Un rapport de Deloitte mondial expose les dix principaux problèmes qui guettent les sociétés minières en 2016

Les prix des matières premières, la qualité des minéraux et la demande de la Chine sont toujours à la baisse.


MONTRÉAL, QC--(Marketwired - 30 novembre 2015) - L'industrie minière devra encore composer en 2016 avec la faiblesse des prix des matières premières, le déclin de la qualité des minéraux et le recul de la demande de la Chine, tandis que les obligations réglementaires, le fardeau fiscal et les attentes des parties prenantes atteignent des sommets. C'est ce que révèle le rapport À l'affût des tendances de 2016 de Deloitte Touche Tohmatsu Limited publié aujourd'hui.

" L'industrie minière est à la croisée des chemins, et même si tout indique que la conjoncture défavorable se prolongera en 2016, les sociétés minières doivent se préparer à une éventuelle reprise, explique Martin Granger, associé et leader du secteur Énergie et ressources de Deloitte au Québec. Les sociétés tournées vers l'avenir anticipent déjà la suite des choses et revoient leurs hypothèses opérationnelles, améliorent leur productivité, misent sur l'innovation et adoptent des technologies avant-gardistes. "

Les principaux défis qui attendent les sociétés minières en 2016 sont les suivants :

1. L'excellence opérationnelle en période difficile
Pour réellement atteindre l'excellence opérationnelle, les dirigeants de l'industrie s'inspirent des pratiques exemplaires d'autres domaines et s'attaquent à des défis de taille, notamment les relations de travail.

2. L'innovation pour une évolution exponentielle
L'innovation est la clé pour les sociétés minières. Or, nombre d'entre elles amorcent tout juste le virage et misent davantage sur l'optimisation de technologies vieillissantes que sur de nouvelles solutions de configuration et de mobilisation externes. Au nombre des stratégies à court terme à privilégier figurent le renforcement de l'innovation, l'instauration d'un climat de collaboration, l'engagement de la main-d'œuvre numérique, l'amélioration de la gestion de l'actif, l'harmonisation des méthodes de travail avec les sources d'énergie disponibles ainsi que l'impression et la modularisation 3D.

3. L'aspect positif de la transition de la Chine
Vu le poids de la Chine dans l'économie mondiale, les sociétés minières auraient tout intérêt à mieux comprendre les répercussions internationales des tendances du marché intérieur chinois, d'autant plus que le gouvernement chinois adopte une approche de plus en plus interventionniste. Les inquiétudes que soulève la faiblesse des devises pourraient inciter les entreprises chinoises à faire l'acquisition d'éléments d'actifs à l'étranger à court terme, y compris des ressources naturelles. Pour bien se préparer aux changements qui s'amorcent, il est conseillé aux sociétés minières d'envisager les pires scénarios, d'élaborer des plans d'action face aux initiatives d'investissement de la Chine et de tabler sur l'expertise chinoise dans le domaine de la conception, de la construction et du financement.

4. L'adaptation à la nouvelle réalité
La demande en matières premières est en baisse, surtout du côté de la Chine, mais la production ne chute pas pour autant. Au contraire, certaines sociétés minières ont augmenté leur volume de production pour réduire leurs coûts unitaires, consolider leur part de marché ou éviter les coûts liés à la fermeture de leurs mines les plus anciennes.

5. La préparation au changement inévitable
Le mouvement mondial vers les sources d'énergie renouvelables a menacé l'avenir du charbon thermique. Même si les combustibles fossiles devraient continuer à jouer un rôle déterminant dans l'équation énergétique mondiale, l'adoption d'autres sources d'énergie s'annonce inévitable.

6. L'évolution des rapports entre parties prenantes
Les stratégies à l'ancienne ne fonctionnent plus. Pour engager les parties prenantes, il faut instaurer de nouvelles pratiques qui répondent aux demandes de plusieurs groupes. Les sociétés minières devraient faire cadrer leurs investissements avec les besoins disparates de leurs parties prenantes pour tirer le meilleur parti de chaque occasion d'affaires.

7. La survie des sociétés minières en manque de capitaux
L'attrait de capitaux est plus ardu que jamais en cette période où différents secteurs de l'industrie sont déficitaires. Pour remédier à la situation, les sociétés minières se tourneront probablement vers de nouvelles sources de financement, même si les conditions d'emprunt ne leur sont pas entièrement favorables.

8. L'influence des défis fiscaux sur les techniques de gestion
Pour s'adapter à l'évolution du cadre fiscal, les sociétés minières devraient essayer de mieux comprendre les incidences financières des nouvelles règles, évaluer leurs structures d'entreprise et d'exploitation, moderniser leur administration et engager les intervenants gouvernementaux, surtout lorsque le changement touche la stabilité ou des accords de production.

9. Le paradoxe des regroupements d'entreprises : acheter ou ne pas acheter?
Même si on prévoit une augmentation des regroupements d'entreprises dans le secteur minier, la valeur et le volume des transactions continuent de décevoir. En effet, les accords de dessaisissement et de sauvetage représentent le flux d'affaires le plus important des dernières années. Il est conseillé aux sociétés minières qui souhaitent saisir pareilles occasions d'acheter malgré la conjoncture économique défavorable et d'y penser à deux fois avant de procéder à un dessaisissement.

10. La perception élargie du bien-être des entreprises et des travailleurs
Dans le secteur minier, les risques liés à la sûreté et à la sécurité se multiplient sans cesse. Pour améliorer leur bilan et leur posture à cet égard, les sociétés minières auraient intérêt à renforcer leurs mesures de sécurité.

Pour consulter le rapport, visitez le www.deloitte.com/trackingthetrends.

À propos de Deloitte

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