L'IPFPC alarmé par le projet de "dégraissage" de la fonction publique du gouvernement du Nouveau-Brunswick


OTTAWA, ONTARIO--(Marketwired - 27 jan. 2016) - L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) exhorte le gouvernement du Nouveau-Brunswick à bien évaluer l'impact d'un « dégraissage » de sa fonction publique avant de l'exécuter. Ce projet a été présenté hier par le ministre de la Santé, Victor Boudreau comme possibilité faisant partie de l'Examen stratégique des programmes qu'il poursuit.

« Il ne faudrait pas réduire les coûts aux dépens des gens du Nouveau-Brunswick et des programmes et services dont ils ont besoin, déclare la présidente Debi Daviau de l'IPFPC. Le gouvernement provincial devrait examiner de plus près les compressions laissées comme héritage par le gouvernement fédéral précédent avant de se lancer dans la même voie. Les professionnels de la fonction publique font de la province un endroit plus sûr et prospère. Il est tout simplement impossible de réduire les coûts et d'éliminer un emploi sur neuf sans compromettre considérablement les programmes et services de première ligne ».

L'annonce d'hier arrive dans la foulée d'une proposition déjà présentée par le ministre Boudreau en vue d'imposer un régime de retraite à risques partagés à un plus grand nombre de ses employés pour faire des économies. Pourtant, en juin 2015, l'IPFPC a envoyé au premier ministre Brian Gallant une proposition détaillée sur la façon dont la province pourrait économiser 50 millions de dollars tout en rétablissant les prestations déterminées du régime de retraite antérieur de ses membres. Un autre moyen très efficace de l'aider à atteindre ses objectifs budgétaires consisterait à réduire sa dépendance envers la sous-traitance, qui coûte des millions de dollars chaque année aux contribuables du Nouveau-Brunswick. Les employés du gouvernement peuvent faire la majeure du travail plus efficacement et à moindre coût que les entrepreneurs du secteur privé.

« L'histoire montre que réduire les dépenses et éliminer des postes de fonctionnaires sans bien prendre en considération l'impact de ces réductions sur les programmes et services essentiels, ce n'est pas la solution. L'Institut professionnel reste disposé à travailler avec le gouvernement du Nouveau-Brunswick pour trouver des solutions économiques qui contribueront à redorer les finances de la province sans nuire aux services à la population », conclut Mme Daviau.

L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente près de 55 000 professionnels du secteur public canadien, dont des centaines d'employés professionnels hautement qualifiés du gouvernement du Nouveau-Brunswick tels que des agrologues, des agronomes, des architectes, des avocats et des procureurs de la Couronne, des ingénieurs, des arpenteurs, des avocats de l'aide juridique et des vétérinaires.

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