L’Association canadienne des doyens et doyennes d’éducation réclament des investissements dans l’éducation pour stimuler la reprise après la pandémie


FREDERICTON, Nouveau-Brunswick, 11 mars 2021 (GLOBE NEWSWIRE) -- À l'approche du premier anniversaire des restrictions et des fermetures liées à la pandémie, un grand nombre des cinq millions d'élèves des écoles primaires et secondaires du Canada risquent encore de subir une perte de leurs acquis. Malgré les efforts héroïques des enseignants et des responsables de l'éducation, les écarts qui existaient déjà se creusent.

Bien que de nombreuses écoles demeurent ouvertes, la plupart fonctionnent selon un horaire restreint. De nombreux apprenants ont peu, voire aucun, accès à Internet, à une bande passante suffisante ou à du soutien à domicile. L'enseignement destiné aux apprenants francophones et issus des minorités linguistiques est limité. Les élèves noirs, autochtones et de couleur sont encore plus désavantagés par les inégalités systémiques et structurelles actuelles.

Un nouvel énoncé de l’Association canadienne des doyens et doyennes d’éducation fait valoir qu'avec l'accélération du déploiement des vaccins dans tout le pays, le temps est venu, face à la pandémie, de mettre en œuvre un plan de relance pour le Canada et pour le secteur de l'éducation. Les pandémies et d’autres catastrophes antérieures, tant au Canada qu’à l’étranger, montrent clairement que les enseignants jouent un rôle essentiel en matière de relance sociale et économique et de rétablissement émotionnel.

« La perturbation de l'apprentissage est un fait bien réel depuis un an », souligne Sharon Wahl, doyenne d’éducation à l’University of New Brunswick et présidente de l’Association canadienne des doyens et doyennes d’éducation. Nous pensons que la pandémie a changé à tout jamais le système d'éducation publique. Nous appelons les provinces canadiennes à investir dans l'éducation et la formation à l’enseignement dans le cadre d'une stratégie de relance postpandémique. »

Des investissements supplémentaires dans l'ensemble du secteur de l'éducation sont nécessaires pour répondre aux besoins des enseignants et des apprenants, note Sharon Wahl. « Les enseignants sont bien placés pour exercer une influence positive sur l'effort de relance au cours des prochaines phases de la pandémie, à la fois en favorisant la confiance envers les vaccins et en comblant les besoins des élèves en matière d'apprentissage et de santé mentale. »

L’Association canadienne des doyens et doyennes d’éducation (ACDE), qui regroupe des facultés, des collèges, des écoles et des départements d‘éducation, s’emploie à exercer, à l’échelle canadienne, un leadership en matière de formation professionnelle et de formation à l’enseignement, de recherche en éducation et de politiques. L’énoncé de l’ACDE intitulé L’enseignement et la formation à l’enseignement : se préparer pour un Canada florissant après la pandémie se trouve sur le site Web de l’ACDE.

Personne-ressource : Katy Ellsworth
Directrice générale, ACDE
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