PIEDMONT, QUÉBEC--(Marketwire - 22 jan. 2013) - Selon la base de données provinciale des courtiers immobiliers, la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) indique que deux agglomérations des Laurentides ont enregistré des augmentations du nombre de transactions en 2012, soit Mont-Tremblant (+18 % avec 361 transactions) et de Sainte-Agathe-des-Monts (+13 % avec 239 transactions) alors que le nombre de ventes est demeuré stable dans l'agglomération de Mont-Laurier (0 % avec 94 transactions) et qu'il a légèrement diminué dans les agglomérations de Saint-Sauveur (-1 % et 695 transactions) et de Sainte-Adèle (-4 % et 427 transactions).
Les agglomérations de Mont-Tremblant et de Saint-Sauveur sont les seules agglomérations à avoir affiché une hausse de leur prix médian pour l'unifamiliale en 2012. À Sainte-Agathe-des-Monts, ce prix est resté inchangé, et de légères diminutions ont été observées dans les agglomérations de Sainte-Adèle et de Mont-Laurier.
« L'agglomération de Mont-Tremblant s'est nettement démarquée en 2012. En plus d'enregistrer la hausse la plus vigoureuse au chapitre des ventes résidentielles et d'atteindre un nouveau record, elle a connu les plus fortes croissances de prix, tant pour l'unifamiliale que pour la copropriété, avec des augmentations respectives de 6 % et 18 % », fait remarquer Daniel Vandal, directeur général de la Chambre immobilière des Laurentides et porte-parole de la FCIQ pour cette région.
Le nombre de propriétés offertes sur le système Centris® a augmenté dans toutes les agglomérations des Laurentides, à l'exception de Mont-Laurier, qui a connu une diminution de 8 %. Les conditions de marché continuent d'avantager les acheteurs, tant pour l'unifamiliale que pour la copropriété, et ce, dans chacune des agglomérations des Laurentides. Les délais de vente ont augmenté de plusieurs jours dans les différentes agglomérations des Laurentides, où il fallait en moyenne entre quatre et six mois pour vendre une unifamiliale et jusqu'à un an à Mont-Tremblant pour qu'une copropriété trouve preneur.
Une fin d'année faste pour Mont-Tremblant et Sainte-Agathe-des-Monts
Les agglomérations plus au nord des Laurentides ont terminé l'année en force, soit les agglomérations de Mont-Tremblant et de Sainte-Agathe-des-Monts qui ont enregistré des hausses de ventes de 34 % et 23 %, respectivement. Les agglomérations de Saint-Sauveur et de Sainte-Adèle ont quant à elles affiché des diminutions de 22 % et 17 %. Le prix médian de l'unifamiliale a crû dans les agglomérations de Mont-Tremblant (+28 %), de Sainte-Adèle (+7 %) et de Sainte-Agathe-des-Monts (+4 %), alors qu'à Saint-Sauveur, une diminution de 7 % a été enregistrée au dernier trimestre de 2012.
Marché immobilier au Québec : légère augmentation des ventes en 2012
Selon la base de données provinciale des courtiers immobiliers, la FCIQ indique qu'au Québec, 77 463 ventes de propriétés résidentielles ont été enregistrées en 2012, soit 292 transactions de plus qu'en 2011. Pour la première fois depuis 2009, l'unifamiliale a été la plus dynamique. En effet, elle a été la seule catégorie à connaître une croissance des ventes, alors que 54 079 maisons ont changé de main, soit une augmentation de 1 % relativement à 2011. Le marché de la copropriété a plutôt connu un ralentissement de 2 %, avec 16 358 ventes conclues tandis que les plex ont affiché une diminution de 3 %, avec 6 607 transactions. Géographiquement, les meilleures performances en 2012 ont été observées dans des agglomérations dont l'économie repose principalement sur l'exploitation de ressources minières et énergétiques telles que les agglomérations d'Amos, Thetford Mines, Val-d'Or, Sorel-Tracy, Baie-Comeau et Matane qui sont parmi celles ayant affiché les plus fortes croissances des ventes résidentielles, toutes supérieures à 14 %. Ailleurs dans la province, soulignons les résultats de Sainte-Agathe-des-Monts, Mont-Tremblant, Saint-Lin-Laurentides, Victoriaville, Sainte-Marie, Montmagny et Cowansville, où la croissance des ventes a été d'au moins 10 % en 2012.
Le nombre d'inscriptions en vigueur a fortement augmenté au Québec en 2012, où en moyenne près de 65 000 propriétés résidentielles étaient à vendre par l'intermédiaire d'un courtier immobilier, soit une hausse de 9 % par rapport à 2011. « Avec l'augmentation du nombre de propriétés offertes, les conditions de marché se sont détendues dans plusieurs régions de la province, surtout pour la catégorie de la copropriété, dont les acheteurs étaient avantagés lors des négociations dans plusieurs régions de la province », explique Paul Cardinal, directeur du service Analyse du marché de la FCIQ.
Le prix médian des unifamiliales a poursuivi sa progression en 2012 au Québec. La moitié des propriétés de cette catégorie se sont vendues à un prix supérieur à 224 372 $, soit une hausse de 3 % en comparaison du prix médian de 2011. Il s'agissait du rythme de croissance le plus faible depuis le début des années 2000. Les six régions métropolitaines de recensement (RMR) ont affiché des hausses de leurs prix médians, et ce, pour chacune des trois catégories de propriété.
Le marché immobilier québécois a connu une année 2012 en deux temps : les deux premiers trimestres de l'année ont connu une augmentation des ventes alors que les troisième et quatrième trimestres ont affiché des diminutions. « L'année 2012 a été marquée par un resserrement des règles de l'assurance prêt hypothécaire réduisant la période maximale d'amortissement pour les nouveaux prêts hypothécaires assurés à 25 ans. La qualification au financement est devenue plus difficile pour certains premiers acheteurs en deuxième moitié d'année », justifie M. Cardinal.
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