitaire moyen pondéré, sans impact sur la trésorerie.
2  Les autres retraitements en 2018 comprennent principalement la neutralisation de la variation nette des provisions opérationnelles (dont les provisions pour retraite, restructurations et comportement anti-concurrentiel) pour -75 millions d'euros et la prise en compte de l'effet de trésorerie des dérivés de couverture pour -7 millions d'euros ainsi que l'annulation de la charge relative aux paiements en actions pour 9 millions d'euros. Les autres retraitements en 2017 comprennent principalement la neutralisation de la variation nette des provisions opérationnelles (dont les provisions pour retraite, restructurations et comportement anti-concurrentiel) pour -52 millions d'euros et la prise en compte de l'effet de trésorerie des dérivés de couverture pour 23 millions d'euros.
3  Le Groupe utilise par ailleurs le concept de « Capacité d'autofinancement opérationnelle » qui s'obtient pour l'essentiel après réintégration des décaissements liés aux restructurations (de 61 millions d'euros en 2018 et de 63 millions d'euros en 2017), et déduction du coût de l'endettement brut et de l'impôt courant payé sur la période.
4  Le Groupe a cédé des créances fiscales pour 20 millions d'euros en 2018 (9 millions d'euros au cours de 2017). Le transfert de la quasi-totalité des risques et avantages ayant été démontré, ces créances sont décomptabilisées de l'état de la situation financière consolidée par analogie aux principes posés par IAS 39 sur la décomptabilisation des actifs financiers.
5  En 2018, le montant comprend notamment le remboursement partiel des OCEANE 2019 pour 6 millions d'euros.

INFORMATIONS PAR SEGMENT OPERATIONNEL

2018 (en millions d'euros) Bâtiment & Territoires Haute tension & Projets Télécom.& Données  

 Industrie & Solutions
Autres Total Groupe
Chiffre d'affaires contributif à prix métal courant 2 774 745 561 1 390 1 020 6 490
Chiffre d'affaires contributif à prix métal constant 1 742 683 496 1 160 329 4 409
EBITDA 120 68 44 86 7 325
Dotation aux amortissements (48) (34) (11) (35) (10) (137)
Marge opérationnelle 72 34 34 51 (2) 188
Dotation aux dépréciations / reprise de pertes de valeur sur actifs immobilisés (y.c. goodwill) (2) (46) - - 3 (44)
   
2017 (en millions d'euros) Bâtiment & Territoires Haute tension & Projets Télécom. & Données  

Industrie & Solutions
Autres Total Groupe
Chiffre d'affaires contributif à prix métal courant 2 685 954 571 1 332 828 6 370
Chiffre d'affaires contributif à prix métal constant 1 757 885 512 1 126 290 4 571
Chiffre d'affaires contributif à prix métal constant et cours de change 2018 1 687 865 495 1 112 283 4 442
EBITDA 126 118 62 89 16 411
Dotation aux amortissements (49) (38) (10) (33) (9) (139)
Marge opérationnelle 77 80 52 56 7 272
Dotation aux dépréciations/reprise de pertes de valeur sur actifs immobilisés (y.c. goodwill) - (7) - - (1) (8)
Le Comité exécutif analyse également la performance du Groupe sous un angle géographique.

 

INFORMATIONS POUR LES PAYS PRINCIPAUX

2018 (en millions d'euros) France Allemagne Norvège Autres** Total Groupe
Chiffre d'affaires contributif à prix métal courant* 1 038 829 693 3 930 6 490
Chiffre d'affaires contributif à prix métal constant* 644 745 631 2 389 4 409
Actifs non courants IFRS 8* (au 31 décembre) 169 161 204 1 015 1 548

*   Par zone d'implantation des filiales du Groupe
** Pays ne représentant pas individuellement plus de 10% du chiffre d'affaires à prix métal constant du Groupe

2017 (en millions d'euros) France Allemagne Norvège Autres** Total Groupe
Chiffre d'affaires contributif à prix métal courant* 1 023 841 858 3 647 6 370
Chiffre d'affaires contributif à prix métal constant* 663 753 800 2 355 4 571
Chiffre d'affaires contributif à prix métal constant et cours de
change 2018*
663 753 777 2 249 4 442
Actifs non courants IFRS 8* (au 31 décembre) 175 168 180 1 009 1 532

*     Par zone d'implantation des filiales du Groupe
**   Pays ne représentant pas individuellement plus de 10% du chiffre d'affaires à prix métal constant du Groupe

INFORMATIONS POUR LES CLIENTS PRINCIPAUX

Le Groupe n'a pas de client qui représentait plus de 10 % de son chiffre d'affaires sur les exercices 2018 et 2017.



[1] Pour neutraliser l'effet des variations des cours des métaux non ferreux et mesurer ainsi l'évolution effective de son activité, Nexans établit également son chiffre d'affaires à cours du cuivre et de l'aluminium constants.

[2] Le chiffre d'affaires de l'année 2018 à données comparables correspond au chiffre d'affaires à cours des métaux non ferreux constants, retraité des effets de change et de périmètre. Sur le chiffre d'affaires à cours des métaux non ferreux constants, les effets de change s'élèvent à -129 millions d'euros et les effets de périmètre à 2 millions d'euros.

[3] La croissance organique est définie comme la différence calculée sur le chiffre d'affaires standard (à cours des métaux non ferreux constants) entre la période actuelle et la période de référence à laquelle sont appliqués les taux de change actuels sur le périmètre actuel.

[4] Les câbles et fils désignent toutes les activités hors Haute tension et Projets.

[5] L'EBITDA consolidé s'entend comme la somme de la marge opérationnelle et des dotations aux amortissements sur immobilisations.

[6] Les activités « Oil & Gas » regroupent les câbles pour production pétrolière et raffinage, pour chantiers navals asiatiques et les câbles ombilicaux.


Attachments

2018 FY results PR_FR