Explor réalise des tests métallurgiques préliminaires sur la propriété aurifère Timmins Porcupine West

ROUYN-NORANDA, Québec, 31 mai 2018 (GLOBE NEWSWIRE) -- Ressources Explor inc. (« Explor » ou la « Société »)  (TSX CROISSANCE:EXS) (OTCQB:EXSFF) (FSE:E1H1) (BE:E1H1) est heureuse d’annoncer l’achèvement de tests métallurgiques préliminaires sur le minerai à basse teneur près de la surface sur la propriété Timmins Porcupine West (la « propriété TPW » ou la « propriété »). Explor a sélectionné un échantillon représentatif provenant des sondages de forage au diamant dans la section de la fosse à ciel ouvert potentielle. Un échantillon composite de 45 kilogrammes a été envoyé à SGS Minerals Services à Lakefield, Ontario pour effectuer des essais métallurgiques.

Le programme d’essais comprenait la préparation d’échantillons, de la caractérisation et des essais pour la préparation du procédé. La caractérisation du minerai comprenait la broyabilité, la minéralogie par rapide balayage de la minéralisation par QEM-RMS (QEMSCAN) et l’analyse chimique de la teneur. Les essais pour la préparation du procédé se sont concentrés sur la séparation gravimétrique, de même que sur la flottation et la cyanuration des résidus de la séparation gravimétrique.

En résumé, l’échantillon composite a été analysé par un protocole de tamisage des éléments métalliques et a résulté en une teneur de 2,64 g/tonne d’or.  Les essais ont indiqué qu’il y avait très peu d’argent et qu’une quantité négligeable d’arsenic dans l’échantillon composite.  Il faut noter que la majorité du soufre sulfide était présent en tant que pyrite (3,07 %) chalcopyrite (environ 0,12 %) et pyrrhotite (0,02 %). L’indice de Bond du procédé de broyage (« Bond Mill Work Index ») a été déterminé à 13.1 Kwh/tonne. Un essai gravimétrique a été effectué et a permis de déterminer que 37,5 % de l’or est de l’or libre microscopique, ce qui indique qu’un circuit gravimétrique devra nécessairement être installé à l’entrée du concentrateur dans toute conception future de l’usine. Les essais de flottation ont indiqué que jusqu’à 93 % de l’or peut être récupéré en tant que concentré de pyrite. Des tests de lixiviation par cyanure ont été effectués sur le concentré de pyrite et une extraction de l’or supérieure à 94 %  a été obtenue au cours d’une période de 24 heures. L’or n’est pas réfractaire et n’est pas enfermée à l’intérieur de la pyrite. Des essais sur les produits des résidus (essais ABA et NAG) indiquent qu’il n’y a aucun potentiel de production d’acide dans le matériel provenant des résidus de flottation.

Chris Dupont, président et chef de la direction de Ressources Explor a commenté : « Nous sommes très enthousiastes au sujet de ces résultats métallurgiques préliminaires. Le faible index de Bond du procédé de broyage, combiné au haut pourcentage d’or libre et au potentiel de récupération de l’or supérieure à 93 %, de même que le fait qu’il n’y a pas de potentiel de production d’acide dans le matériel provenant des résidus, font que cette propriété est très intéressante dans une perspective de développement ».

Les points marquants des essais annoncés comprennent les résultats suivants :

• L’analyse aurifère par le protocole de tamisage des éléments métalliques à ±150 mesh (106 µm) a donné une teneur de 2,64 g/t Au avec >20 % de l’or dans la fraction grossière, ce qui indique une récupération favorable par gravité.

• L’argent  a été retrouvé en quantité moindre que la limite de détection (AAS) de ±0,5 g/t tandis que le soufre sulfide, le carbone total et l’arsenic ont été analysé à 1,48 %, 0,7 % et <0,001 % respectivement.             

• En se basant sur l’analyse semi-quantitative QEM-RMS, la majorité du soufre sulfide se retrouvait en tant que pyrite (3,07 %). La chalcopyrite était le second minéral sulfide le plus répandu  à ~0,12 % et la pyrrhotite arrivait troisième à 0,02 %.             

• Les résultats du test de la broyabilité de Bond indiquent que l’or se situe dans la répartition médium inférieure de dureté à 13.1Kwh/tonne. L’or se situe au 36^e  percentile selon la base de données SGS.             

• Dans un lot d’essais de séparation gravimétrique réalisés, la récupération de l’or par gravité dans un concentré à faible masse (~0,04 % de l’alimentation) a donné une récupération de l’or de 37,5 % à un taux initial de broyage de P₈₀ de ~130 µm. Ces résultats initiaux suggèrent une forte probabilité d’un important potentiel pour l’utilisation d’un circuit par gravité à l’entrée du concentrateur. Des essais de séparation gravimétriques additionnels sont recommandés au cours des  prochaines études.             

• Des essais plus grossiers sur les résidus de la séparation gravimétrique indiquent que des taux de récupération dans les fourchettes de ~93 % (incluant l’or récupéré par la séparation gravimétrique) sont atteignables dans un ~5 % « mass pull » à un P₈₀ de ~130 µm. Il semblerait qu’il y a une amélioration de la récupération de l’or avec un broyage plus fin (à P₈₀ = 59 µm).             

• Des tests additionnels seront nécessaires pour optimiser la taille de broyage primaire pour une performance optimale de flottation grossière. Des essais additionnels sont recommandés, pour examiner les caractéristiques de purification du concentré grossier. Il pourrait être possible de générer un concentré de flottation plus pur, approchant les 50 g/t Au, comparé au ~30 g/t généré lors d’essais préliminaires métallurgiques dans la flottation grossière. Des tests de flottation en circuit fermé sont aussi recommandés afin d’établir une meilleure compréhension de la récupération de l’or potentielle en circuit fermé dans une usine à flottation.             

• Les essais de lixiviation par cyanure examinant l’impact de la taille du broyage sur la récupération de l’or provenant des résidus de la séparation gravimétrique indiquent des extractions de l’or de >94 % (y compris la récupération de l’or par séparation gravimétrique) à P₈₀ de 74 µm ou plus fin. Même si l’or semble associé à la pyrite et flotte bien avec la pyrite, elle n’est pas réfractaire et bloquée dans la pyrite. La lixiviation de l’or semble essentiellement complétée dans les 24 heures.             

• Davantage de tests afin d’optimiser les paramètres de la lixiviation par cyanure sont recommandés. Ces tests devraient déterminer l’optimisation de la taille des particules, le temps de rétention dans la lixiviation, la densité de la pulpe et le dosage du cyanure. Ces tests devront comprendre tant le minerai entier (résidus gravimétriques) que les concentrés de flottation. Des travaux supplémentaires sont recommandés pour évaluer le circuit de récupération de l’or (CIP ou CIL) et établir des critères préliminaires de conception.             

• Une évaluation environnementale préliminaire (vérification ABA et NAG) d’un résidu représentant un procédé par gravité et flottation + grossière indique qu’il n’y a aucun potentiel de production d’acide dans le matériel provenant des résidus de flottation.             

Chris Dupont, ing. est la personne qualifiée responsable de l’information contenue dans le présent communiqué de presse.

Ressources Explor inc. est une compagnie publique inscrite à la Bourse canadienne de croissance (TSXV-EXS), sur l’OTCQB  (EXSFF) et à la Bourse de Francfort et de Berlin (E1H1).

Ce communiqué de presse a été préparé par Ressources Explor inc. La Bourse de Croissance TSX et son fournisseur de services de réglementation (au sens attribué à ce terme dans les politiques de la Bourse de croissance TSX) n’assument aucune responsabilité quant à la pertinence ou à l’exactitude du présent communiqué de presse.

La Société
Ressources Explor inc. est une société canadienne d’exploration minière qui détient des propriétés en Ontario, au Québec, et au Nouveau-Brunswick. Explor se concentre actuellement sur l’exploration dans la ceinture de roches vertes de l’Abitibi. Cette ceinture se retrouve dans les provinces du Québec et de l’Ontario avec environ 33 % en Ontario et 67 % au Québec. La ceinture de roches vertes de l’Abitibi a produit plus de 180 000 000 onces d’or et 450 000 000 tonnes de métaux de base au cours du dernier siècle. La Société a été continuée en vertu des lois de l’Alberta en 1986 et a ses bureaux principaux au Québec depuis 2006.

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