Un mauvais semestre ne fait pas l'année
Mais la rend plus difficile
Chiffre d'affaire -5,9%
Croissance organique +0,1%
Paris, 23 juillet 2014 - Au premier semestre 2014, le chiffre d'affaires d'Ipsos est de 756 millions d'euros en baisse de 5,9% par comparaison avec la même période de l'année précédente. Les effets de change sont le principal contributeur à cette évolution en diminuant de 5,1% les revenus d'Ipsos, par simple effet de conversion en euros des activités réalisées en dehors de la zone euro.
Les effets de périmètre, correspondant à des activités cédées ou arrêtées, pèsent pour 0,9%. La croissance organique d'Ipsos, sur le semestre est de 0,1%. Après un premier trimestre convenable, c'est pendant le deuxième trimestre - qui pèse pour près de 55% de l'activité du semestre - qu'Ipsos a calé.
D'avril à juin, toujours en comparaison avec 2013, le chiffre d'affaires d'Ipsos a baissé de 7,1%, ses trois composantes jouant dans le même sens : Les effets de change pour 4,7%, ceux du périmètre pour 1,3% et le niveau d'activité, sur une base comparable, fléchissant de 1,1%. C'est la première fois depuis le 1er trimestre 2013 qu'Ipsos constate une décroissance de son revenu. Cette inversion de tendance ne durera pas, mais elle aura, malgré son caractère éphémère, des conséquences sur les performances d'Ipsos en 2014.
A ce stade, nous anticipons, pour l'ensemble de l'année, un chiffre d'affaires stable ou légèrement croissant à taux de change et de périmètre constant, et un niveau de marge opérationnelle équivalent à celui de l'année dernière.
Evolution de l'activité par région et par ligne de métier
Contribution au Chiffre d'affaires | 1er semestre | 1er semestre | Evolution | Croissance |
consolidé par zone géographique | 2014 | 2013 | 2014/2013 | organique |
(en millions d'euros) | ||||
Europe, Moyen Orient et Afrique | 355,6 | 359,5 | -1,1% | +1,5% |
Amériques | 277,9 | 314,9 | -11,8% | -2,5% |
Asie Pacifique | 122,5 | 129,3 | -5,2% | +2,5% |
Chiffre d'affaires semestriel | 756,0 | 803,7 | -5,9% | +0,1% |
L'évolution de l'activité est différente d'une région à l'autre.
Elle est en amélioration en Asie Pacifique avec une croissance organique de 2,5% (0% au premier et +5% au second trimestre), stable en Europe/Moyen-Orient/Afrique à 1,5% et très décevante dans la zone « Amériques » avec une diminution de l'activité de 2,5%. Dans cette zone les deux trimestres ont des profils différents : croissance de 2% de janvier à mars et décroissance de 6% d'avril à juin. La brutalité de ce retournement mérite des explications d'autant qu'il n'était pas anticipé et qu'avril avait été dans la ligne des mois précédents.
En mai et juin, l'activité d'Ipsos a été médiocre en Amérique Latine comme aux Etats-Unis. En Amérique Latine, plusieurs facteurs ont joué leur rôle, y compris la dégradation de la situation économique et politique dans certains marchés (Venezuela, Argentine et Brésil) et bien sûr, en juin en tout cas, l'effet Coupe du monde : de nombreux clients ne souhaitant pas conduire leurs projets à un moment où l'attention des consommateurs était détournée par la version moderne des jeux du cirque. Une partie importante du chiffre d'affaires d'Ipsos en Amérique Latine pendant ces deux mois ne s'est pas évaporée et fera l'objet d'un rattrapage dans les prochains mois.
Aux Etats-Unis, le problème est ailleurs. Le marché est évidemment sensible aux « nouvelles offres ». C'est d'ailleurs là que nos nouveaux services se déploient le plus rapidement même si, à l'évidence, ce n'est pas assez vite. Mais il y a plus : le contexte - économique et politique - est incertain aux Etats-Unis si l'on se réfère notamment à la drastique révision à la baisse de l'évolution du PNB américain pour le premier trimestre (décroissance de près de 3%) et à la contestation permanente dont fait l'objet l'administration. Surtout, le changement de comportement des grandes entreprises américaines évoqué au mois d'avril dans notre propre communication ne s'est pas - encore ? - réalisé.
Jamais autant d'entre elles n'ont engagé des plans ce qui revient à dire qu'elles continuent à privilégier des recherches de productivité au détriment de plus de croissance.
En 2013 les entreprises américaines ont rendu plus d'argent à leurs actionnaires sous forme de dividendes et de rachat d'actions qu'elles n'ont investi dans leurs (nouveaux) produits et services. Dans beaucoup de cas, l'innovation vient au secours de la stricte gestion du cash plutôt que dans le support à l'initiative et au développement.
Pour ces raisons et même si, comme nous le pensons, le volume d'activité d'Ipsos aux Etats-Unis va s'améliorer au second semestre, ce mauvais semestre ne permettra pas à Ipsos d'atteindre ses objectifs 2014.
Contribution au Chiffre d'affaires | 1er semestre | 1er semestre | Evolution | croissance |
consolidé par ligne de métier | 2014 | 2013 | 2014/2013 | organique |
(en millions d'euros) | ||||
Études publicitaires | 120,3 | 131,6 | -8,6% | 0% |
Études Marketing | 390,6 | 420,2 | -6,4% | -1% |
Études Médias | 71,2 | 79,2 | -10,1% | -3,5% |
Études d'Opinion et Recherche sociale | 73,0 | 70,0 | -0,1% | +3% |
Études pour la gestion de la relation client / salarié | 100,8 | 102,7 | -1,8% | +5,5% |
Chiffre d'affaires semestriel | 756,0 | 803,7 | -5,9% | +0,1% |
Par ligne de métier les évolutions sont moins fortes et mieux prévisibles.
Ipsos MediaCT qui était très en retard à l'issue du premier trimestre avec une évolution organique de -7% s'est, comme prévu, redressé au cours du deuxième trimestre et termine le semestre à -3,5%.
Ipsos Loyalty, en charge des enquêtes liées à la gestion de la relation client, vient d'enregistrer deux bons trimestres consécutifs.
Ipsos Public Affairs et Ipsos ASI (études sur l'efficacité publicitaire) ont légèrement fléchi en fin de période sans que ceci soit très significatif.
Le trou d'air dans l'activité d'Ipsos au deuxième trimestre est plus marqué pour Ipsos Marketing qui, plus que toute autre ligne de métier, est dépendante de la volonté de nos clients de s'engager dans des investissements de croissance.
Compte de résultat résumé
En millions d'euros | S1 2014 | S1 2013 | Variation |
S1 2014 /S1 2013 | |||
Chiffre d'affaires | 756,0 | 803,7 | -5,9% |
Marge brute | 485,6 | 512,0 | -5,2% |
Marge brute / CA | 64,2% | 63,7% | + 50 pb |
Marge opérationnelle | 39,1 | 49,0 | -20,2% |
Marge opérationnelle/ CA | 5,2% | 6,1% | -90 pb |
Total des autres charges et produits non courants et non récurrents | (10,1) | (84,0) | - |
Charge de financement | (10,9) | (12,8) | -7,8% |
Impôts | (4,2) | (5,4) | -21,6% |
Résultat net part du groupe | 10,1 | (60,2) | - |
Résultat net ajusté* part du groupe | 26,1 | 31,3 | -16,6% |
* Le résultat net ajusté part du groupe est calculé avant les éléments non monétaires liés à l'IFRS 2 (rémunération en actions), avant l'amortissement des incorporels liés aux acquisitions (relations clients), avant les impôts différés passifs relatifs aux goodwills dont l'amortissement est déductible dans certains pays et avant l'impact net d'impôts, des autres produits et charges non courants.
La marge opérationnelle du Groupe subit les effets du manque de volume enregistré au deuxième trimestre et s'établit à 5,2% rapporté au chiffre d'affaires, soit une baisse de 90 points de base par rapport à la marge du 1er semestre 2013, l'amélioration du taux de marge brute ne compensant que partiellement sa baisse en valeur absolue.
L'amélioration de la marge brute (qui se calcule en retranchant du chiffre d'affaires des coûts directs variables et externes liés à l'exécution des contrats) reste l'une des principales clés de l'amélioration de la rentabilité. Elle s'établit à 64,2% contre 63,7% pour le premier semestre de l'année précédente. Cette amélioration de 50 points de base provient de la poursuite d'une politique d'insourcing des capacités de production, de la poursuite du passage aux méthodes de collecte en ligne et d'une bonne capacité à maintenir les prix dans tous les pays.
En ce qui concerne les coûts d'exploitation, la masse salariale baisse de 4,2% en raison des effets de change mais augmente en pourcentage du chiffre d'affaires et de la marge brute, les effectifs étant à peu près stables à 15 512 employés permanents au 30 juin 2014 contre 15 536 au 31 décembre 2013 et 15 730 au 30 juin 2013.
La hausse des rémunérations variables en action qui passent de 5,5 à 6,5 millions d'euros pèse pour 20 points de base dans l'évolution de la marge opérationnelle, en raison de l'inclusion d'un plus grand nombre de salariés dans le plan d'association des équipes au succès de l'entreprise, via des attributions d'actions gratuites depuis 2012. A partir de 2015, le programme mis en place ayant atteint son plein régime en 2014 ne devrait plus peser sur l'évolution du taux de marge opérationnelle.
Les frais généraux sont maîtrisés et en baisse de 5,3%.
Les autres charges et produits opérationnels inclus principalement des effets de change transactionnels sur les postes du compte d'exploitation, qui étaient positifs au premier semestre 2013 et négatifs au premier semestre 2014.
En dessous de la marge opérationnelle, les dotations aux amortissements des incorporels liés aux acquisitions concernent la partie des écarts d'acquisition affectée aux relations clients au cours des 12 mois suivant la date d'acquisition et faisait l'objet d'un amortissement au compte de résultat selon les normes IFRS sur plusieurs années. Cette dotation s'élève à 2,3 millions d'euros au 1er semestre 2014, contre 2,4 millions précédemment.
Le solde net du poste autres charges et produits non courants et non récurrents s'établit en retraité à -7,9 millions d'euros contre -10,8 millions d'euros au 1er semestre 2013. Il prend en compte des éléments à caractère inhabituel non liés à l'exploitation et inclut les coûts d'acquisition ainsi que les coûts liés aux plans de restructuration en cours, notamment en Europe de l'Ouest.
Au premier semestre 2013, les autres charges et produits non courants et non récurrents publiés incorporaient aussi l'impact net des éléments non courants liés à la transaction Synovate, qui se montait à 73,2 millions d'euros. Il n'y a pas eu de faits nouveaux dans ce dossier depuis le 31 décembre 2013.
Les charges de financement. La charge d'intérêt nette s'élève à 10,9 millions d'euros au premier semestre contre 12,8 millions d'euros sur la même période de 2013, en baisse de 7,8% en raison de la baisse de l'endettement. La variation de la juste valeur des dérivés est négative pour 0,9 millions d'euros.
Impôts. Le taux effectif d'imposition au compte de résultat en norme IFRS s'établit à 24,7% contre 25% au 30 juin 2013 (taux effectif hors impact net des éléments non courants liés à la transaction Synovate). Il intègre, comme par le passé, une charge d'impôts différés passifs de 1,8 millions d'euros (contre une charge de 2,8 millions au premier semestre 2013) qui vient annuler l'économie d'impôts réalisée grâce à la déductibilité fiscale des amortissements d'écarts d'acquisition dans certains pays, alors même que cette charge d'impôts différés ne serait due qu'en cas de cession des activités concernées, et qui est par conséquent retraitée dans le résultat net ajusté.
Le Résultat net ajusté, part du Groupe, qui est l'indicateur pertinent et constant utilisé pour la mesure de la performance, s'établit à 26,1 millions d'euros, en baisse de 16,6% par rapport au premier semestre 2013. Le résultat net, part du Groupe publié s'établit à 10,1 millions d'euros contre -60,2 millions d'euros après l'impact net des éléments non courants liés à la transaction Synovate.
La structure financière
Flux nets de trésorerie libre. La Trésorerie libre générée par l'exploitation et nette des investissements courants redevient bénéficiaire à 29,4 millions d'euros contre un déficit de 3,1 millions d'euros au 30 juin 2013 malgré la hausse saisonnière du besoin en fonds de roulement, ce qui constitue un véritable tournant après l'opération Synovate et aussi un record historique depuis l'introduction en bourse d'Ipsos, il y a 15 ans, au 1er juillet 1999.
Dans le détail, la capacité d'autofinancement s'établit à 48,0 millions d'euros au premier semestre 2014 contre 59,3 millions d'euros au premier semestre 2013, en ligne avec la baisse du résultat d'exploitation.
Le besoin en fonds de roulement qui connaissait une variation négative de 25 millions d'euros au premier semestre 2013 montre pour la première fois depuis longtemps une variation positive de 13,3 millions d'euros.
Les investissements courants en immobilisations corporelles et incorporelles, principalement constitués d'investissements informatiques, sont en légère baisse en lecture directe dans le tableau des flux de trésorerie : 6,3 millions d'euros décaissés sur le semestre contre 8,7 millions d'euros à la même période de l'an dernier. En effet, Ipsos a entrepris depuis 3 ans une politique d'investissements dans le domaine informatique qui ne sont pas capitalisés au bilan mais sont enregistrés sous forme de services informatiques dans les coûts d'exploitation. Il convient de noter par ailleurs qu'Ipsos a également pour principe comptable constant de ne pas capitaliser les coûts du temps passé par ses propres équipes de développeurs. Les investissements informatiques comptabilisées en charge d'exploitation (que ce soit sous forme de services informatiques, de masse salariale des 600 informaticiens qui travaillent à Ipsos et de dépréciation de matériels et logiciels achetés et capitalisés) se sont élevés au total à 100 millions d'euros en 2013 et devraient être stables en 2014 (à taux de change constant).
En ce qui concerne les investissements non courants, Ipsos a investi 5,1 millions d'euros au total sur le semestre dans son programme d'acquisition, procédant notamment au rachat de minoritaires dans une société américaine et dans certains pays émergents, Egypte et Balkans.
Par ailleurs, Ipsos a investi 9,9 millions d'euros dans son programme de rachat d'actions afin de limiter les effets de dilution de ses plans d'attribution d'actions gratuites.
Les capitaux propres à 820,7 millions d'euros contre 804,5 millions au 30 juin 2013.
Les dettes financières nettes s'élèvent à 541,9 millions d'euros au 30 juin 2014 contre 634,0 millions d'euros au 30 juin 2013, en raison de la bonne génération de flux de trésorerie d'exploitation sur les 12 derniers mois. Elles montrent même une légère baisse significative par rapport au niveau de 544,8 millions d'euros atteint au 31 décembre 2013 malgré le pic traditionnel du besoin en fonds de roulement au passage du 30 juin en raison du nombre élevé de projets d'études en cours.
Le ratio d'endettement net est de 66,0% contre 78,8% au 30 juin 2013.
Position de liquidité. La trésorerie à la clôture du semestre s'établit à 135,7 millions d'euros au 30 juin 2014 contre 98,1 millions d'euros au 30 juin 2013, assurant une bonne position de liquidité à Ipsos qui dispose par ailleurs d'environ 200 millions d'euros de lignes de crédit disponibles.
Perspectives 2014
Dans les mois qui viennent les facteurs de soutien à la croissance d'Ipsos ne manquent pas. Certains d'entre eux sont susceptibles de jouer un rôle important.
- Malgré leurs difficultés, les pays émergents - pas tous mais beaucoup d'entre eux - connaissent une croissance de leur économie qui n'est pas affectée par les anticipations déflationnistes. Ipsos est bien placé dans la plupart des pays émergents et bénéficie de cette implantation renforcée grâce à l'acquisition de Synovate en 2011. Au premier trimestre, la progression de l'activité a été de 5,3% en organique. Ce rythme devrait se maintenir à ce niveau même si l'expérience prouve que ces marchés sont volatiles et même si les effets de change ont eu sur le chiffre d'affaires calculé en euros un effet très négatif le réduisant de plus de 10%.
- Malgré un volume généré encore faible, les nouveaux services qu'Ipsos propose à ses clients deviennent un vecteur essentiel au soutien de l'activité et à une amélioration de ses relations avec eux. Ils représentent aujourd'hui 7% de notre chiffre d'affaires. Au total ils progressent de 40%. Chacun d'entre eux enregistre une croissance supérieure à 10%. Qu'il s'agisse d'utiliser de nouvelles approches de type Ethnographie ou Neurosciences, d'initier de nouvelles façons de travailler ensemble via des workshops d'activation, de mobiliser les ressources analytiques des équipes d'Ipsos dans des projets de type « Big Data », de s'appuyer sur l'essor des réseaux sociaux, ou de pouvoir - grâce aux plateformes mobiles - réduire de façon drastique le temps d'exécution d'un projet d'études, toutes ces initiatives, dont certaines sont plus transformatrices que d'autres, contribuent - et contribueront - à combler l'écart entre ce à quoi le marché aspire et ce qu'Ipsos est capable de produire et, pourquoi ne pas le dire, entre ce à quoi Ipsos aspire - une croissance soutenue et rentable - et ses performances actuelles.
- Malgré les choix conservateurs de nos grands clients traditionnels, toujours plus préoccupés d'efficience et de sécurité plutôt que de croissance et de conquêtes, nous voulons continuer de croire à ce que nous avons entendu en début d'année. Nous avons écrit au mois d'avril que « nos équipes sont sollicitées [.] pour contribuer à la mise en place de systèmes et de protocoles destinés à aider à la création de nouvelles initiatives, de nouvelles idées, de nouveaux marchés ». A l'évidence ceci ne s'est pas traduit en mai et juin par une activité satisfaisante. Sans doute faut-il laisser du temps au temps. A un moment donné, les audacieux sortiront du bois et montreront une nouvelle fois que les premiers qui bougent ont souvent raison.
Il n'y a pas de fatalité au déclin des marques, à la stagnation des prix et des volumes vendus. Les consommateurs et les clients ne sont pas rassasiés. Ils sont juste mieux éduqués, moins naïfs, plus sollicités aussi par des offres semblables. Ipsos, comme toute l'industrie de la recherche, a son rôle à jouer pour redonner confiance à ses clients, pour les aider à mieux définir et conduire leur politique de croissance. Nous savons qu'il nous appartient de démontrer chaque jour la valeur de notre contribution. Nous savons que nous réussirons si nous sommes capables d'apporter à nos clients une information sûre, pertinente, et facile d'utilisation, sous une forme si possible agréable.
Nous avons défini nos critères de performance et nous mesurons, chaque jour, pour chaque projet et programme que nous exécutons, si nous sommes capables d'apporter à nos clients la sécurité, la simplicité, la vitesse et la substance, dont ils ont besoin et qui justifient leur choix de travailler d'abord avec nos équipes.
Pouvons-nous réussir au deuxième semestre à mieux faire qu'au premier ? C'est la conviction de nos équipes, notamment en Amérique du Nord et en Amérique Latine. Elles disposent en tout cas des idées, de la volonté et des ressources pour rattraper, pour une part, le temps perdu.
Toutefois, comme indiqué plus haut, au regard des tendances du premier semestre, nous prévoyons sur l'ensemble de l'année un chiffre d'affaire stable voire légèrement en croissance à périmètre et taux de change constants et un niveau de marge opérationnelle équivalent à celui de 2013.
Annexes
- Compte de résultat consolidé
- Etat de la situation financière
- Etat des flux de trésorerie consolidés
Une plaquette complète des états financiers consolidés
est disponible sur le site www.ipsos.com
La présentation de l'activité et des résultats du premier semestre 2014
sera disponible le 24 juillet sur le site www.ipsos.com
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Parce que les clients de nos clients sont de plus en plus souvent infidèles à leurs habitudes
- ils zappent, changent volontiers de comportements, de points de vue, de préférences -,
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Ipsos est coté sur l'Eurolist de NYSE-Euronext.
La société qui fait partie du SBF 120 et de l'indice Mid-60 est également éligible au SRD.
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Compte de résultat consolidé
Comptes semestriels au 30 juin 2014
en milliers d'euros | 30/06/2014 | 30/06/2013 | 31/12/2013 | |||
Chiffre d'affaires | 756 012 | 803 777 | 1 712 403 | |||
Coûts directs | (270 387) | (291 752) | (614 620) | |||
Marge brute | 485 625 | 512 025 | 1 097 783 | |||
Charges de personnel - hors rémunération en actions | (335 133) | (349 841) | (690 096) | |||
Charges de personnel - rémunération en actions | (6 452) | (5 462) | (11 321) | |||
Charges générales d'exploitation | (103 847) | (109 678) | (215 393) | |||
Autres charges et produits opérationnels | (1 085) | 1 967 | 1 158 | |||
Marge opérationnelle | 39 108 | 49 011 | 182 132 | |||
Dotations aux amortissements des incorporels liés aux acquisitions | (2 280) | (2 394) | (4 712) | |||
Autres charges et produits non courants | (7 913) | (10 801) | (18 205) | |||
Quote-part dans les résultats des entreprises associées | (43) | (4) | 26 | |||
Résultat opérationnel (avant impact net des réestimations liées à la transaction Synovate post délai d'affectation) | 28 871 | 35 811 | 159 241 | |||
Impact net des réestimations liées à la transaction Synovate post délai d'affectation | (73 155) | (71 273) | ||||
Résultat opérationnel | 28 871 | (37 344) | 87 968 | |||
Charges de financement | (11 790) | (12 790) | (23 373) | |||
Autres charges et produits financiers | (7) | (2 327) | (5 903) | |||
Résultat net avant impôts | 17 073 | (52 461) | 58 693 | |||
Impôts - hors impôts différés sur amortissement du goodwill | (2 437) | (2 600) | (29 715) | |||
Impôts différés sur amortissement du goodwill | (1 781) | (2 780) | (3 782) | |||
Impôt sur les résultats | (4 217) | (5 380) | (33 498) | |||
Résultat net | 12 856 | (57 841) | 25 195 | |||
Dont part du Groupe | 10 104 | (60 159) | 17 439 | |||
Dont part des minoritaires | 2 752 | 2 318 | 7 756 | |||
Résultat net part du Groupe par action de base (en euros) | 0,22 | (1,33) | 0,38 | |||
Résultat net part du Groupe par action dilué (en euros) | 0,22 | (1,33) | 0,38 | |||
Résultat net ajusté | 29 034 | 33 824 | 129 685 | |||
Dont Part du Groupe | 26 131 | 31 336 | 120 950 | |||
Dont Part des minoritaires | 2 903 | 2 488 | 8 735 | |||
Résultat net ajusté, part du groupe par action | 0,58 | 0,69 | 2,67 | |||
Résultat net ajusté dilué, part du groupe par action | 0,57 | 0,68 | 2,63 |
Etat de la situation financière
Comptes semestriels au 30 juin 2014
en milliers d'euros | 30/06/2014 | 30/06/2013 | 31/12/2013 |
ACTIF | |||
Goodwills | 1 142 586 | 1 177 605 | 1 133 006 |
Autres immobilisations incorporelles | 84 915 | 89 727 | 87 336 |
Immobilisations corporelles | 34 364 | 43 245 | 36 154 |
Participation dans les entreprises associées | 735 | 474 | 772 |
Autres actifs financiers non courants | 25 752 | 24 594 | 23 832 |
Impôts différés actifs | 38 047 | 46 683 | 36 544 |
Actifs non courants | 1 326 400 | 1 382 328 | 1 317 644 |
Clients et comptes rattachés | 529 890 | 555 129 | 583 932 |
Impôts courants | 22 999 | 21 465 | 18 866 |
Autres actifs courants | 77 405 | 80 226 | 56 977 |
Instruments financiers dérivés | 3 456 | 3 217 | 2 224 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 135 686 | 98 132 | 148 703 |
Actifs courants | 769 436 | 758 169 | 810 702 |
TOTAL ACTIF | 2 095 836 | 2 140 496 | 2 128 346 |
en milliers d'euros | 30/06/2014 | 30/06/2013 | 31/12/2013 |
PASSIF | |||
Capital | 11 334 | 11 334 | 11 334 |
Primes d'émission | 540 201 | 540 201 | 540 201 |
Actions propres | (1 438) | (1 052) | (686) |
Ecarts de conversion | (54 941) | (25 079) | (61 274) |
Autres réserves | 311 649 | 267 255 | 349 513 |
Capitaux propres - part du Groupe | 806 805 | 792 659 | 839 088 |
Intérêts minoritaires | 13 881 | 11 909 | 13 409 |
Capitaux propres | 820 686 | 804 568 | 852 497 |
Emprunts et autres passifs financiers non courants | 614 629 | 525 612 | 628 355 |
Provisions non courantes | 16 277 | 19 104 | 16 076 |
Provisions pour retraites | 22 145 | 20 267 | 20 997 |
Impôts différés passifs | 105 031 | 105 719 | 104 148 |
Autres passifs non courants | 73 643 | 77 033 | 65 636 |
Passifs non courants | 831 724 | 747 735 | 835 212 |
Fournisseurs et comptes rattachés | 203 957 | 210 799 | 221 600 |
Emprunts et autres passifs financiers courants | 66 444 | 209 768 | 67 397 |
Impôts courants | 5 383 | 5 593 | 10 296 |
Provisions courantes | 3 989 | 5 958 | 3 941 |
Autres passifs courants | 163 652 | 156 074 | 137 403 |
Passifs courants | 443 425 | 588 193 | 440 637 |
TOTAL PASSIF | 2 095 836 | 2 140 496 | 2 128 346 |
Etat des flux de trésorerie consolidés
Comptes semestriels au 30 juin 2014
en milliers d'euros | 30/06/2014 | 30/06/2013 | 31/12/2013 |
OPERATIONS D'EXPLOITATION | |||
RESULTAT NET | 12 856 | (57 841) | 25 195 |
Eléments sans incidence sur la capacité d'autofinancement | |||
Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles | 12 241 | 13 389 | 26 578 |
Résultat net des sociétés mises en équivalence, nets des dividendes reçus | 43 | 4 | (26) |
Moins-value (plus-value) sur cessions d'actifs | 44 | 133 | 506 |
Variation nette des provisions | (111) | 79 360 | 74 624 |
Rémunération en actions | 5 838 | 4 955 | 10 814 |
Autres produits et charges calculés | 460 | (488) | (1 034) |
Frais d'acquisition de sociétés consolidées | 668 | 1 665 | 2 814 |
Charge de financement | 11 790 | 12 790 | 23 373 |
Charge d'impôt | 4 217 | 5 380 | 33 498 |
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT AVANT CHARGES DE FINANCEMENT ET IMPOT | 48 048 | 59 347 | 196 341 |
Variation du besoin en fonds de roulement | 13 348 | (24 968) | (54 136) |
Intérêts financiers nets payés | (10 696) | (12 695) | (24 699) |
Impôts payés | (13 690) | (14 739) | (25 132) |
FLUX DE TRESORERIE LIES A L'EXPLOITATION | 37 009 | 6 945 | 92 374 |
OPERATIONS D'INVESTISSEMENT | |||
Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles | (6 294) | (8 728) | (17 186) |
Produits des cessions d'actifs corporels et incorporels | 53 | 122 | 325 |
Augmentation / (diminution) d'immobilisations financières | (1 326) | (1 484) | (1 103) |
Acquisitions de sociétés et d'activités consolidés | (934) | (1 465) | 11 784 |
FLUX DE TRESORERIE AFFECTES AUX OPERATIONS D'INVESTISSEMENT | (8 501) | (11 555) | (6 180) |
OPERATIONS DE FINANCEMENT | |||
Augmentation / (Réduction) de capital | - | 186 | 186 |
(Achats) / Ventes nets d'actions propres | (9 847) | (4 050) | (3 944) |
Augmentation / (diminution) des emprunts à long terme | (24 896) | (24 886) | (28 733) |
Augmentation / (diminution) des découverts bancaires | (623) | 3 997 | 3 287 |
Rachats d'intérêts minoritaires | (5 099) | (1 997) | (2 395) |
Dividendes versés aux actionnaires de la société mère | - | - | (28 996) |
Dividendes versés aux minoritaires des sociétés intégrées | (2 042) | (124) | (885) |
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DES OPERATIONS DE FINANCEMENT | (42 507) | (26 874) | (61 480) |
VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE | (13 998) | (31 483) | 24 714 |
Incidence des variations des cours des devises sur la trésorerie | 982 | (2 640) | (8 265) |
TRESORERIE A L'OUVERTURE | 148 703 | 132 254 | 132 253 |
TRESORERIE A LA CLOTURE | 135 686 | 98 132 | 148 703 |