Les approches adoptées par les secteurs public et privé révèlent un grand fossé
TORONTO, ON--(Marketwired - 10 novembre 2015) - Aon plc (
Plus de 100 promoteurs canadiens de régimes de retraite à prestations déterminées (PD), représentant plus d'un million de participants dont les actifs combinés avoisinent les 200 milliards $, ont participé à l'enquête. Les résultats de ce sondage indiquent que les promoteurs canadiens de régimes de retraite avancent considérablement dans la planification et la gestion du risque.
Comparativement aux résultats des sondages précédents réalisés par Aon, cette nouvelle étude suggère que les promoteurs canadiens agissent de façon plus proactive et adoptent une approche à long terme de la gestion des risques. Un total de 93 % des répondants canadiens interrogés a déclaré avoir établi un objectif à long terme, comparativement à 87 % en 2013 et à seulement 50 % en 2009, et la moitié des répondants ont déclaré que leur plan d'action permettant d'atteindre leur objectif à long terme est " solide ". En outre, plus d'un répondant sur trois - soit 37 % - ont identifié la stabilité des coûts comme un objectif à long terme, alors que cette proportion grimpe à 50 % pour les entreprises cotées en bourse.
Le sondage révèle également qu'une proportion importante des promoteurs de régimes mettent en place une stratégie de placement élargie face à la volatilité persistante des marchés boursiers et obligataires. Plus d'un tiers des répondants (35 %) ont affirmé leur intention d'augmenter l'exposition de leur régime aux placements alternatifs dans les 12 prochains mois, tandis que 27 % des répondants ont entièrement délégué la mise en œuvre de leur politique de placement à un tiers. Pendant ce temps, environ quatre répondants sur cinq (83 %) suivent maintenant régulièrement le rendement de l'actif, du passif et du niveau de financement.
L'accent est mis sur la gestion des risques
Malgré l'évolution certaine de la façon dont les promoteurs abordent les risques liés à l'actif de leurs régimes, l'enquête a révélé une variation énorme dans le degré et le type de changements que les promoteurs de régimes canadiens apportent aux prestations du régime. Le différenciateur le plus important : le statut public ou privé du régime.
" Dans les deux cas - régimes des secteurs public et privé - l'accent est plus que jamais mis sur la gestion du risque. Dans le secteur privé, les fermetures de régimes et leur passage vers des régimes à cotisation déterminée sont déjà largement achevés, mais la recherche de nouvelles stratégies pour réduire ou éliminer les risques se poursuit, a déclaré Claude Lockhead, associé exécutif de la pratique Retraite d'Aon Hewitt. Dans le secteur privé, ce qui compte le plus c'est le règlement du passif, alors que les promoteurs de régimes cherchent à éliminer le passif des régimes de retraite à prestations déterminées de leur bilan par le biais d'offres de paiements forfaitaires et d'achat de rentes. Dans le secteur public, on constate une certaine préférence pour la structure des régimes à prestations déterminées, mais d'une façon qui soit plus durable. Les promoteurs de régimes du secteur public explorent de plus en plus les stratégies qui équilibrent les besoins de toutes les parties prenantes grâce à un meilleur partage de risques et de coûts. "
Dans chaque secteur, de plus en plus de promoteurs canadiens cherchent à mieux gérer les risques relatifs aux régimes de retraite et, plus que jamais, ils sont conscients que le chemin vers une stratégie fructueuse peut être long. En fait, le sondage de cette année montre que seulement une infime minorité de promoteurs de régimes n'ont aucune stratégie de gestion des risques.
L'engagement des promoteurs envers une approche de gestion des risques ciblée se reflète dans leurs actes. Un plus grand nombre d'entre eux surveille régulièrement le rendement de l'actif, du passif et du niveau de leur financement - le nombre de promoteurs qui surveillent ces composants collectivement a sensiblement augmenté au fil des années. La gestion des risques n'est plus seulement une question de comprendre et de gérer les risques financiers inhérents au régime. Par exemple, davantage de promoteurs tiennent compte du risque de longévité - soit le risque que l'espérance de vie des participants diffère des hypothèses du régime.
" Bien que la protection contre un tel risque au Canada en soit encore à ses balbutiements, les promoteurs commencent à se demander s'il s'agit d'un risque qu'ils peuvent ou veulent couvrir, commente M. Lockhead. Ayant gagné du terrain au fil des ans au Royaume-Uni, cette stratégie commence à susciter l'intérêt parmi les promoteurs de régimes canadiens. Nous nous attendons à ce qu'elle occupe une partie importante des plans de gestion des risques des promoteurs dans le futur. "
Suivre le peloton n'est plus la norme
La diversification et la réduction du risque continuent d'être les principales tendances à se dessiner parmi les promoteurs qui cherchent à gérer activement leur portefeuille. Que ce soit par la réduction de l'exposition aux titres boursiers (en particulier les actions canadiennes), l'augmentation des obligations (surtout les obligations de sociétés ou à longue échéance) ou l'augmentation de la part du portefeuille allouée aux placements alternatifs et à l'immobilier, les promoteurs canadiens passent à l'acte et ont l'intention d'en faire davantage. Leurs actions sont souvent motivées par leur situation propre; suivre le peloton n'est plus la norme.
Attitudes et actions des promoteurs de régimes en évolution
Depuis la première publication du sondage d'Aon en 2008, les attitudes et actions des promoteurs de régimes ont clairement progressé. Les résultats de nos quatre sondages précédents (2008, 2009, 2011 et 2013) soulignent l'évolution des attitudes et des pratiques que nous constatons aujourd'hui, visant la réduction du risque pour les régimes de retraite :
Les faits saillants pour le sondage peuvent être téléchargés au http://respond.aonhewitt.com/Rapport- Risques-Retraite-CAD
Au sujet du sondage
À la fin de 2014, Aon Hewitt a réalisé son cinquième sondage permettant de comprendre les préférences actuelles et futures des promoteurs de régimes à prestations déterminées envers la gestion des risques liés aux régimes de retraite. Ce sondage se fait dans le cadre d'une série mondiale de sondages qui permettent de suivre les attitudes et pratiques des promoteurs de régimes à travers le monde en matière de gestion des risques. Les sondages précédents ont été réalisés en 2008, 2009, 2011 et 2013.
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