Source: The Professional Institute of the Public Service of Canada

Tony Turner, retraité... enfin libre de chanter

OTTAWA, ONTARIO--(Marketwired - 2 oct. 2015) - Tony Turner, le scientifique fédéral dont la chanson populaire à saveur politique Harperman est devenue célèbre sur YouTube quand on a annoncé qu'il était visé par une enquête pour violation présumée des valeurs et du code d'éthique de 2012 du gouvernement Harper, a choisi de prendre sa retraite pour éviter d'avoir à attendre des jours ou même des semaines pour connaître le sort que lui réserve son employeur, Environnement Canada, selon l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC).

« J'ai toujours cru que la Charte canadienne des droits et libertés me donnait le droit de faire ce que j'ai fait et que je n'étais pas en conflit d'intérêts avec les valeurs et le code d'éthique du Ministère, explique M. Turner, dont l'avis de départ à la retraite a pris effet hier. J'ai toujours conservé mon impartialité et mon objectivité dans l'exercice de mes fonctions.

Cela dit, ajoute-t-il, quand Environnement Canada m'a suspendu au début de l'été, j'étais sûr que l'enquête se ferait rapidement et qu'une décision ne tarderait pas. Ce n'est pas ce qui est arrivé et j'ai décidé qu'il valait mieux que je prenne ma retraite et que je continue à exprimer mes opinions comme tous les citoyens canadiens ont le droit de faire ».

« Tony en a vu de toutes les couleurs avec cette enquête et les retards qu'elle a connus, explique la présidente de l'IPFPC, Debi Daviau. Sa décision de prendre sa retraite ne porte aucunement atteinte à ses droits ni à ceux d'autres fonctionnaires fédéraux en vertu de la Charte. Ces droits ont été confirmés il y a des dizaines d'années par la Cour suprême du Canada, mais la décision de M. Turner de prendre sa retraite aujourd'hui le rend libre de s'exprimer et de chanter sans craindre des répercussions sur son emploi. Malheureusement, trop d'employés de la fonction publique doivent vivre avec cette crainte à l'heure actuelle et c'est pourquoi la promotion et la défense des droits garantis par la Charte continueront de faire partie de nos priorités fondamentales pour tous nos membres ».

Renseignements:

Johanne Fillion
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