Autisme Montréal réagit au sondage du Commissaire à la santé et au bien-être


MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 5 nov. 2015) - Autisme Montréal est profondément outré et choqué que le gouvernement tente encore d'échapper à ses responsabilités face à l'autisme en se servant d'un sondage auprès de la population. Comment oser demander à monsieur et madame tout le monde de statuer sur le sort futur de plusieurs générations d'enfants et d'adultes, à partir d'informations biaisées à travers des questions subjectives? Comment qualifier cette démarche? Manque de courage, lâcheté, manque d'éthique, manipulation pour mieux justifier la décision d'écarter encore l'autisme d'une planification de service?

Comment en 2015 peut-on banaliser l'autisme et le considérer comme un problème psychosocial pour lequel l'état a peur de gaspiller son argent? Pourtant l'augmentation des diagnostics d'autisme est constante et importante. Selon le Centers for Disease Control (2014) un enfant sur 68 reçoit un diagnostic d'autisme. Au Québec, il y a eu une augmentation de 354% de cas d'autisme dans le milieu scolaire sur une période de 10 ans (MELS).

Si le gouvernement continue d'ignorer l'autisme, les conséquences seront graves en souffrance humaine et de plus en plus coûteuses pour l'état. Les recherches actives sur les causes de l'autisme prouvent que ce n'est pas un état neurologique mais une maladie physique traitable. Les comportements observés chez les enfants et les adultes autistes sont des manifestations symptomatiques consécutives à des agressions environnementales : pesticides, métaux lourds, produits chimiques, pollution, etc. Ces enfants sont malades et ont besoin de traitements médicaux. Parallèlement, ils ont aussi besoin de programmes éducatifs leurs permettant de rattraper les retards de développement provoqués par leur état de toxicité.

Un gouvernement visionnaire comprendrait que la mise sur pied de nouvelles approches médicales environnementales associées à des programmes éducatifs novateurs permettraient à plusieurs enfants de récupérer complètement et à d'autres de s'améliorer grandement.

L'autisme attend depuis très longtemps au Québec. En 2015 il est inadmissible que le gouvernement ignore encore l'autisme. Il faut penser à la prévention, à la recherche de causes et au développement d'expertise à travers des services concrets offerts directement à cette clientèle.

Il faut agir en urgence : on parle de personnes humaines qui souffrent et qui n'ont pas accès à leur vie.

Renseignements:

Nathalie Boulet
Intervenante familiale et communautaire
(438) 935-4010 cellulaire
nboulet@autisme-montreal.com