Le nouveau gouvernement fédéral consolide les partenariats avec les provinces et les territoires à la réunion du Conseil canadien des ministres des pêches et de l'aquaculture

Les ministres des pêches et de l'aquaculture envisagent les différentes manières de collaborer en vue de protéger les océans du Canada et accroître les débouchés sur le marché mondial pour le poisson et les produits de la mer


MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 21 jan. 2016) - Aujourd'hui, les membres du Conseil canadien des ministres des pêches et de l'aquaculture (CCMPA) se sont réunis à Montréal pour discuter d'une vaste gamme de priorités, notamment des aires marines protégées, de la Loi sur les pêches, de l'accès au marché pour le poisson et les produits de la mer canadiens ainsi que du développement durable de l'aquaculture. La réunion était présidée par le ministre fédéral des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Monsieur Hunter Tootoo et le ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l'Ontario. Les ministres responsables des pêches du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de Terre-Neuve-et-Labrador, de l'Île-du-Prince-Édouard et du Nunavut étaient présents, de même que des représentants des gouvernements de l'Alberta, du Manitoba, du Yukon et du Québec.

Il y avait un esprit de collaboration et de partenariat à la première réunion des ministres avec le nouveau gouvernement fédéral. Les ministres ont fait part de leurs priorités et ont débattu de diverses façons de travailler ensemble pour atteindre leurs buts communs, notamment la croissance économique, la consolidation de l'accès au marché mondial et la protection des océans, des côtes, des voies navigables et des pêches au Canada.

Les ministres ont également discuté des principales priorités, telles que l'augmentation de la proportion des aires marines et côtières bénéficiant d'une protection au Canada, le rétablissement du financement en vue d'appuyer les programmes fédéraux de recherche et de surveillance concernant les océans et les eaux douces ainsi que la révision de la Loi sur les pêches, afin de mieux protéger les poissons et leur habitat.

L'accès au marché pour les exportations de poisson et de produits de la mer canadiens a également été traité. Les discussions portaient particulièrement sur les débouchés commerciaux pour le poisson et les produits de la mer dans le cadre des accords commerciaux du Canada. Les ministres ont également discuté des initiatives canadiennes d'accès au marché, qui visent à permettre aux collectivités autochtones et à l'industrie du phoque de vendre ses produits notamment en Europe et sur les autres marchés. Les ministres ont également abordé les enjeux associés à la disponibilité de la main-d'œuvre dans l'industrie canadienne du poisson et des produits de la mer.

Une autre discussion a porté sur la valeur et le potentiel économique de l'industrie de l'aquaculture au Canada. Les ministres s'accordent pour dire que l'aquaculture offre d'importantes occasions d'emploi, de croissance économique et de prospérité pour les collectivités éloignées, rurales, côtières et autochtones à travers le Canada. Ils ont reconnu que le développement futur de cette industrie peut être effectué de manière durable tout en respectant l'environnement et les pêches commerciales, récréatives et autochtones.

Les ministres ont également discuté des répercussions néfastes que les espèces aquatiques envahissantes ont sur les pêches, les infrastructures et l'environnement. Ils ont reconnu l'importance de travailler ensemble en vue d'explorer les moyens d'atténuer ces répercussions et de réduire la menace d'une propagation accrue des espèces aquatiques envahissantes déjà présentes au Canada.

Au terme de la réunion, les représentants officiels des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ont convenu de collaborer afin de pouvoir trouver, au cours des mois prochains, des approches qui leur permettront d'atteindre les objectifs et les priorités, qu'ils ont tous en commun.

En bref

  • En 2014, les exportations canadiennes de poissons et de produits de la mer ont atteint 4,9 milliards de dollars, ce qui représente une augmentation de 11 % par rapport à 2013.
  • L'Union européenne (UE) a été le plus grand importateur de poisson et de produits de la mer sur le plan international. Ces importations représentent 60 % de la consommation totale de poissons et de produits de la mer de l'UE.
  • Le secteur de l'aquaculture représente près de 50 % des produits de la mer consommés à l'échelle mondiale. D'ici 2030, on estime que la demande sera supérieure à l'offre de 40 millions de tonnes.
  • Les espèces aquatiques envahissantes (EAE) ont réduit de manière importante ou complètement éliminé certains stocks de poissons indigènes au Canada. En plus des dégâts causés à l'environnement, les espèces aquatiques envahissantes coûtent des milliards de dollars chaque année en perte de revenus, en réparation d'infrastructures et en mise en œuvre de mesures de contrôle.

Citation

« Les relations entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux sont en pleine effervescence. J'ai hâte de travailler avec mes homologues et de mettre sur pied des partenariats basés sur la collaboration, la confiance et l'inclusion, avec pour unique objectif de remplir ensemble notre engagement commun envers les Canadiens. Je compte bien travailler de concert avec ces partenaires de même qu'avec nos partenaires autochtones dans le but d'accroître l'accès au marché mondial et pour protéger les pêches et les océans du Canada. »

Monsieur Hunter Tootoo, ministre fédéral des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

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