Investir dans la technologie de pointe de prévision des phénomènes météorologiques violents

Le ministre de l'Industrie James Moore annonce un appui important à la fabrication de pointe au Québec


QUÉBEC, QUÉBEC--(Marketwired - 1 déc. 2014) - Industrie Canada

Le ministre de l'Industrie James Moore a visité aujourd'hui l'Institut national d'optique (INO) à Québec, où il a annoncé un nouveau partenariat entre l'Agence spatiale canadienne et l'INO dans le but d'améliorer la prévision des phénomènes météorologiques violents. Le gouvernement du Canada investira 650 000 $ afin d'appuyer la mise au point d'une technologie pour surveiller l'incidence des nuages de glace sur les conditions atmosphériques violentes au Canada. Ce projet, le tout premier en son genre, offre des possibilités de commercialisation à l'échelle mondiale. Cet important financement permettra aux scientifiques de mener des expériences clés pour mieux comprendre pourquoi et comment les tempêtes hivernales se forment.

Le ministre a aussi discuté avec des représentants d'entreprises parmi les plus prospères du secteur manufacturier, ce qui lui a permis de prendre connaissance des possibilités de croissance dans la province. Le ministre a souligné les efforts soutenus du gouvernement pour instaurer des conditions économiques propices à l'essor des fabricants québécois, tant sur le marché intérieur que sur les nouveaux marchés internationaux.

Les faits en bref

  • Dans le cadre de son partenariat avec l'Agence spatiale canadienne, l'Institut national d'optique mettra au point un radiomètre dans l'infrarouge lointain faisant appel à une nouvelle technologie de détection thermique (microbolomètre) qui pourra servir à des expériences au sol ou aéroportées dans l'Arctique. Il s'agit d'une étape importante en vue de la conception d'un instrument similaire pouvant être utilisé dans l'espace.
  • L'Institut national d'optique (INO) est un véritable catalyseur de l'économie dans la grande région métropolitaine de Québec. Il fournit 200 emplois de haute qualité, détient 206 brevets et est à l'origine de 29 sociétés dérivées qui représentent plus de 1 000 emplois bien rémunérés. L'INO dispose d'un budget annuel de 33 millions de dollars. L'INO et ses partenaires contribuent plus d'un demi-milliard de dollars à l'économie du Canada chaque année. Les activités de l'INO produisent un effet de levier de dix pour un. Par exemple, chaque dollar investi dans l'Institut représente dix dollars de croissance économique. Également, pour chaque emploi créé à l'INO, neuf autres emplois sont créés ou maintenus dans l'économie canadienne, dont six au Québec.
  • Le secteur manufacturier emploie près de 1,7 million de Canadiens, et presque tous ces emplois sont à temps plein.
  • Pour appuyer le secteur manufacturier, le gouvernement a négocié des accords commerciaux destinés à augmenter les débouchés et à créer des emplois. Il a éliminé les droits de douane applicables aux machines et au matériel, faisant du Canada la première zone libre de droits de douane pour les intrants de fabrication parmi les pays du G-20. Il a aussi renouvelé la déduction pour amortissement accéléré en 2013, ce qui représente un report fiscal de 1,4 milliard de dollars pour les manufacturiers canadiens qui font des investissements dans les machines et le matériel.
  • Le gouvernement travaille également à créer les conditions propices au succès des entreprises. Il a réduit les impôts, abaissé le taux d'imposition des sociétés à 15 % comparativement à 22 % en 2007, et supprimé l'impôt fédéral sur le capital.
  • Les entreprises manufacturières doivent trouver des débouchés à l'échelle mondiale pour les biens qu'elles produisent. Par l'entremise du Plan d'action sur les marchés mondiaux, le gouvernement a conclu sept accords commerciaux avec 38 pays. Il a aussi conclu ou mis en œuvre des accords de promotion et de protection des investissements étrangers avec 22 pays et continue à resserrer les liens commerciaux avec les marchés les plus importants et les plus dynamiques du monde.
  • Les deux derniers accords négociés par le Canada, soit l'Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne et l'Accord de libre-échange Canada-Corée, devraient générer au moins 14 milliards de dollars par année en nouvelles activités économiques, ce qui équivaut à la création de plus de 90 000 emplois.
  • En 2006, le Canada avait des accords de libre-échange avec 5 pays, alors qu'à l'heure actuelle, des accords sont en vigueur ou aux dernières étapes de la négociation avec 43 pays.
  • Le Fonds monétaire international et l'Organisation de coopération et de développement économiques prévoient que l'économie canadienne connaîtra, cette année et l'an prochain, l'une des plus fortes croissances parmi les pays du G-7.
  • En 2013, le Canada est passé de la sixième à la deuxième place au palmarès Bloomberg des destinations les plus attrayantes où faire des affaires.
  • Selon KPMG, le Canada est le pays du G-7 où les coûts fiscaux des entreprises sont les plus bas.

Citations

« Les industries québécoises de l'aérospatiale et de l'espace sont dignes d'être reconnues comme deux des secteurs les plus innovants de l'économie du Canada. L'investissement annoncé aujourd'hui pour mettre au point une technologie particulièrement importante pour la prévision des conditions météorologiques renforcera assurément la contribution du Québec à l'industrie spatiale canadienne. Pour assurer la vitalité soutenue des entreprises manufacturières québécoises, notre gouvernement maintient les taxes et impôts à un bas niveau, réduit les formalités administratives, favorise le commerce à l'étranger et appuie le perfectionnement des compétences des travailleurs canadiens - tous des facteurs essentiels à la création d'emplois et à la croissance économique. »

- Le ministre de l'Industrie, James Moore

« L'Institut national d'optique est heureux de mettre à contribution son savoir-faire unique dans le cadre de cette nouvelle collaboration avec l'Agence spatiale canadienne. Nous sommes déterminés à faire progresser la technologie de détection thermique et nous sommes enthousiastes à l'idée de réaliser ce projet. »

- Le président et directeur général de l'Institut national d'optique, Jean-Yves Roy

Lien connexe

-Institut national d'optique

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Fiche d'information


Le gouvernement du Canada investit dans la mise au point d'une technologie de pointe de prévision des phénomènes météorologiques violents

Le gouvernement du Canada, par l'entremise de l'Agence spatiale canadienne (ASC), octroie un marché de 650 000 $ à l'Institut national d'optique pour la mise au point et la mise à l'essai d'un nouveau senseur à imagerie thermique (radiomètre à infrarouge lointain) qui ne nécessite aucun refroidissement et qui est assez compact pour être installé sur un satellite de très petite taille. Ce système, le premier en son genre, ouvrira la porte à des possibilités commerciales pour l'industrie canadienne.

L'instrument repérera les nuages de glace qui se forment à des latitudes élevées et qui contribuent aux masses d'air froid et sec qui alimentent les tempêtes hivernales aux latitudes moyennes. Les données recueillies par satellite permettront de mesurer ces nuages et d'évaluer leur effet sur le refroidissement atmosphérique. Ces renseignements amélioreront les prévisions pour les phénomènes météorologiques violents, comme les tempêtes hivernales inhabituelles.

L'appareil comprend une nouvelle technologie de détection thermique étendue. Il sera mis à l'essai lors d'expériences aéroportées dans l'Arctique canadien au printemps 2015 et lors d'expériences au sol à Eureka à l'hiver 2015-2016.

Les essais seront réalisés dans le cadre d'une collaboration entre plusieurs ministères et des scientifiques universitaires de partout au Canada, et grâce à l'appui du programme de subventions du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) pour la recherche sur les changements climatiques et l'atmosphère. Les scientifiques feront des essais et évalueront les données en guise de préparation pour des missions spatiales à venir. L'analyse des données recueillies lors des expériences aéroportées et des expériences au sol fera appel aux ressources de plusieurs grands projets de recherche universitaires appuyés par le CRSNG.

La campagne aéroportée au printemps 2015 dans l'Arctique canadien sera réalisée avec l'appui du CRSNG, d'Environnement Canada, de l'ASC et du Centre Helmholtz pour la recherche polaire et marine de l'Institut Wegener.

La démonstration de cette nouvelle technologie et les données scientifiques qui seront recueillies constituent une étape vers la création d'un instrument spatial du même type. On prévoit utiliser la technologie lors de l'une des missions de microsatellites déjà annoncées, Thin Ice Clouds in the Far InfraRed Experiment.

Renseignements:

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