ROUYN-NORANDA, QUÉBEC--(Marketwired - 14 avril 2014) - La Chambre immobilière de l'Abitibi-Témiscamingue vient de publier les statistiques du marché résidentiel des agglomérations de Val-d'Or et de Rouyn-Noranda, établies d'après la base de données provinciale Centris® des courtiers immobiliers. Ainsi, 55 ventes résidentielles ont été réalisées au cours du premier trimestre de 2014 dans l'agglomération de Val-d'Or et 62 dans celle de Rouyn-Noranda.
Pour l'agglomération de Val-d'Or, il s'agit d'une croissance de 38 % des ventes par rapport au premier trimestre de 2013. Par catégorie, 50 propriétés unifamiliales et 5 plex ont changé de mains au cours des trois premiers mois de 2014. L'offre de propriétés à vendre a fortement progressé pour un troisième trimestre consécutif : avec 207 inscriptions en vigueur sur le système Centris® de janvier à mars, l'augmentation est en effet de 75 % depuis un an. Le prix médian des maisons unifamiliales a subi une légère baisse de 2 % pour se fixer à 204 000 $. De plus, le délai de vente moyen pour cette catégorie s'est allongé de 22 jours, pour atteindre 115 jours. « Le marché équilibré de 2013 a fait place a un marché légèrement à l'avantage des acheteurs à Val-d'Or », souligne Gilles Langlais, directeur général de la Chambre immobilière de l'Abitibi-Témiscamingue et porte-parole de la FCIQ pour cette région.
En ce qui a trait à l'agglomération de Rouyn-Noranda, l'activité résidentielle a plutôt reculé de 16 %. Les ventes d'unifamiliales ont diminué de 31 %, pour un total 42 transactions, tandis que 13 plex ont été vendus, soit 2 de plus qu'au premier trimestre de 2013. Le prix médian des maisons unifamiliales a augmenté de 1 %, la moitié d'entre elles s'étant vendues à un prix supérieur à 197 000 $. Parallèlement, les délais de vente pour l'unifamiliale ont suivi une tendance à la hausse avec, en moyenne, 94 jours pour qu'une propriété trouve preneur (+11 jours). Par ailleurs, le nombre d'inscriptions en vigueur a continué de croître pour un sixième trimestre consécutif, totalisant 236 propriétés à vendre, soit 32 % de plus qu'au premier trimestre de 2013. « Les conditions du marché, à l'avantage des vendeurs en 2013, se sont détendues depuis, de sorte que le marché de Rouyn-Noranda est maintenant équilibré », affirme Gilles Langlais.
Autre baisse d'activité sur le marché immobilier québécois au premier trimestre de 2014
La Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) vient de publier les statistiques du marché immobilier résidentiel de la province de Québec établies d'après la base de données provinciale Centris® des courtiers immobiliers. Ainsi, 18 447 ventes résidentielles ont été réalisées au premier trimestre de 2014, ce qui représente une baisse de 2 % par rapport au premier trimestre de 2013. Il s'agit d'une deuxième baisse trimestrielle consécutive et de la sixième baisse au cours des sept derniers trimestres.
Par catégorie, c'est la copropriété qui a enregistré le repli des ventes le plus marqué, avec une diminution de 7 % et 3 775 transactions conclues. Le recul a été de 3 % en ce qui concerne les ventes de petits immeubles locatifs (plex de 2 à 5 logements), alors que 1 478 transactions ont été réalisées de janvier à mars 2014. Finalement, la maison unifamiliale, qui accapare la part du lion avec 13 110 transactions, a connu une très modeste baisse des ventes de l'ordre de 1 %.
Quatre des six régions métropolitaines de recensement (RMR) de la province ont connu un premier trimestre moins actif que l'année dernière. Seule la RMR de Trois-Rivières a enregistré une croissance des ventes de 17 %, tandis que le nombre de transactions est demeuré stable dans la RMR de Québec. Parmi les agglomérations, on note des hausses d'activité, entre autres, du côté de Val-d'Or (+38 %), de Joliette (+21 %), de Saint-Hyacinthe (+15 %), de Drummondville (+15 %) et de Saint-Sauveur (+12 %).
Pour un quinzième trimestre consécutif, le nombre d'inscriptions en vigueur sur le système Centris® des courtiers immobiliers a augmenté au Québec. En moyenne, 76 559 propriétés résidentielles affichaient « À vendre » de janvier à mars 2014, soit 9 % de plus qu'au cours de la même période en 2013.
Le prix médian des unifamiliales au Québec (226 250 $) n'a que timidement progressé de 1 % par rapport à celui observé au premier trimestre de 2013. « Partout en province, les augmentations de prix sur le marché immobilier résidentiel sont beaucoup plus ténues depuis quelques trimestres. Le rythme de croissance du prix médian d'une unifamiliale au Québec a oscillé entre 0 % et 2 % au cours des sept derniers trimestres », souligne Paul Cardinal, directeur du service Analyse du marché de la FCIQ.
Parmi les régions métropolitaines, Gatineau et Saguenay ont vu le prix médian de leurs unifamiliales légèrement fléchir (-1 %) au premier trimestre de 2014. Dans les plus petits centres urbains, ceux ayant connu des baisses de prix sont pratiquement aussi nombreux que ceux ayant enregistré des hausses.
À propos de la Chambre immobilière de l'Abitibi-Témiscamingue
La Chambre immobilière de l'Abitibi-Témiscamingue regroupe une soixantaine de courtiers immobiliers couvrant un territoire de plus de 150 000 km2. La Chambre s'est donnée comme mission de promouvoir le courtier comme intermédiaire indispensable à toute transaction immobilière, et ce, depuis plus de 25 ans. Elle veille également à ce que ses membres se conforment à un code d'éthique et aux nombreux règlements, en plus d'améliorer leurs compétences par la tenue de diverses formations dans le but d'offrir en tout temps un service professionnel aux consommateurs. La liste complète des membres et des propriétés apparaît au www.ciat.qc.ca.
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Pour plus d'information sur les statistiques Centris® de chacune des régions de la province, ne manquez pas la sortie du Baromètre FCIQ.
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