Rogers Sugar Inc. : Rapport intermédiaire sur les résultats du premier trimestre de l'exercice 2013

- Le conseil d'administration déclare un dividende spécial de 36 cents par action, pour un total d'environ 33,9 millions de dollars.

- Flux de trésorerie disponibles de 18,1 millions de dollars pour le premier trimestre de l'exercice


MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 30 jan. 2013) - Rogers Sugar Inc. (TSX:RSI)

Message aux actionnaires : Au nom du conseil d'administration, je suis heureux de présenter les résultats financiers intermédiaires consolidés résumés non audités de Rogers Sugar Inc. (la « Société ») pour le trimestre clos le 29 décembre 2012.

Le 30 janvier 2013, le conseil d'administration a autorisé et déclaré un dividende spécial de 36 cents par action qui devra être versé au plus tard le 28 février 2013 aux actionnaires inscrits le 8 février 2013. Ce dividende spécial totalisant environ 33,9 millions de dollars sera financé au moyen de la ligne de crédit opérationnel et de la trésorerie disponible. Le versement du dividende spécial reflète la distribution d'une partie des flux de trésorerie déjà gagnés mais non distribués, d'environ 64,7 millions de dollars, qui ont été générés pendant les cinq exercices compris dans la période allant d'octobre 2007 à septembre 2012.

Le volume du premier trimestre s'est établi à 156 415 tonnes métriques, en regard de 172 754 tonnes métriques au trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit une baisse de près de 16 300 tonnes métriques. Le volume des ventes industrielles a augmenté d'environ 4 700 tonnes métriques, hausse attribuable au volume supplémentaire obtenu auprès de clients nouveaux et existants. Le volume des ventes à la consommation s'est accru d'approximativement 500 tonnes métriques en raison principalement du calendrier des promotions à l'intention de clients de détail. De plus, le volume de produits liquides a également augmenté de quelque 300 tonnes métriques, essentiellement en raison du moment de certaines livraisons et de l'accroissement du volume de livraisons auprès de clients existants. Ces augmentations ont été contrebalancées par un recul du volume des ventes à l'exportation de quelque 21 800 tonnes métriques, lequel est attribuable au sucre vendu dans le cadre d'un contingent spécial aux États-Unis au cours de l'exercice 2012. Un contingent spécial de 136 078 tonnes métriques a été ouvert aux États-Unis le 3 octobre 2011 par le département de l'agriculture des États-Unis, dont 25 000 tonnes métriques ont été attribuées spécifiquement au Canada et les 111 078 tonnes métriques restantes, aux fournisseurs mondiaux selon le principe du premier arrivé, premier servi. La Société, grâce à ses raffineries de sucre de canne, a réussi à expédier approximativement 10 000 tonnes métriques en regard du contingent global avant sa date de fermeture le 25 octobre 2011. Étant l'unique producteur de sucre raffiné d'origine canadienne à Taber, en Alberta, la Société a été en mesure d'expédier quelque 17 600 tonnes métriques avant la date de fermeture du contingent le 30 novembre 2011.

En tenant compte de l'incidence de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et des instruments dérivés incorporés dans des instruments non financiers à la clôture de chaque période, notre bénéfice comptable ne donne pas une représentation complète des facteurs et des tendances qui influent sur l'industrie. Comme pour les périodes antérieures, nous avons donc établi une marge brute ajustée et un résultat ajusté pour refléter la performance de la Société au cours de la période compte non tenu de l'incidence de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et des instruments dérivés incorporés dans des instruments non financiers. À la clôture du premier trimestre, le résultat comptable tenait compte d'un profit de 1,1 million de dollars avant l'impôt sur le résultat, lequel a été retranché pour en arriver au résultat ajusté.

Pour le trimestre à l'étude, la marge brute ajustée s'est contractée d'environ 8,2 millions de dollars par rapport à celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent, en raison surtout de la baisse du volume d'exportation. La marge brute ajustée par tonne métrique s'est établie à 189,02 $, contre 218,74 $ pour le premier trimestre de l'exercice précédent. La diminution de la marge brute ajustée de 29,72 $ est principalement attribuable à la composition du chiffre d'affaires, étant donné qu'une marge plus élevée a été réalisée sur l'exportation en vertu du contingent spécial au premier trimestre de l'exercice 2012.

Le BAII ajusté de 22,6 millions de dollars a été inférieur de 8,3 millions de dollars à celui du trimestre correspondant de l'exercice précédent en raison de la diminution du volume d'exportation aux États-Unis dans le cadre du contingent spécial de ce pays et de la contraction de la marge brute ajustée, comme il est décrit ci-dessus.

Pour le trimestre à l'étude, les flux de trésorerie disponibles se sont établis à 18,1 millions de dollars comparativement aux 21,7 millions de dollars de l'exercice 2012. La diminution est attribuable surtout à la baisse des résultats opérationnels et à la hausse des dépenses d'investissement, lesquelles ont été contrebalancées en partie par le paiement de 2,7 millions de dollars en charges financières différées lors de l'émission des débentures convertibles au trimestre correspondant de l'exercice 2012.

Les volumes des ventes industrielles seront supérieurs au cours de l'exercice 2013, puisque des contrats de volume additionnel ont été conclus avec des comptes existants et nouveaux. Par ailleurs, la Société a été en mesure de conclure des contrats de volume additionnel de sucre liquide avec un embouteilleur important de l'Ouest canadien. Les livraisons prévues aux termes de ce nouveau contrat devraient commencer au printemps 2013. Selon les prévisions, le volume d'exportation devrait être inférieur au cours de l'exercice en cours puisqu'aucun contingent spécial américain n'est attendu au cours de l'exercice en raison des récoltes importantes aux États-Unis et au Mexique. Le volume total pour l'exercice 2013 devrait être supérieur à celui de l'exercice 2012.

À Taber, la campagne de coupe de betteraves à sucre devrait être terminée à la mi-février. Selon nos estimations, la production totale de betterave à sucre s'établira à approximativement 118 000 tonnes métriques lorsque la campagne de jus concentré épais aura pris fin au printemps 2013. Ce volume de production total surpasse nos ventes estimées actuelles pour Taber, y compris les ventes de liquides supplémentaires qui commenceront au printemps 2013. Les stocks supplémentaires de sucre raffiné tiré de betteraves à sucre seront mis en entrepôt ou vendus en fonction d'occasions supplémentaires qui pourraient se présenter pendant le reste de l'exercice.

AU NOM DU CONSEIL D'ADMINISTRATION,
Signé
Stuart Belkin, président du conseil d'administration
Vancouver (Colombie-Britannique) - Le 30 janvier 2013

RAPPORT DE GESTION

Le présent rapport de gestion daté du 30 janvier 2013 de Rogers Sugar Inc. (« Rogers ») devrait être lu en tenant compte des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités et des notes y afférentes pour la période close le 29 décembre 2012, de même que des états financiers consolidés audités et du rapport de gestion de l'exercice clos le 29 septembre 2012. Les états financiers consolidés résumés trimestriels et les montants indiqués dans le présent rapport de gestion n'ont pas été examinés ni vérifiés par nos auditeurs externes.

La direction est responsable de la préparation du présent rapport de gestion, lequel a été examiné et approuvé par le comité d'audit et par le conseil d'administration de Rogers.

Mesures non conformes aux PCGR

Lors de l'analyse de nos résultats, en plus des mesures financières calculées et présentées conformément aux PCGR, nous recourons également à un certain nombre de mesures financières non conformes aux PCGR. Par mesure financière non conforme aux PCGR, on entend une mesure numérique de la performance historique, de la situation financière ou des flux de trésorerie d'une société qui exclut (inclut) des montants, ou fait l'objet d'ajustements ayant pour effet d'exclure (d'inclure) des montants, qui sont inclus (exclus) dans la plupart des mesures directement comparables calculées et présentées conformément aux PCGR. Les mesures financières non conformes aux PCGR ne faisant pas l'objet d'une définition normalisée, il pourrait être impossible de les comparer avec les mesures financières non conformes aux PCGR présentées par d'autres sociétés exerçant les mêmes activités ou des activités similaires. Les investisseurs sont priés de lire intégralement nos états financiers consolidés ainsi que nos rapports mis à la disposition du public, et de ne pas se fier à une seule mesure financière.

Nous utilisons ces mesures financières non conformes aux PCGR à titre de complément de nos résultats présentés en vertu des PCGR. Elles permettent de présenter nos activités sous un angle différent et, conjuguées à nos résultats formulés en vertu des PCGR et aux rapprochements avec les mesures financières correspondantes conformes aux PCGR, elles font ressortir de manière plus nette les facteurs et tendances touchant nos activités.

Dans le présent rapport de gestion, nous traitons des mesures financières non conformes aux PCGR, en décrivant notamment les raisons pour lesquelles nous estimons que ces mesures fournissent des renseignements utiles sur notre situation financière, nos résultats opérationnels et nos flux de trésorerie, le cas échéant, et, dans la mesure où cela est important, les autres fins visées par le recours à ces mesures. Les rapprochements des mesures financières non conformes aux PCGR et des mesures financières conformes aux PCGR les plus directement comparables sont présentés dans le présent rapport de gestion.

Énoncés prospectifs

Le présent rapport comporte des énoncés prospectifs qui reflètent les prévisions actuelles de Rogers et de Lantic Inc. (collectivement la « Société ») à l'égard de la performance et d'événements futurs. L'utilisation de termes comme « pouvoir », « devoir », « anticiper », « avoir l'intention de », « prévoir », « planifier », « croire », et d'autres expressions semblables vise à signaler des énoncés prospectifs. Ces énoncés comportent des risques et des incertitudes, connus ou inconnus, et d'autres facteurs susceptibles de faire en sorte que les résultats réels ou les événements pourraient différer sensiblement des attentes exprimées dans les énoncés prospectifs. Sans prétendre en faire la liste complète, la Société prévient les investisseurs que les énoncés portant sur les sujets suivants sont des énoncés prospectifs ou sont susceptibles d'en être : les prix futurs du sucre brut, le prix du gaz naturel, l'ouverture de contingents spéciaux de sucre raffiné aux États-Unis, les prévisions sur la production de betteraves, la situation à l'égard des contrats de travail et des négociations collectives, le niveau de ses dividendes futurs et l'état d'avancement des réglementations et des enquêtes gouvernementales. Les énoncés prospectifs sont fondés sur des estimations faites et des hypothèses posées par la Société en fonction de son expérience et de sa perception des tendances passées, de la conjoncture et d'événements futurs prévus, ainsi que sur d'autres facteurs que la Société a jugés pertinents et raisonnables dans les circonstances, mais rien ne garantit que ces estimations et ces hypothèses s'avéreront exactes. Ces énoncés prospectifs pourraient faire en sorte que la performance et les résultats réels diffèrent de façon importante de ceux qui sont indiqués dans les énoncés prospectifs, les résultats passés ou les prévisions courantes.

Des renseignements supplémentaires concernant la Société, notamment dans la notice annuelle, dans les rapports trimestriels et annuels ainsi que d'autres informations complémentaires sont disponibles dans le site Web de SEDAR à l'adresse www.sedar.com.

Contrôles internes de communication de l'information

Conformément au Règlement 52-109 sur l'attestation de l'information présentée dans les documents intermédiaires des émetteurs, le chef de la direction et le chef des finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, des contrôles et procédures de communication de l'information.

En outre, le chef de la direction et le chef des finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, un processus de contrôle interne à l'égard de l'information financière (le « CIIF ») afin de fournir une assurance raisonnable à l'égard de la fiabilité de l'information financière et de l'établissement des états financiers à des fins de publication de l'information financière.

Le chef de la direction et le chef des finances ont évalué les modifications apportées au processus de CIIF de la Société au cours du trimestre clos le 29 décembre 2012 afin de déterminer si elles ont eu, ou pourraient raisonnablement avoir, des répercussions importantes sur ce processus. Aucun changement de ce genre n'a été décelé lors de leur évaluation.

Résultats opérationnels

Résultats consolidés Trimestres clos les
(en milliers de dollars, sauf les données sur le volume et par action) 29 décembre 2012
(non audité)
31 décembre 2011
(non audité)
Volume (tonnes métriques) 156 415 172 754
Produits 142 376 $ 175 805 $
Marge brute 30 639 23 654
Charges administratives et de vente 4 612 4 578
Distribution 2 329 2 307
Bénéfice avant les intérêts et la charge d'impôt sur le résultat (BAII) 23 698 $ 16 769 $
Charges financières nettes 2 202 2 892
Charge d'impôt sur le résultat 5 363 3 997
Bénéfice net 16 133 $ 9 880 $
Bénéfice net par action - de base 0,17 $ 0,11 $

Dans le cours normal des activités, la Société a recours à des instruments financiers dérivés sous forme de contrats à terme normalisés sur le sucre, de contrats de change à terme, de contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et de swaps de taux d'intérêt. La Société vend du sucre raffiné en dollars américains à certains clients. Ces contrats de vente sont considérés comme comportant un dérivé incorporé si la monnaie fonctionnelle du client n'est pas le dollar américain, le dérivé incorporé étant la monnaie d'origine de l'opération, c'est-à-dire le dollar américain. Les instruments financiers dérivés et les dérivés incorporés sont évalués à la valeur de marché chaque date de clôture, le montant des profits ou pertes latents étant imputé au compte consolidé de résultat, et un montant correspondant étant porté à l'état de la situation financière.

La direction estime que les résultats financiers de la Société lui sont plus utiles ainsi qu'aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées lorsqu'ils sont présentés après ajustement pour tenir compte des profits ou des pertes découlant des instruments financiers dérivés et des dérivés incorporés, puisque les résultats financiers ajustés apportent une compréhension plus complète des facteurs et des tendances susceptibles d'influer sur l'entreprise. Cette mesure n'est pas conforme aux PCGR.

La direction utilise les résultats ajustés non conformes aux PCGR de la société exploitante pour mesurer et évaluer la performance de l'entreprise au moyen de sa marge brute ajustée, de son BAII ajusté et de son bénéfice net ajusté. En outre, la direction estime que ces mesures sont importantes pour les investisseurs et pour les parties qui évaluent la performance de la Société à la lumière de ses résultats antérieurs. Elle recourt par ailleurs à la marge brute ajustée, au BAII ajusté et au bénéfice net ajusté lorsqu'elle discute des résultats avec le conseil d'administration, les analystes, les investisseurs, les banques et d'autres parties intéressées.

Les résultats opérationnels devraient donc être ajustés en fonction de ce qui suit :

Bénéfice (perte) Trimestres clos les
(en milliers) 29 décembre 2012
(non audité)
31 décembre 2011
(non audité)
Ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché (sauf le swap de taux d'intérêt) (3 262 ) $ (7 819 ) $
Cumul des écarts temporaires 4 334 (6 316 )
Total de l'ajustement du coût des ventes 1 072 $ (14 135 ) $

Une partie importante de l'ajustement à la valeur de marché présenté dans le tableau qui précède est liée aux fluctuations du prix du sucre brut, lequel a diminué au cours du trimestre. Une perte de 3,9 millions de dollars a donc été inscrite, comparativement à une perte de 3,8 millions de dollars constatée pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. En ce qui concerne le gaz naturel, une perte de 0,3 million de dollars liée à l'évaluation à la valeur de marché a été comptabilisée pour le premier trimestre, contre une perte de 2,6 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent, étant donné les faibles fluctuations des prix du gaz naturel au cours du trimestre. Les contrats de change à terme et les dérivés incorporés touchés par les fluctuations des cours de change se sont traduits par la comptabilisation d'un profit combiné, lié à l'évaluation à la valeur de marché de 1,0 million de dollars pour le trimestre comparativement à une perte de 1,4 million de dollars liée à l'évaluation à la valeur de marché pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent.

Les différences temporelles cumulées découlent des profits ou des pertes liées à l'évaluation à la valeur de marché qui ne sont comptabilisés par la Société que lorsque le sucre est vendu au client ou que le gaz naturel est utilisé. Les profits ou les pertes réalisés sur le sucre et les opérations de change sur papier connexes sont largement compensés par les profits ou les pertes correspondant qui découlent des transactions physiques, à savoir des contrats de vente et d'achat conclus avec les clients et les fournisseurs. Cet ajustement est ajouté aux résultats évalués à la valeur de marché pour obtenir l'ajustement total appliqué aux coûts des ventes. Pour le premier trimestre, le profit total lié à l'ajustement du coût des ventes de 1,1 million de dollars sera déduit des résultats opérationnels consolidés, alors qu'une perte totale liée à l'ajustement du coût des ventes de 14,1 millions de dollars avait été imputée aux résultats opérationnels consolidés du trimestre comparable de l'exercice 2012.

De plus, la Société a inscrit dans les charges d'intérêts liés à des éléments à court terme un profit de 0,5 million de dollars pour le trimestre sur l'évaluation à la valeur de marché d'un swap de taux d'intérêt, par rapport à un profit de 0,8 million de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent, puisque les pertes constatées au cours de trimestres antérieurs sont renversées en raison du passage du temps du swap.

Le tableau qui suit présente les résultats consolidés ajustés (non conformes aux PCGR) compte non tenu de l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché susmentionné :

Résultats consolidés Trimestres clos les
(en milliers, sauf les données par action) 29 décembre 2012
(non audité)
31 décembre 2011
(non audité)
Marge brute selon les états financiers 30 639 $ 23 654 $
Ajustement selon le tableau précédent (1 072 ) 14 135
Marge brute ajustée 29 567 37 789
BAII selon les états financiers 23 698 16 769
Ajustement selon le tableau précédent (1 072 ) 14 135
BAII ajusté 22 626 30 904
Bénéfice net selon les états financiers 16 133 9 880
Ajustement du coût des ventes selon le tableau précédent (1 072 ) 14 135
Ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché des charges financières (478 ) (785 )
Impôt différé sur les ajustements ci-dessus 304 (3 469 )
Bénéfice net ajusté 14 887 $ 19 761 $
Bénéfice net par action - de base, selon les états financiers 0,17 $ 0,11 $
Ajustement au titre des éléments ci-dessus 0,01 0,11
Bénéfice net ajusté par action - de base 0,16 $ 0,22 $

Le volume du trimestre s'est chiffré à 156 415 tonnes métriques, contre 172 754 tonnes métriques au trimestre correspondant de l'exercice 2012, soit une diminution d'environ 16 300 tonnes métriques. Le volume des ventes industrielles a progressé d'approximativement 4 700 tonnes métriques en raison principalement de l'acquisition de volume supplémentaire auprès de clients nouveaux et existants. Le volume des ventes à la consommation s'est accru de près de 500 tonnes métriques principalement du fait du calendrier des promotions à l'intention de clients de détail. De plus, le volume de produits liquides a augmenté de quelque 300 tonnes métriques, essentiellement en raison du moment de certaines livraisons et de l'accroissement du volume de livraisons auprès de clients existants. Ces hausses ont été contrebalancées par un recul du volume des ventes à l'exportation d'environ 21 800 tonnes métriques, lequel est attribuable au sucre vendu dans le cadre d'un contingent spécial aux États-Unis au cours de l'exercice 2012. Le département de l'agriculture des États-Unis a ouvert un contingent spécial de 136 078 tonnes métriques à compter du 3 octobre 2011, dont 25 000 tonnes métriques ont été attribuées spécifiquement au Canada, et les 111 078 tonnes métriques restantes aux fournisseurs mondiaux selon le principe du premier arrivé, premier servi. La Société a réussi à expédier, grâce à ses raffineries de sucre de canne, approximativement 10 000 tonnes métriques dans le cadre du contingent global avant sa fermeture le 25 octobre 2011. En tant que seul producteur de sucre d'origine canadienne à Taber, en Alberta, la Société a réussi à expédier environ 17 600 tonnes métriques avant la fermeture du contingent spécial le 30 novembre 2011.

Les produits du trimestre ont diminué de 33,4 millions de dollars par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent en raison de la baisse du volume de ventes réalisées au cours du trimestre et du recul de la valeur moyenne du sucre brut pendant l'exercice 2013.

Comme il a déjà été mentionné, la marge brute de 30,6 millions de dollars du trimestre ne reflète pas la marge de la Société d'un point de vue économique, car elle inclut un profit de 1,1 million de dollars lié à l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, expliquée ci-dessus. Par conséquent, le présent rapport traite des résultats de la marge brute ajustée.

Pour le trimestre à l'étude, la marge brute ajustée s'est contractée de quelque 8,2 millions de dollars comparativement à celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent, baisse qui s'explique en grande partie par une diminution du volume de ventes. La marge brute ajustée par tonne métrique s'est établie à 189,02 $, contre 218,74 $ pour le premier trimestre de l'exercice précédent. La diminution de la marge brute ajustée de 29,72 $ est principalement attribuable à la composition du chiffre d'affaires, étant donné qu'une marge plus élevée a été réalisée sur l'exportation en vertu du contingent spécial au premier trimestre de l'exercice 2012.

Les coûts de distribution, les charges administratives et les charges de vente ont été comparables à ceux et celles du premier trimestre de l'exercice 2012.

Les charges financières du trimestre comprennent un profit de 0,5 million de dollars lié à l'évaluation à la valeur de marché, comparativement à un profit de 0,8 million de dollars pour l'exercice 2012, relativement au swap de taux d'intérêt conclu en juillet 2008. Si ce n'était des ajustements liés à la valeur de marché ci-dessus, les charges financières du trimestre à l'étude auraient été inférieures d'environ 1,0 million de dollars en raison essentiellement de la radiation des charges financières différées de 0,6 million de dollars par suite du rachat anticipé des débentures convertibles de troisième série au cours du premier trimestre de l'exercice 2012 et de la diminution des emprunts.

La charge d'impôt sur le résultat a augmenté de 1,4 million de dollars par rapport au trimestre correspondant de l'exercice 2012, mais lorsqu'elle est ajustée pour tenir compte de l'écart d'impôt différé net sur les instruments financiers dérivés de moins 3,8 millions de dollars, la charge d'impôt sur le résultat est inférieure d'approximativement 2,4 millions de dollars à celle du trimestre correspondant de l'exercice 2012. Cette baisse découle principalement du ralentissement de la rentabilité des activités opérationnelles.

Tableau des résultats trimestriels

Le tableau qui suit présente de l'information financière choisie provenant des états financiers consolidés et des mesures non conformes aux PCGR de la Société pour chacun des huit derniers trimestres.

TRIMESTRES
2013
(non audité)
2012
(non audité)
2011
(non audité)
(en milliers de dollars, sauf les données sur le volume, sur la marge et sur les données par action) T1 T4 T3 T2 T1 T4 T3 T2
Volume (par tonne métrique) 156 415 164 539 157 786 146 494 172 754 170 880 163 001 155 500
Produits 142 376 150 469 147 687 144 132 175 805 160 866 150 892 149 418
Marge brute 30 639 18 077 18 207 17 923 23 654 33 507 11 637 11 686
BAII 23 698 11 072 11 180 11 583 16 769 25 679 5 061 4 512
Bénéfice net 16 133 6 944 6 909 6 528 9 880 16 531 1 249 1 496
Marge brute par tonne métrique 195,88 109,86 115,39 122,35 136,92 196,08 71,39 75,15
Par action
Bénéfice net
De base 0,17 0,07 0,07 0,07 0,11 0,19 0,01 0,02
Dilué 0,16 0,07 0,07 0,07 0,10 0,16 0,01 0,02
Mesures non conformes aux PCGR
Marge brute ajustée 29 567 21 696 19 642 23 065 37 789 25 486 17 637 14 007
BAII ajusté 22 626 14 691 12 615 16 725 30 904 17 658 11 061 6 833
Bénéfice net ajusté 14 887 9 782 7 641 9 841 19 761 10 919 5 847 2 799
Marge brute ajustée par tonne métrique 189,02 131,86 124,49 157,45 218,74 149,15 108,20 90,08
Bénéfice net ajusté par action
De base 0,16 0,10 0,08 0,10 0,22 0,12 0,07 0,03
Dilué 0,15 0,10 0,08 0,10 0,19 0,11 0,07 0,03

Historiquement, le premier trimestre (d'octobre à décembre) de l'exercice est le plus performant en ce qui a trait aux marges brutes ajustées et au bénéfice net ajusté, en raison de la combinaison favorable des ventes de produits. Cette situation découle de l'augmentation des ventes de produits de boulangerie et de pâtisseries au cours de cette période de l'année. D'autre part, le deuxième trimestre (de janvier à mars) est celui dont le volume est traditionnellement le moins élevé, ce qui se traduit par une diminution des produits, des marges brutes ajustées et du bénéfice net ajusté.

Liquidités

Les flux de trésorerie générés par la société exploitante, Lantic, sont distribués à Rogers sous forme de dividendes et de remboursement de capital sur les actions ordinaires de Lantic, et de versements d'intérêts sur les billets subordonnés de Lantic détenus par Rogers, après la constitution d'une réserve raisonnable pour les dépenses d'investissement et les besoins en fonds de roulement. Les sommes reçues par Rogers sont utilisées pour verser des dividendes à ses actionnaires.

Les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles se sont établis à un montant négatif de 5,7 millions de dollars pour le premier trimestre de l'exercice 2013, contre un montant négatif de 23,2 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice 2012. La raison principale de l'amélioration de 17,5 millions de dollars des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles par rapport à la période correspondante de l'exercice 2012 découle surtout de la baisse des stocks et des débiteurs au cours de l'exercice 2013, de même que de la diminution de l'impôt sur le résultat payé en trésorerie au cours du premier trimestre de l'exercice 2013 en regard de celui de l'exercice 2012, et de la hausse de l'impôt sur le résultat différé au premier trimestre de l'exercice 2013. Au cours du premier trimestre de chaque exercice, toutes les betteraves à sucre sont récoltées et livrées pour transformation à Taber, ce qui fait considérablement augmenter le volume des stocks à la clôture de ce trimestre. Par conséquent, la valeur des stocks a augmenté de 32,3 millions de dollars au premier trimestre de l'exercice 2013, en regard de 36,3 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. La faible augmentation s'explique en grande partie par le calendrier de réception du sucre de canne.

Dans l'ensemble, les dépenses d'investissement ont été supérieures à celles de l'exercice précédent, en raison essentiellement du calendrier des projets comparativement à celui de l'exercice 2012.

Dans le but de fournir des renseignements supplémentaires, la Société juge pertinent de calculer les flux de trésorerie disponibles générés par ses activités, mesure non conforme aux PCGR qui peut être comparée au niveau de dividende versé par Rogers. Les flux de trésorerie disponibles s'entendent des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles, exclusion faite de la variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, des ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés ainsi que des montants hors caisse au titre des instruments financiers et des dépenses d'investissement.

Les flux de trésorerie disponibles s'établissent comme suit :

Trimestres clos les
(en milliers de dollars) 29 décembre 2012
(non audité)
31 décembre 2011
(non audité)
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles (5 669 ) $ (23 191 ) $
Ajustements
Variation du fonds de roulement hors trésorerie 18 905 27 493
Variation des impôts sur le résultat payables hors trésorerie 2 420 5 493
Variation des intérêts à payer hors trésorerie 1 578 1 706
Ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés (1 550 ) 13 350
Montant hors trésorerie au titre des instruments financiers 3 399 147
Dépenses d'investissement (967 ) (650 )
Dépenses d'investissement en capital - 41
Montant net du rachat d'actions ordinaires / de débentures convertibles - (9 )
Charges financières différées - (2 700 )
Flux de trésorerie disponibles 18 116 $ 21 680 $
Dividendes déclarés 8 468 $ 7 989 $

Les flux de trésorerie disponibles ont été inférieurs de 3,6 millions de dollars à ceux du trimestre correspondant de l'exercice 2012. Cette diminution est principalement attribuable à la baisse d'environ 4,9 millions de dollars du bénéfice net ajusté et à la hausse d'environ 0,4 million de dollars des dépenses d'investissement net, lesquelles ont été annulées en partie par des charges financières différées de 2,7 millions de dollars au cours du premier trimestre de l'exercice 2012.

Les variations hors trésorerie du fonds de roulement opérationnel, du passif d'impôt exigible et des intérêts à payer représentent la variation d'un trimestre à l'autre des actifs courants tels que les débiteurs et les stocks, et des passifs courants tels que les créditeurs. Les variations de ces éléments sont principalement attribuables aux calendriers de recouvrement des débiteurs, à la réception du sucre brut et du règlement des passifs. Les variations à la hausse ou à la baisse de ces comptes ne constituent donc pas des liquidités disponibles aux fins de distribution. Ces variations à la hausse ou à la baisse sont financées à même les liquidités disponibles et la facilité de crédit de 200,0 millions de dollars dont dispose la Société. Les augmentations et les diminutions de la dette bancaire à court terme sont également attribuables au moment où surviennent les événements susmentionnés et, par conséquent, ne constituent pas des flux de trésorerie disponibles.

L'incidence hors trésorerie combinée du montant négatif de 1,6 million de dollars de l'évaluation à la valeur de marché et des instruments financiers ne rend pas compte d'éléments de trésorerie, puisque ces contrats seront réglés à la suite de la réalisation des transactions physiques, ce qui explique la nécessité d'ajustement des flux de trésorerie disponibles.

Les dépenses d'investissement, déduction faite des dépenses d'investissement en capital, ont été supérieures de 0,4 million de dollars au premier trimestre de 2013, essentiellement en raison du calendrier des projets d'investissement. Les dépenses d'investissement en capital sont rajoutées aux flux de trésorerie disponibles puisque ces projets d'investissement ne sont pas essentiels aux activités opérationnelles des raffineries, mais sont entrepris en raison des économies opérationnelles substantielles qu'ils permettront de réaliser une fois achevés. Aucun projet de ce type n'a été entrepris au cours du premier trimestre de l'exercice 2013.

Au cours du premier trimestre de l'exercice 2012, des débentures convertibles subordonnées non garanties de troisième série (les « débentures de troisième série ») d'un montant de 9 mille dollars ont été rachetées dans le cadre de l'offre publique de rachat dans le cours normal des activités.

Au cours du premier trimestre de l'exercice 2012, la Société a émis des débentures convertibles subordonnées non garanties de cinquième série (les « débentures de cinquième série »), à l'égard desquelles des charges financières différées d'environ 2,7 millions de dollars ont été engagées.

Pour le premier trimestre de l'exercice 2013, la Société a déclaré un dividende trimestriel de 9,0 cents par action ordinaire, pour un montant total de 8,5 millions de dollars, tandis qu'un dividende de 8,5 cents avait été déclaré au premier trimestre de l'exercice 2012.

Le 30 janvier 2013, le conseil d'administration a autorisé et déclaré un dividende spécial de 36 cents par action qui devra être versé au plus tard le 28 février 2013 aux actionnaires inscrits le 8 février 2013. La déclaration du dividende spécial, totalisant environ 33,9 millions de dollars, tient compte de la distribution d'une partie des flux de trésorerie ayant déjà été gagnés mais non distribués, d'environ 64,7 millions de dollars, qui ont été générés pendant les cinq exercices compris dans la période allant d'octobre 2007 à septembre 2012.

Obligations contractuelles

Aucun changement important ne touche le tableau des obligations contractuelles présenté dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 29 septembre 2012.

Au 29 décembre 2012, les sociétés exploitantes avaient des engagements d'achat totalisant 974 000 tonnes métriques de sucre brut, dont 178 000 tonnes métriques avaient un prix établi, soit un engagement total de 83,9 millions de dollars.

Ressources en capital

Lantic dispose d'une ligne de crédit autorisée de 200,0 millions de dollars pour financer ses activités opérationnelles, laquelle ligne échoit en juin 2013. La direction estime que cette ligne de crédit pourra être renouvelée à des taux de marché concurrentiels. À la clôture du trimestre, un montant de 60,0 millions de dollars avait été prélevé de la ligne de crédit pour le fonds de roulement et la Société disposait également d'un montant de 12,8 millions de dollars en trésorerie.

À la clôture du trimestre, les stocks étaient élevés en regard de la clôture de l'exercice, principalement en raison de la récolte de betteraves à Taber au cours du premier trimestre de l'exercice.

Les besoins en liquidités pour le fonds de roulement, pour le financement du dividende spécial et d'autres dépenses d'investissement devraient être comblés à même les sources de crédit disponibles et les fonds provenant des activités opérationnelles.

Titres en circulation et déclaration de dividendes

Aucune variation des titres en circulation n'a été enregistrée pour le trimestre. Au 30 janvier 2013, 94 090 760 actions ordinaires étaient en circulation.

Le 30 janvier 2013, le conseil d'administration a autorisé et déclaré un dividende spécial de 36 cents par action qui devra être versé au plus tard le 28 février 2013 aux actionnaires inscrits le 8 février 2013. Il a également autorisé la déclaration d'un dividende trimestriel de 9 cents par action qui devra être versé au plus tard le 19 avril 2013 aux actionnaires inscrits le 31 mars 2013.

Estimations et méthodes comptables critiques

Aucun changement important n'a été apporté aux estimations ni aux méthodes comptables critiques présentées dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 29 septembre 2012.

Modifications comptables futures

Un certain nombre de nouvelles normes, de normes et d'interprétations modifiées ne s'appliquent pas encore, et n'ont pas été appliquées aux fins de l'établissement des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités.

IFRS 9, Instruments financiers - Cette norme remplacera l'IAS 39, Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation, par un projet de modèle unique, fondé sur deux catégories de classement : le coût amorti et la juste valeur. À l'heure actuelle, cette norme est obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2015. L'incidence sur les états financiers de la Société n'a pas encore été déterminée.

IFRS 10, États financiers consolidés - Cette norme fournit des lignes directrices supplémentaires afin d'établir s'il y a lieu d'inclure une entité dans les états financiers consolidés de la Société. Cette norme devra être adoptée pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. L'incidence sur les états financiers de la Société n'a pas encore été déterminée.

IFRS 13, Évaluation de la juste valeur - Cette norme fournit de nouvelles lignes directrices à propos de l'évaluation de la juste valeur et des exigences en matière de présentation de l'information financière. Cette norme devra être adoptée pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. L'incidence sur les états financiers de la Société n'a pas encore été déterminée.

IAS 19, Avantages du personnel - Cette norme porte sur le retrait de la possibilité de différer la constatation des profits et des pertes, l'amélioration des directives à l'égard de l'évaluation des actifs d'un régime et des obligations au titre des prestations définies, la simplification de la présentation des variations des actifs et des passifs découlant des régimes à prestations définies et l'étoffement des informations à fournir sur les régimes à prestations définies. Cette norme est obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. L'incidence sur les états financiers de la Société n'a pas encore été déterminée.

Facteurs de risque

Les facteurs de risque liés aux affaires et aux activités de la Société sont exposés dans le rapport de gestion contenu dans notre rapport annuel pour l'exercice clos le 29 septembre 2012. Ce document est disponible dans le site Web de SEDAR à l'adresse www.sedar.com ainsi que dans nos sites Web à l'adresse www.lantic.ca et à l'adresse www.rogerssugar.com.

Perspectives

Les volumes des ventes industrielles seront supérieurs au cours de l'exercice 2013, puisque des contrats de volume additionnel ont été conclus avec des comptes existants et nouveaux pour l'année civile 2013. Par ailleurs, la Société a été en mesure de conclure, avec un embouteilleur important de l'Ouest canadien, un contrat de volume additionnel de sucre liquide d'une durée de un an, avec prise d'effet au printemps 2013, ce qui devrait avoir pour effet d'accroître le volume de produits liquides pendant le second semestre de l'exercice. Selon les prévisions, le volume d'exportation devrait être inférieur au cours de l'exercice en cours puisqu'aucun contingent spécial américain n'est attendu au cours de l'exercice en raison des récoltes importantes aux États-Unis et au Mexique. Le volume total des ventes annuelles devrait être supérieur à celui de l'exercice 2012.

À Taber, la campagne de coupe de betteraves à sucre devrait être terminée à la mi-février. Selon nos estimations, la production totale de betterave à sucre s'établira à approximativement au même niveau que l'an passé, soit à environ 118 000 tonnes métriques lorsque la campagne de jus concentré épais aura pris fin au printemps 2013. Ce volume sera supérieur aux prévisions de ventes pour le marché intérieur normalement desservi par Taber et pour les ventes à l'exportation dans le cadre du contingent spécial entre les États-Unis et le Canada et vers le Mexique. Si la Société ne trouve pas d'autres débouchés à l'exportation ou au Canada, Taber devra stocker une partie du sucre de betterave à sucre jusqu'au prochain exercice, ce qui aura pour effet d'accroître le total des coûts de distribution.

Moins de la moitié des besoins en gaz naturel de l'exercice 2013 a fait l'objet d'opérations de couverture à des prix moyens comparables à ceux de l'exercice 2012. Tout volume qui ne fait pas l'objet d'opérations de couverture devrait profiter des prix actuellement peu élevés du gaz naturel, et ainsi accroître notre marge brute ajustée. En outre, nous avons pris des positions sur le marché à terme pour les exercices 2014 et 2015. Certaines de ces positions sont prises à des prix supérieurs à ceux pratiqués sur le marché à l'heure actuelle, mais à des prix plus avantageux que ceux de l'exercice 2012. Nous continuerons à surveiller de près la dynamique du marché du gaz naturel dans le but de minimiser nos coûts de gaz naturel.

Les négociations collectives à l'égard du renouvellement des contrats de travail prenant fin le 28 février 2013 ont commencé en décembre 2012 pour les membres du personnel syndiqués de la raffinerie de Montréal, tandis que les négociations à l'égard du contrat de travail du personnel de Vancouver, qui échoit également le 28 février 2013, devraient être entreprises dans les prochaines semaines.

Les états financiers complets sont disponibles à l'adresse suivante : http://media3.marketwire.com/docs/rsi_fin_f.pdf

Renseignements:

M. Dan Lafrance
Premier vice-président, Finances, chef des finances
et secrétaire
514-940-4350
514-527-1610 (FAX)
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à l'adresse www.lantic.ca