Les denturologistes demandent le maintien de l’interdisciplinarité pour assurer la santé des Québécois


LONGUEUIL, Québec, 27 août 2019 (GLOBE NEWSWIRE) -- L’Ordre des denturologistes a démontré aujourd’hui à la Commission des institutions l’importance du maintien de l’interdisciplinarité dans le domaine dentaire et l’impact que ceci aurait sur la santé publique. Les recommandations de l’Ordre ont été entendues lors des consultations publiques faisant suite au dépôt du projet de loi 29 qui modifie des dispositions légales dans le domaine buccodentaire.

« Le dépôt du présent projet de loi reconnaît la contribution essentielle des denturologistes à l’enjeu de santé publique qu’est la santé buccodentaire, » déclare Robert Cabana, président de l’Ordre des denturologistes du Québec. « Nous sommes satisfaits que le projet de loi 29 reconnaisse expressément que les denturologistes devraient contribuer à déterminer le plan de traitement et qu’il fasse valoir leurs compétences en matière de réhabilitation prothétique, y incluant la réhabilitation sur implant. »

Les denturologistes québécois, dont l’expertise est reconnue en Amérique du Nord et mondialement, n’ont cessé de perfectionner leur pratique à la lumière des avancées scientifiques. Depuis 2002, un Groupe de travail ministériel et un Comité d’experts sur la modernisation des pratiques professionnelles dans le domaine buccodentaire mandatés par l’Office des professions ont tous deux reconnu et souligné l’expertise des denturologistes et ont recommandé l’élargissement des actes leur étant autorisés de poser.

La santé buccodentaire au Québec est dramatiquement plus précaire que dans le reste du pays : en 2008, 33 % de la population canadienne de plus de 45 ans hors Québec portait une prothèse dentaire, au Québec, près de 58 % de la population est dans cette situation, et ce, alors que la population vieillit. Il est primordial et urgent d’offrir les meilleurs soins dentaires et prothétiques aux Québécois — c’est un enjeu de santé publique.

« Ce n’est certainement pas le moment de réduire le nombre de professionnels pouvant contribuer au bien-être de nos concitoyens, » ajoute M. Cabana. « Il ne s’agit pas ici d’empiéter sur les activités d’un autre ordre, mais bien d’assurer aux Québécois que nos membres sont en mesure de leur offrir des services à la fine pointe de la technologie. »

La meilleure façon d’assurer la santé de la population québécoise est de travailler en interdisciplinarité et les denturologistes sont des intervenants de première ligne vers l’atteinte de cet objectif. Les denturologistes veulent mettre à contribution leur expertise à l’amélioration de la santé buccodentaire. Afin de pouvoir jouer adéquatement leur rôle et de procurer aux patients un service prompt et de qualité, les denturologistes ont besoin de plus d’indépendance. 

Le succès des soins dentaires en implantologie est tributaire d’un travail d’équipe. Il appartient maintenant à la Commission des institutions de prendre la meilleure décision pour la santé des Québécoises et des Québécois et de faire de cette nouvelle loi une loi qui demeurera évolutive dans le temps et c’est dans ce sens que vont les recommandations de l’Ordre.

À propos de l’Ordre des denturologistes du Québec
L’Ordre des denturologistes du Québec regroupe près de 950 membres. Sa mission est de protéger le public de façon exemplaire, le tout en assurant une qualité soutenue des services dispensés ; de positionner le denturologiste comme le professionnel de référence en matière de prothèses dentaires ; de mobiliser les membres en suscitant chez eux l’obsession d’une compétence toujours plus grande et la volonté d’y arriver par une formation adéquate et un perfectionnement constant.

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Catherine Moreau
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