L’Association canadienne du vapotage : La Coalition québécoise pour le contrôle du tabac continue de nier la science entourant le vapotage


MONTRÉAL, 02 juin 2021 (GLOBE NEWSWIRE) -- La Coalition québécoise pour le contrôle du tabac a publié un communiqué préconisant la mise en œuvre d’une interdiction des arômes et d’un plafond de nicotine au Québec. L’Association canadienne du vapotage (ACV) avertit le gouvernement du Québec que, bien que ces mesures soient bien intentionnées, elles entraîneront une augmentation des taux de tabagisme et nuiront à la santé publique.

Pendant des décennies, les gouvernements du monde entier se sont appuyés sur des lignes d’assistance téléphonique, des ressources en ligne et des produits de sevrage à faible efficacité pour mettre fin à la pandémie de tabac. Malgré un succès limité avec ce modèle, cela constitue encore la « bonne façon » d’arrêter de fumer. Le vapotage pourrait être le meilleur produit de réduction des méfaits de notre génération s’il n’y avait pas eu des peurs infondées et de la désinformation entourant le vapotage.

« Arrêter de fumer est très difficile, et il n’y a pas de “bonne” façon d’arrêter. Les fumeurs qui parviennent à arrêter devraient être félicités pour leur réussite, quelle que soit la méthode utilisée. L’ACV soutient l’utilisation de toutes les aides à l’abandon du tabac. Cependant, la stratégie actuelle de lutte contre le tabagisme ignore la réalité de l’arrêt du tabac. En moyenne, les fumeurs font 30 tentatives pour arrêter de fumer, et seulement 7 % y parviennent. Public Health England a récemment déclaré que le vapotage était plus efficace que tous les principaux produits de thérapie de remplacement de la nicotine (TRN), et a réaffirmé que le vapotage est 95 % moins nocif que le tabagisme. Si le Canada veut atteindre son objectif de 5 % de prévalence du tabagisme d’ici 2035, la stratégie actuelle de lutte contre le tabagisme doit être révisée », a déclaré John Xydous, président régional de l’ACV.

Plus de 90 000 Canadiens ont envoyé un courriel à leur député, affirmant l’importance des saveurs pour arrêter de fumer. Le témoignage des vapoteurs est en outre validé par des chercheurs de Yale qui ont découvert que les adultes qui utilisaient un produit aromatisé avaient 2,5 fois plus de chances de réussir à arrêter de fumer. L’étude conclut : « Bien que les interdictions de saveur proposées soient bien intentionnées, elles ont des résultats désastreux. La législation sur les arômes des produits de vapotage doit prendre en compte les faits de sevrage tabagique et de réduction des méfaits, et nous exhortons les législateurs à s’opposer à la mise en œuvre généralisée de telles interdictions ».

De plus, il existe peu de preuves suggérant que l’interdiction des saveurs réduirait l’expérimentation chez les jeunes. L’idée que les saveurs représentent un attrait principal pour le vapotage des jeunes est une idée fausse et courante qui a été discréditée par le Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Selon le rapport du CDC Tobacco Product Use and Associated Factors Among Middle and Highschool Students, 77,7 % des jeunes ont indiqué qu’ils vapotaient pour des raisons autres que « parce que les cigarettes électroniques sont disponibles dans des saveurs telles que menthe, bonbons, fruits ou chocolat ». La raison d’utilisation la plus courante chez les jeunes était : « J’étais curieux à leur sujet ».

Récemment, les résultats du sondage The Youth and Young Adult Vaping Project ont été publiés. Les saveurs n’ont pas été répertoriées comme une influence principale pour les mineurs et les jeunes adultes au Canada. Les répondants ont indiqué que l’influence des pairs, suivie du désir d’arrêter de fumer et de l’exposition aux médias sociaux étaient les principaux facteurs de motivation. Les saveurs continuent d’être des boucs émissaires bien après que les données ont révélé qu’elles ne stimulent pas la consommation des jeunes.

Les recommandations de la Coalition ne sont pas influencées par la science. Les arguments qui appuient leurs recommandations ont tous été démystifiés. Le vapotage s’avère à la fois efficace pour arrêter de fumer et 95 % moins nocif que le tabac. La Coalition affirme que le vapotage agit comme une porte d’entrée vers le tabagisme, mais les données suggèrent que le vapotage est plutôt une porte de sortie. Si le vapotage augmentait vraiment la probabilité de fumer chez les jeunes, nous aurions vu une augmentation de la prévalence du tabagisme chez les jeunes adultes qui étaient des adolescents au sommet de l’adoption du vapotage chez les jeunes. Pourtant, les taux de tabagisme continuent de baisser dans tous les groupes d’âge.

Dans le communiqué de la Coalition, Madame Doucas déclare : « Il ne faut pas avoir à choisir entre la prévention pour les jeunes et l’arrêt pour les fumeurs adultes ». L’ACV convient qu’il n’est pas nécessaire de choisir l’un ou l’autre ; nous pouvons équilibrer la protection des jeunes avec la réduction des méfaits chez les adultes. Le Canada a déjà mis en place une réglementation stricte pour protéger les jeunes, mais une application cohérente manque toujours. L’interdiction des saveurs ne fera pas grand-chose pour protéger les jeunes et poussera plutôt des milliers de vapoteurs à recommencer à fumer. Restreindre les saveurs et les produits de vapotage à haute teneur en nicotine aux magasins spécialisés à âge limité élimine les points d’accès légaux pour les jeunes. Une réglementation efficace devrait chercher à restreindre l’accès pour les mineurs et à renforcer l’application des règlements, tout en maintenant un accès raisonnable à la réduction des méfaits chez les adultes.

Pour de plus amples renseignements, contactez:

John Xydous
Directeur régional de l’Association canadienne du vapotage
Propriétaire de la Vapote inc.
+1 (514) 701-7127
jxydous@thecva.org