Rogers Sugar Inc. : Rapport intermédiaire sur les résultats du troisième trimestre de l'exercice 2017

Ajout d'une nouvelle plateforme de croissance avec l'acquisition d'une société d'embouteillage de sirop d'érable

Un autre trimestre avec une croissance positive du volume ayant conduit à un BAII ajusté amélioré pour le trimestre et l'exercice à ce jour


MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 14 août 2017) - Rogers Sugar Inc. (TSX:RSI)

Après la clôture du trimestre, Rogers Sugar Inc. (la « Société ») s'est dotée d'une nouvelle plateforme de croissance par voie de l'acquisition d'une société d'embouteillage de sirop d'érable. Le 5 août 2017, la Société a acquis auprès de Corporation Financière Champlain Inc. la totalité de L.B. Maple Treat Corporation (« LBMT ») pour environ 160,3 millions de dollars, sous réserve d'ajustements à la clôture. LBMT est l'une des plus importantes sociétés d'embouteillage et de distribution de sirop d'érable de marque et de marque maison à l'échelle mondiale. LBMT, dont le siège social est situé à Granby, au Québec, exploite trois usines d'embouteillage situées dans le cœur de la zone de récolte acéricole mondiale (Québec et Vermont). L'acquisition de LBMT, un des chefs de file du secteur, permettra la diversification de la Société au sein du vaste marché en pleine croissance du sirop d'érable, un édulcorant naturel. Cette nouvelle plateforme nous offrira des occasions de croître à l'interne, de tirer parti des gains réalisés au chapitre des ventes et de l'exploitation et de développer notre entreprise au moyen d'autres acquisitions.

La Société a connu un autre solide trimestre, la croissance du volume ayant conduit à l'amélioration du BAII ajusté pour le trimestre et l'exercice à ce jour.

Le volume du troisième trimestre de l'exercice 2017 a atteint 173 969 tonnes métriques, comparativement à 169 481 tonnes métriques au trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit une amélioration d'environ 4 500 tonnes métriques. Le volume pour l'exercice à ce jour s'est établi à 511 068 tonnes métriques, soit une hausse de quelque 23 000 tonnes métriques comparativement à celui de l'exercice précédent. Le volume des produits industriels a diminué d'environ 3 400 tonnes métriques par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent en raison principalement du calendrier et du ralentissement de la demande de la part des clients existants. Depuis l'ouverture de l'exercice, le volume du secteur des produits industriels a augmenté d'environ 300 tonnes métriques par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. Le volume des produits de consommation a augmenté d'environ 1 300 tonnes métriques par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, et il a augmenté d'environ 1 000 tonnes métriques par rapport aux neuf premiers mois de l'exercice 2016. L'écart constaté pour le trimestre considéré et l'exercice à ce jour est attribuable au calendrier des promotions à l'intention de clients de détail. Le volume des produits liquides du trimestre considéré et de l'exercice à ce jour a augmenté d'environ 4 900 tonnes métriques et d'environ 11 900 tonnes métriques, respectivement, du fait surtout de la mise en œuvre à la fin d'octobre 2016 d'un nouveau contrat à long terme conclu avec un acquéreur substituable de succédanés à base de sirop de maïs à haute teneur en fructose (« SMHTF ») situé dans l'Ouest canadien. Une part de la variation positive a été annulée par de légers fléchissements du volume dans l'Est canadien par suite de la concurrence sur le marché des SMHTF et du saccharose liquide. Enfin, le volume des ventes à l'exportation a augmenté d'environ 1 700 tonnes métriques et d'environ 9 800 tonnes métriques par rapport au troisième trimestre et aux neuf premiers mois de l'exercice 2016, respectivement. L'écart constaté pour le trimestre considéré et l'exercice à ce jour découle essentiellement de la mise en œuvre dès le début de l'exercice d'un contrat triennal conclu avec un client du Mexique, lequel a donné lieu à des volumes supplémentaires. Cependant, en ce qui a trait au trimestre considéré, l'accroissement des volumes destinés au Mexique a été annulé en quelque sorte par une diminution au titre du contingent spécifique attribué au Canada par les États-Unis, du fait que les ventes ont eu lieu surtout au cours du premier semestre de l'exercice en cours alors que les ventes des neuf premiers mois de l'exercice 2016 avaient été réparties plutôt uniformément sur cette période.

Compte tenu de l'évaluation à la valeur de marché de tous les instruments financiers dérivés et dérivés incorporés dans des instruments non financiers à la clôture de chaque période de présentation de l'information financière, notre résultat comptable ne donne pas une idée complète des facteurs et des tendances qui influent sur l'entreprise. Comme pour les périodes antérieures, nous avons par conséquent calculé la marge brute ajustée et le bénéfice ajusté, qui rendent compte de la performance de la Société durant la période visée sans tenir compte de l'incidence de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et des dérivés incorporés dans des instruments non financiers. Le bénéfice avant les intérêts et la charge d'impôt sur le résultat (« BAII ») comprend une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 13,0 millions de dollars pour le troisième trimestre et une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché depuis le début de l'exercice de 20,6 millions de dollars, lesquelles ont été prises en compte pour établir le BAII ajusté et la marge brute ajustée. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » du rapport de gestion.

La marge brute ajustée pour le trimestre considéré et pour l'exercice à ce jour a augmenté par rapport à l'exercice 2016. Elle a atteint 22,8 millions de dollars pour le trimestre considéré et 75,2 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, alors qu'elle s'était chiffrée à 20,4 millions de dollars et à 66,5 millions de dollars pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent et comprenait une charge de retraite hors trésorerie de 2,4 millions de dollars à l'égard des engagements d'améliorations futures visant un des régimes de retraite à prestations définies de la Société à la suite de la signature de la convention collective avec les employés syndiqués de l'usine de Montréal. Exclusion faite de cette charge hors trésorerie, la marge brute ajustée a été identique à celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent et a augmenté de 6,3 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice. L'amélioration de la marge brute ajustée au cours du trimestre considéré par suite de l'accroissement du volume des ventes a été annulée dans une large mesure par une hausse des coûts d'entretien liée aux activités supplémentaires entreprises à Montréal et une hausse des coûts de l'énergie à Taber attribuable principalement à l'instauration, depuis le 1er janvier 2017, d'une taxe carbone en Alberta. Finalement, des inefficacités sur le plan de l'exploitation constatées à Vancouver à cause d'une interruption prévue prolongée des activités de l'usine, ainsi qu'à Taber à cause d'une prolongation de la campagne de betteraves, ont également eu un effet négatif sur la marge brute ajustée. L'amélioration de la marge brute ajustée depuis l'ouverture de l'exercice s'explique principalement par l'augmentation du volume des ventes et des produits tirés des sous-produits par suite de l'obtention d'une plus grosse récolte de betteraves, ce qui a été annulé dans une certaine mesure par une hausse des coûts liés à l'énergie et à l'entretien assumés au cours du troisième trimestre. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » du rapport de gestion.

Le taux de la marge brute ajustée par tonne métrique pour le trimestre considéré s'est établi à 131,31 $, contre 120,11 $ pour le trimestre correspondant de l'exercice 2016, ce qui correspond à une hausse de 11,20 $ la tonne métrique. Le taux de la marge brute ajustée par tonne métrique pour l'exercice à ce jour s'est établi à 147,19 $, contre 136,37 $ pour la période correspondante de l'exercice 2016, ce qui correspond à une hausse de 10,82 $ la tonne métrique. Exclusion faite de la charge de retraite hors trésorerie, le taux de la marge brute ajustée s'est établi à 134,32 $ et à 141,31 $ pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois de l'exercice 2016, respectivement. La baisse de 3,01 $ constatée pour le trimestre considéré est principalement attribuable aux charges d'exploitation supplémentaires engagées au cours de cette période dont il est question plus haut. La hausse de 5,88 $ la tonne métrique constatée pour l'exercice à ce jour est attribuable essentiellement à l'amélioration des marges sur les ventes et à la hausse des produits tirés des sous-produits, ces facteurs ayant été atténués par une hausse des coûts d'entretien. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » du rapport de gestion.

Les charges administratives et de vente ont augmenté de 0,2 million de dollars par rapport au troisième trimestre de l'exercice précédent, étant donné que des charges de 0,6 million de dollars ont été engagées pendant le trimestre à l'étude relativement à l'acquisition de L.B. Maple Treat (« LBMT »), ce qui a été légèrement contrebalancé par les charges engagées au cours du troisième trimestre de l'exercice précédent du fait de l'arrêt de travail à la raffinerie de Montréal. Les charges administratives et de vente des neuf premiers mois ont augmenté de 2,3 millions de dollars par rapport à celles de la période correspondante de l'exercice précédent. Au cours du premier trimestre de l'exercice 2016, la Société a procédé au renversement d'un montant hors trésorerie de 1,2 million de dollars en vue du règlement du régime de retraite à prestations définies des salariés de l'Ouest. Exclusion faite de l'incidence de ce règlement, les charges administratives et de vente ont augmenté de 1,1 million de dollars par rapport à celles des neuf premiers mois de l'exercice précédent. Cette hausse constatée pour l'exercice à ce jour est essentiellement attribuable aux coûts de l'acquisition de LBMT assumés pendant le trimestre considéré et à une hausse de la charge au titre des avantages du personnel engagée pour le premier semestre de l'exercice en cours, ces facteurs ayant été légèrement contrebalancés par les charges engagées en raison de l'arrêt de travail survenu au cours de l'exercice 2016.

Le BAII ajusté s'est établi à 14,5 millions de dollars pour le troisième trimestre de 2017, contre 12,3 millions de dollars pour le même trimestre de l'exercice précédent. Il s'est chiffré à 51,5 millions de dollars pour l'exercice à ce jour, comparativement à 44,9 millions de dollars pour la même période de l'exercice précédent. La hausse du BAII ajusté au cours du trimestre à l'étude et depuis l'ouverture de l'exercice s'explique principalement par l'amélioration susmentionnée de la marge brute ajustée. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » du rapport de gestion.

Les flux de trésorerie disponibles ont diminué de 1,7 million de dollars par rapport à ceux du trimestre correspondant de l'exercice 2016, mais ils ont augmenté de 3,9 millions de dollars par rapport à ceux des neuf premiers mois de l'exercice 2016. La baisse des flux de trésorerie disponibles pour le trimestre considéré est surtout attribuable à une augmentation des paiements d'intérêt et d'impôt de 0,4 million de dollars et de 1,2 million de dollars, respectivement, et à l'accroissement des dépenses en immobilisations, déduction faite de celles liées aux projets au titre de l'excellence d'exploitation, de 0,5 million de dollars. Ces variations négatives ont été annulées dans une certaine mesure par la baisse de 0,2 million de dollars des cotisations aux régimes de retraite. La hausse pour l'exercice à ce jour s'explique par l'augmentation de la marge brute ajustée de 6,3 millions de dollars, laquelle a été ajustée pour tenir compte de la charge de retraite hors trésorerie de 2,4 millions de dollars, par la diminution des dépenses en immobilisations, déduction faite des dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation, de 1,5 million de dollars et par la baisse de 1,9 million de dollars des cotisations aux régimes de retraite. Au cours de l'exercice 2017, la Société a reçu une somme de 0,4 million dollars suivant l'exercice d'options sur actions par certains cadres dirigeants, alors qu'une sortie de trésorerie de 0,7 million de dollars à l'égard du rachat aux fins d'annulation d'actions ordinaires de la Société a été inscrite, ce qui a donné lieu à une variation positive totale d'un exercice à l'autre de 10,8 millions de dollars. L'effet de ces variations positives a été quelque peu réduit par une hausse de l'impôt et des intérêts payés de 6,5 millions de dollars et de 0,3 million de dollars, respectivement. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » du rapport de gestion.

Comme il avait été établi au cours du trimestre précédent, nous prévoyons que le volume total du secteur des produits industriels pour l'exercice diminuera légèrement en comparaison de celui de l'exercice précédent en raison du ralentissement de la demande de la part des clients existants et que le volume du secteur des produits de consommation sera similaire à celui de l'exercice 2016.

Comme il a déjà été mentionné, la Société tirera profit au cours de l'exercice 2017 d'une augmentation des volumes de ventes du secteur des produits liquides en raison d'un contrat à long terme conclu avec un acquéreur substituable de succédanés à base de SMHTF. Ainsi, nous nous attendons à ce que le volume du secteur des produits liquides soit supérieur à celui de l'exercice précédent d'environ 18 000 tonnes métriques, soit une révision à la hausse de 3 000 tonnes métriques par rapport aux prévisions présentées au deuxième trimestre, par suite de nouveaux volumes contractés sur le marché des SMHTF en raison d'une diminution du cours nº 11 du marché mondial du sucre brut.

Enfin, le volume des ventes à l'exportation devrait augmenter d'environ 7 000 tonnes métriques par rapport à l'exercice précédent en raison des volumes contractuels supplémentaires vendus au Mexique ainsi que des ventes occasionnelles que la Société a conclues moyennant le versement aux États-Unis de droits de premier niveau. Nous continuons de surveiller les tendances du marché de l'exportation afin de guetter les occasions dont la Société pourrait bénéficier pour accroître ses volumes.

Ainsi, la Société s'attend à ce que le volume total de l'exercice augmente d'environ 18 000 tonnes métriques par rapport à l'exercice précédent.

Compte tenu de l'acquisition de LBMT conclue le 5 août 2017, la Société s'attend à une appréciation de ses résultats pour le dernier trimestre de l'exercice en cours grâce à l'inclusion des résultats d'exploitation de LBMT pour une période d'environ deux mois. Toutefois, les charges administratives et de vente du quatrième trimestre comprendront des coûts d'acquisition supplémentaires d'environ 1,6 million de dollars engagés après la clôture du troisième trimestre. De plus, les charges financières nettes du dernier trimestre de l'exercice 2017 augmenteront en raison de la somme supplémentaire prélevée sur la facilité de crédit renouvelable et des débentures de sixième série émises en juillet.

AU NOM DU CONSEIL D'ADMINISTRATION,
Dallas H. Ross, président du conseil d'administration
Vancouver (Colombie-Britannique) - Le 14 août 2017

RAPPORT DE GESTION

Le présent rapport de gestion daté du 14 août 2017 de Rogers Sugar Inc. (« Rogers ») devrait être lu conjointement avec les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités et les notes afférentes pour la période close le 1er juillet 2017, ainsi qu'avec les états financiers consolidés audités et le rapport de gestion de l'exercice clos le 1er octobre 2016. Les états financiers intermédiaires consolidés résumés trimestriels et les montants indiqués dans le présent rapport de gestion n'ont été ni examinés ni audités par nos auditeurs externes.

La direction est responsable de la préparation du présent rapport de gestion, lequel a été examiné et approuvé par le comité d'audit et par le conseil d'administration de Rogers.

Mesures non conformes aux PCGR

Lors de l'analyse de nos résultats, en plus des mesures financières calculées et présentées conformément aux PCGR, nous recourons également à un certain nombre de mesures financières non conformes aux PCGR. Par mesure financière non conforme aux PCGR, on entend une mesure numérique de la performance, de la situation financière ou des flux de trésorerie historiques d'une société qui exclut (inclut) des montants, ou fait l'objet d'ajustements ayant pour effet d'exclure (d'inclure) des montants, qui sont inclus (exclus) dans la plupart des mesures directement comparables calculées et présentées conformément aux PCGR. Les mesures financières non conformes aux PCGR ne faisant pas l'objet d'une définition normalisée, il pourrait donc être impossible de les comparer avec les mesures financières non conformes aux PCGR présentées par d'autres sociétés exerçant les mêmes activités ou des activités similaires. Les investisseurs sont priés de lire intégralement nos états financiers consolidés ainsi que nos rapports mis à la disposition du public, et de ne pas se fier à une seule mesure financière.

Nous utilisons ces mesures financières non conformes aux PCGR à titre de complément de nos résultats présentés en vertu des PCGR. Elles permettent de présenter nos activités sous un angle différent et, conjuguées à nos résultats formulés en vertu des PCGR et aux rapprochements avec les mesures financières correspondantes conformes aux PCGR, elles font ressortir de manière plus nette les facteurs et tendances visant nos activités.

Les mesures non conformes aux PCGR utilisées par la Société dans le présent rapport de gestion sont les suivantes.

  • La marge brute ajustée s'entend de la marge brute ajustée afin de tenir compte :
    • de « l'ajustement du coût des ventes », lequel comprend les profits et pertes liés à l'évaluation à la valeur de marché comptabilisés à l'égard des contrats à terme normalisés sur le sucre, des contrats de change à terme et des dérivés incorporés (y compris les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel de l'exercice 2016), tels qu'ils sont présentés dans les notes afférentes aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités, et le cumul des écarts temporaires découlant des profits et pertes liés à l'évaluation à la valeur de marché comptabilisés à l'égard des contrats à terme normalisés sur le sucre, des contrats de change à terme et des dérivés incorporés (y compris les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel de l'exercice 2016), tels qu'ils sont décrits ci-après;
    • de « l'amortissement des soldes transitoires dans le coût des ventes au titre des couvertures de flux de trésorerie », lequel correspond aux soldes transitoires évalués à la valeur de marché se rapportant aux contrats à terme normalisés sur le gaz naturel en vigueur au 1er octobre 2016 qui sont amortis au fil du temps en fonction de leur date de règlement jusqu'à ce que tous les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel arrivent à échéance, comme il est décrit dans les notes afférentes aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités.
  • Le BAII ajusté s'entend du BAII ajusté afin de tenir compte de l'ajustement du coût des ventes et de l'amortissement des soldes transitoires dans le coût des ventes au titre des couvertures de flux de trésorerie.
  • Le bénéfice net ajusté s'entend du bénéfice net ajusté afin de tenir compte de l'ajustement du coût des ventes, de l'amortissement des soldes transitoires dans le coût des ventes au titre des couvertures de flux de trésorerie, de l'amortissement du solde transitoire dans les charges financières nettes et de l'incidence fiscale sur ces ajustements. L'amortissement du solde transitoire dans les charges financières nettes correspond aux soldes transitoires évalués à la valeur de marché se rapportant aux swaps de taux d'intérêt en vigueur au 1er octobre 2016 qui sont amortis au fil du temps en fonction de leur date de règlement jusqu'à ce que tous les swaps de taux d'intérêt arrivent à échéance, comme il est décrit dans les notes afférentes aux états financiers intermédiaires consolidés résumés.
  • Le taux de la marge brute ajustée par tonne métrique s'entend de la marge brute ajustée divisée par les volumes de ventes.
  • Le bénéfice net ajusté par action s'entend du bénéfice net ajusté divisé par le nombre moyen pondéré d'actions en circulation.
  • Les flux de trésorerie disponibles s'entendent des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation, exclusion faite de la variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, des ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés, de l'amortissement des soldes transitoires et des montants hors trésorerie au titre des instruments financiers, et ils incluent les fonds reçus ou versés à la suite de l'émission ou du rachat d'actions ainsi que les dépenses en immobilisations, déduction faite des dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation.

Dans le présent rapport de gestion, nous traitons des mesures financières non conformes aux PCGR, en décrivant notamment les raisons pour lesquelles nous estimons que ces mesures fournissent des renseignements utiles sur notre situation financière, nos résultats d'exploitation et nos flux de trésorerie, le cas échéant, et, dans la mesure où cela est important, les autres fins visées par le recours à ces mesures. Ces mesures ne doivent pas être considérées individuellement ni perçues comme étant un substitut à une analyse des résultats de la Société présentés aux termes des PCGR. Les rapprochements des mesures financières non conformes aux PCGR et des mesures financières conformes aux PCGR les plus directement comparables sont présentés dans le présent rapport de gestion.

Énoncés prospectifs

Le présent rapport comporte des énoncés prospectifs qui reflètent les prévisions actuelles de Rogers et de Lantic Inc. (collectivement, la « Société ») à l'égard de la performance et d'événements futurs. L'utilisation de termes comme « pouvoir », « devoir », « anticiper », « avoir l'intention de », « prévoir », « planifier », « croire » et d'autres expressions semblables vise à signaler des énoncés prospectifs. Ces énoncés comportent des risques et des incertitudes, connus ou inconnus, et d'autres facteurs susceptibles de faire en sorte que les résultats réels ou les événements pourraient différer sensiblement des attentes exprimées dans les énoncés prospectifs. Sans prétendre en faire la liste complète, la Société prévient les investisseurs que les énoncés portant sur les sujets suivants sont des énoncés prospectifs ou sont susceptibles d'en être : les prix futurs du sucre brut, le prix du gaz naturel, l'ouverture de contingents spéciaux de sucre raffiné aux États-Unis, les prévisions concernant la production de betteraves à sucre, la situation à l'égard des contrats de travail et des négociations collectives, le niveau de ses dividendes futurs et l'état d'avancement des réglementations et des enquêtes gouvernementales. Les énoncés prospectifs sont fondés sur des estimations faites et des hypothèses posées par la Société en fonction de son expérience et de sa perception des tendances passées, de la conjoncture et d'événements futurs prévus, ainsi que sur d'autres facteurs que la Société a jugés pertinents et raisonnables dans les circonstances, mais rien ne garantit que ces estimations et ces hypothèses s'avéreront exactes. Cela pourrait faire en sorte que la performance et les résultats réels diffèrent de façon importante de ceux qui sont indiqués dans les énoncés prospectifs, des résultats passés ou des attentes au cours de la période considérée.

Des renseignements supplémentaires sur la Société, y compris la notice annuelle, les rapports trimestriels et annuels ainsi que d'autres informations complémentaires, sont disponibles sur le site Web de SEDAR au www.sedar.com.

Contrôles internes de communication de l'information

Conformément au Règlement 52-109 sur l'attestation de l'information présentée dans les documents intermédiaires des émetteurs, le chef de la direction et la vice-présidente, finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, des contrôles et procédures de communication de l'information.

En outre, le chef de la direction et la vice-présidente, finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, un processus de contrôle interne à l'égard de l'information financière (le « CIIF ») afin de fournir une assurance raisonnable à l'égard de la fiabilité de l'information financière et de l'établissement des états financiers aux fins de publication de l'information financière.

Le chef de la direction et la vice-présidente, finances ont évalué les modifications apportées au processus de CIIF de la Société au cours du trimestre clos le 1er juillet 2017 afin de déterminer si elles ont eu, ou pourraient raisonnablement avoir, des répercussions importantes sur ce processus. Aucun changement de ce genre n'a été décelé lors de leur évaluation.

Résultats d'exploitation

Résultats consolidés Pour les trimestres clos les Pour les périodes de neuf mois closes les
(en milliers de dollars, sauf pour le volume et les données par action) 1er juillet
2017
(non audité)
2 juillet
2016
(non audité)
1er juillet
2017
(non audité)
2 juillet
2016
(non audité)
Volume (tonnes métriques) 173 969 169 481 511 068 488 046
Produits 166 363 $ 138 600 $ 489 533 $ 402 678 $
Marge brute 9 886 36 721 54 667 95 805
Charges administratives et de vente 5 653 5 423 16 255 13 977
Frais de distribution 2 720 2 662 7 519 7 702
Bénéfice avant les intérêts et la charge d'impôt sur le résultat (BAII) 1 513 28 636 30 893 74 126
Charges financières nettes 2 139 2 393 6 858 7 385
Charge d'impôt sur le résultat (178 ) 6 860 6 143 17 615
(Perte nette) bénéfice net (448 ) $ 19 383 $ 17 892 $ 49 126 $
(Perte nette) bénéfice net par action - de base - $ 0,21 $ 0,19 $ 0,52 $

Le volume du troisième trimestre de l'exercice 2017 a atteint 173 969 tonnes métriques, comparativement à 169 481 tonnes métriques au trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit une amélioration d'environ 4 500 tonnes métriques. Le volume pour l'exercice à ce jour s'est établi à 511 068 tonnes métriques, soit une hausse de quelque 23 000 tonnes métriques comparativement à celui de l'exercice précédent. Le volume des produits industriels a diminué d'environ 3 400 tonnes métriques par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent en raison principalement du calendrier et du ralentissement de la demande de la part des clients existants. Depuis l'ouverture de l'exercice, le volume du secteur des produits industriels a augmenté d'environ 300 tonnes métriques par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. Le volume des produits de consommation a augmenté d'environ 1 300 tonnes métriques par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, et il a augmenté d'environ 1 000 tonnes métriques par rapport aux neuf premiers mois de l'exercice 2016. L'écart constaté pour le trimestre considéré et l'exercice à ce jour est attribuable au calendrier des promotions à l'intention de clients de détail. Le volume des produits liquides du trimestre considéré et de l'exercice à ce jour a augmenté d'environ 4 900 tonnes métriques et d'environ 11 900 tonnes métriques, respectivement, du fait surtout de la mise en œuvre à la fin d'octobre 2016 d'un nouveau contrat à long terme conclu avec un acquéreur substituable de succédanés à base de sirop de maïs à haute teneur en fructose (« SMHTF ») situé dans l'Ouest canadien. Une part de la variation positive a été annulée par de légers fléchissements du volume dans l'Est canadien par suite de la concurrence sur le marché des SMHTF et du saccharose liquide. Enfin, le volume des ventes à l'exportation a augmenté d'environ 1 700 tonnes métriques et d'environ 9 800 tonnes métriques par rapport au troisième trimestre et aux neuf premiers mois de l'exercice 2016, respectivement. L'écart constaté pour le trimestre considéré et l'exercice à ce jour découle essentiellement de la mise en œuvre dès le début de l'exercice d'un contrat triennal conclu avec un client du Mexique, lequel a donné lieu à des volumes supplémentaires. Cependant, en ce qui a trait au trimestre considéré, l'accroissement des volumes destinés au Mexique a été annulé en quelque sorte par une diminution au titre du contingent spécifique attribué au Canada par les États-Unis, du fait que les ventes ont eu lieu surtout au cours du premier semestre de l'exercice en cours alors que les ventes des neuf premiers mois de l'exercice 2016 avaient été réparties plutôt uniformément sur cette période.

Les produits ont augmenté de 27,8 millions de dollars et de 86,9 millions de dollars par rapport au troisième trimestre et aux neuf premiers mois de l'exercice précédent, respectivement, en raison d'une hausse du volume des ventes survenue au cours de l'exercice 2017 et d'une augmentation du cours n° 11 du marché mondial du sucre brut au cours de l'exercice à l'étude.

La marge brute de 9,9 millions de dollars pour le trimestre considéré et de 54,7 millions de dollars pour l'exercice à ce jour ne reflète pas la marge de la Société d'un point de vue économique, car elle inclut une perte de 13,0 millions de dollars et de 20,6 millions de dollars pour le trimestre et la période de neuf mois considérés de l'exercice 2017, respectivement, liée à l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, comme il est expliqué plus bas.

Les charges administratives et de vente ont augmenté de 0,2 million de dollars par rapport au troisième trimestre de l'exercice précédent, étant donné que des charges de 0,6 million de dollars ont été engagées pendant le trimestre à l'étude relativement à l'acquisition de L.B. Maple Treat (« LBMT »), ce qui a été légèrement contrebalancé par les charges engagées au cours du troisième trimestre de l'exercice précédent du fait de l'arrêt de travail à la raffinerie de Montréal. Les charges administratives et de vente des neuf premiers mois ont augmenté de 2,3 millions de dollars par rapport à celles de la période correspondante de l'exercice précédent. Au cours du premier trimestre de l'exercice 2016, la Société a procédé au renversement d'un montant hors trésorerie de 1,2 million de dollars en vue du règlement du régime de retraite à prestations définies des salariés de l'Ouest. Exclusion faite de l'incidence de ce règlement, les charges administratives et de vente ont augmenté de 1,1 million de dollars par rapport à celles des neuf premiers mois de l'exercice précédent. Cette hausse constatée pour l'exercice à ce jour est essentiellement attribuable aux coûts de l'acquisition de LBMT assumés pendant le trimestre considéré et à une hausse de la charge au titre des avantages du personnel engagée pour le premier semestre de l'exercice en cours, ces facteurs ayant été légèrement contrebalancés par les charges engagées en raison de l'arrêt de travail survenu au cours de l'exercice 2016.

Les frais de distribution ont augmenté de 0,1 million de dollars pour le trimestre à l'étude et diminué de 0,2 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice comparativement aux périodes correspondantes de l'exercice précédent.

En conséquence, le BAII s'est établi à 1,5 million de dollars pour le troisième trimestre de 2017, contre 28,6 millions de dollars pour le même trimestre de l'exercice précédent. Il s'est chiffré à 30,9 millions de dollars pour l'exercice à ce jour, comparativement à 74,1 millions de dollars pour la même période de l'exercice précédent.

Les charges financières nettes ont diminué de 0,3 million de dollars et de 0,5 million de dollars pour le trimestre et les neuf premiers mois considérés en raison surtout du transfert d'un profit de 0,1 million de dollars et de 0,3 million de dollars respectivement depuis les autres éléments du résultat global se rapportant au solde transitoire au 1er octobre 2016 des couvertures de flux de trésorerie des swaps de taux d'intérêt, alors qu'un profit d'un montant négligeable lié à l'évaluation à la valeur de marché des swaps de taux d'intérêt figurait dans les résultats du troisième trimestre et des neuf premiers mois de l'exercice précédent. Le remboursement des débentures convertibles de quatrième série effectué le 1er mai 2017 a également permis de réduire les charges financières nettes étant que la Société a choisi en échange d'augmenter la facilité de crédit renouvelable, dont les coûts d'emprunt sont moins élevés.

La charge d'impôt sur le résultat pour le trimestre considéré et l'exercice à ce jour a diminué en regard des périodes correspondantes de l'exercice 2016, ce qui reflète la baisse du bénéfice avant impôt.

Dans le cours normal de ses activités, la Société a recours à des instruments financiers dérivés sous forme de contrats à terme normalisés sur le sucre, de contrats de change à terme, de contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et de swaps de taux d'intérêt. Pour l'exercice 2016, l'ensemble des instruments financiers dérivés a été évalué à la valeur de marché à chaque date de clôture, le montant des profits ou pertes latents étant imputé à l'état intermédiaire consolidé résumé non audité du résultat net. Depuis le 2 octobre 2016, la Société a adopté toutes les exigences de l'IFRS 9 (2014), Instruments financiers. Par conséquent, les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et les swaps de taux d'intérêt ont été désignés par la Société comme étant des instruments de couverture de flux de trésorerie efficaces afin qu'elle puisse se prémunir contre les fluctuations des prix du gaz naturel et des taux d'intérêt. Les instruments financiers dérivés liés aux contrats à terme normalisés sur le sucre et aux contrats de change à terme continuent d'être évalués à la valeur de marché à chaque date de clôture et sont imputés à l'état intermédiaire consolidé résumé non audité du résultat net. Les montants des profits ou pertes latents découlant des contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et des swaps de taux d'intérêt sont comptabilisés dans les autres éléments du résultat global. Ces montants sont retirés et inclus dans le bénéfice net dans le même poste de l'état consolidé du résultat net et du résultat global que l'élément couvert, dans la même période que celle pendant laquelle les flux de trésorerie couverts influent sur le résultat net, réduisant la volatilité du bénéfice liée aux variations de l'évaluation de ces instruments de couverture dérivés. Les soldes transitoires évalués à la valeur de marché au 1er octobre 2016 seront amortis au fil du temps en fonction de leur date de règlement jusqu'à ce que tous les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et les swaps de taux d'intérêt qui sont en vigueur arrivent à échéance.

La Société vend du sucre raffiné en dollars américains à certains clients. Avant le 1er octobre 2016, ces contrats de vente étaient considérés comme comportant un dérivé incorporé si la monnaie fonctionnelle du client n'était pas le dollar américain, le dérivé incorporé étant la monnaie d'origine de l'opération. Les instruments financiers dérivés et les dérivés incorporés étaient évalués à la valeur de marché à chaque date de clôture, le montant des profits ou pertes latents étant imputé à l'état intermédiaire consolidé résumé non audité du résultat net, et un montant correspondant et compensatoire étant porté à l'état consolidé résumé non audité de la situation financière. Depuis le 2 octobre 2016, le montant en dollars américains de ces contrats de vente n'est plus considéré comme un dérivé incorporé étant donné qu'il a été établi que le dollar américain est utilisé couramment au Canada. Ce changement apporté à l'estimation sera appliqué de manière prospective et, par conséquent, seuls les dérivés incorporés se rapportant à des contrats de vente en vigueur au 1er octobre 2016 continueront d'être évalués à la valeur de marché chaque trimestre jusqu'à ce que tous les volumes visés par ces contrats aient été expédiés.

La direction estime que les résultats financiers de la Société lui sont plus utiles ainsi qu'aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées lorsqu'ils sont présentés après ajustement pour tenir compte des profits ou des pertes découlant des instruments financiers dérivés et des dérivés incorporés. Ces résultats financiers ajustés apportent une compréhension plus complète des facteurs et des tendances susceptibles d'influer sur l'entreprise. Cette évaluation n'est pas conforme aux PCGR. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

La direction utilise les résultats ajustés non conformes aux PCGR de la Société exploitante pour mesurer et évaluer la performance de l'entreprise au moyen de sa marge brute ajustée, de son BAII ajusté et de son bénéfice net ajusté. Elle estime en outre que ces mesures sont importantes pour les investisseurs et pour les parties qui évaluent la performance de la Société à la lumière des résultats antérieurs de cette dernière. La direction a également recours à la marge brute ajustée, au BAII ajusté et au bénéfice net ajusté lorsqu'elle discute des résultats avec le conseil d'administration, les analystes, les investisseurs, les banques et d'autres parties intéressées. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Les résultats d'exploitation devraient donc être ajustés en fonction de ce qui suit :

Bénéfice (perte) Pour les trimestres clos les Pour les périodes de neuf mois closes les
(en milliers) 1er juillet
2017
(non audité)
2 juillet
2016
(non audité)
1er juillet
2017
(non audité)
2 juillet
2016
(non audité)
Évaluation à la valeur de marché
Contrats à terme normalisés sur le sucre (1 672 ) $ 3 864 $ (7 998 ) $ 6 991 $
Contrats à terme normalisés sur le gaz naturel - 1 958 - (1 078 )
Contrats de change à terme 2 117 (336 ) 181 2 934
Dérivés incorporés (216 ) 1 697 (18 ) (3 101 )
Total de l'ajustement à la valeur de marché des dérivés 229 7 183 (7 835 ) 5 746
Cumul des écarts temporaires1) (13 879 ) 9 182 (14 889 ) 23 503
Ajustement du coût des ventes (13 650 ) 16 365 (22 724 ) 29 249
Amortissement du solde transitoire dans le coût des ventes au titre des couvertures de flux de trésorerie 693 - 2 166 -
Ajustement total du coût des ventes1) (12 957 ) $ 16 365 $ (20 558 ) $ 29 249 $
1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Les variations de l'ajustement à la valeur de marché des dérivés s'expliquent par la variation du cours nº 11 du marché mondial du sucre brut ainsi que par la fluctuation des taux de change et des prix du gaz naturel. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Le cumul des écarts temporaires, attribuables aux profits et pertes liés à l'évaluation à la valeur de marché, n'est comptabilisé qu'au moment de la vente de sucre à un client et, avant le 1er octobre 2016, il n'était comptabilisé qu'au moment de la consommation du gaz naturel. Les profits et pertes sur les transactions de sucre et les opérations de change sur papier connexes sont largement compensés par les profits et pertes correspondants sur les transactions physiques, c'est-à-dire les contrats de vente et d'achat conclus avec les clients et les fournisseurs. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Comme il a déjà été mentionné, depuis le 2 octobre 2016, les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel ont été désignés comme étant des instruments de couverture de flux de trésorerie efficaces et, par conséquent, les ajustements à la valeur de marché sont à présent comptabilisés dans les autres éléments du résultat global. Les soldes transitoires, lesquels correspondent à l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché comptabilisée au 1er octobre 2016, seront ultérieurement retirés des autres éléments du résultat global une fois que les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel auront été réalisés, c'est-à-dire, lorsque le gaz naturel aura été consommé. Ainsi, au cours du trimestre considéré et des neuf premiers mois de l'exercice, la Société a sorti des autres éléments du résultat global un profit de 0,7 million de dollars et de 2,2 millions de dollars, respectivement, et a comptabilisé un profit du même montant dans le coût des ventes. Le solde transitoire se rapportant aux contrats à terme normalisés sur le gaz naturel sera entièrement amorti au cours de l'exercice 2020. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Les ajustements susmentionnés sont ajoutés aux résultats liés à l'évaluation à la valeur de marché ou retranchés desdits résultats pour obtenir l'ajustement total du coût des ventes. Pour le troisième trimestre de l'exercice à l'étude, l'ajustement total du coût des ventes s'est traduit par une perte de 13,0 millions de dollars qui doit être ajoutée aux résultats d'exploitation intermédiaires consolidés résumés non audités, comparativement à un profit de 16,4 millions de dollars qui doit être déduit des résultats d'exploitation intermédiaires consolidés résumés non audités pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Pour les neuf premiers mois de l'exercice à l'étude, l'ajustement total du coût des ventes s'est traduit par une perte de 20,6 millions de dollars qui doit être ajoutée aux résultats d'exploitation intermédiaires consolidés résumés non audités, comparativement à un profit de 29,2 millions de dollars qui doit être déduit des résultats d'exploitation intermédiaires consolidés résumés non audités pour la période correspondante de l'exercice précédent. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Depuis le 2 octobre 2016, tout comme les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel, les swaps de taux d'intérêt sont désignés comme étant des instruments de couverture de flux de trésorerie efficaces et, par conséquent, les ajustements à la valeur de marché sont à présent comptabilisés dans les autres éléments du résultat global. Les soldes transitoires, lesquels correspondent à l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché comptabilisée au 1er octobre 2016, seront ultérieurement retirés des autres éléments du résultat global une fois que chaque tranche portant intérêt à un taux fixe sera réalisée, c'est-à-dire lorsque les intérêts fixes auront été payés. Ainsi, au cours du trimestre considéré et des neuf premiers mois de l'exercice, la Société a sorti des autres éléments du résultat global un profit de 0,1 million de dollars et de 0,3 million de dollars, respectivement, et a comptabilisé un profit du même montant dans les charges financières nettes. En ce qui a trait à l'exercice 2016, la Société a comptabilisé un profit négligeable lié à l'évaluation à la valeur de marché pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois de l'exercice. Le solde transitoire se rapportant aux swaps de taux d'intérêt sera entièrement amorti au cours de l'exercice 2020. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Le tableau qui suit présente les résultats consolidés ajustés (non conformes aux PCGR) compte non tenu des ajustements à la valeur de marché susmentionnés :

Résultats consolidés Pour les trimestres clos les Pour les périodes de neuf mois closes les
(en milliers de dollars, sauf les données par actions) 1er juillet
2017
(non audité)
2 juillet
2016
(non audité)
1er juillet
2017
(non audité)
2 juillet
2016
(non audité)
Marge brute selon les états financiers 9 886 $ 36 721 $ 54 667 $ 95 805 $
Ajustement selon les éléments ci-dessus 13 650 (16 365 ) 22 724 (29 249 )
Amortissement du solde transitoire dans le coût des ventes selon les éléments ci-dessus (693 ) - (2 166 ) -
Marge brute ajustée1) 22 843 20 356 75 225 66 556
BAII selon les états financiers 1 513 28 636 30 893 74 126
Ajustement selon les éléments ci-dessus 13 650 (16 365 ) 22 724 (29 249 )
Amortissement du solde transitoire dans le coût des ventes selon les éléments ci-dessus (693 ) - (2 166 ) -
BAII ajusté1) 14 470 12 271 51 451 44 877
Bénéfice net selon les états financiers (448 ) 19 383 17 892 49 126
Ajustement du coût des ventes selon les éléments ci-dessus 13 650 (16 365 ) 22 724 (29 249 )
Amortissement du solde transitoire dans le coût des ventes selon les éléments ci-dessus (693 ) - (2 166 ) -
Amortissement du solde transitoire dans les charges financières nettes (85 ) - (287 ) -
Ajustement à la valeur de marché des charges financières nettes - (35 ) - (25 )
Impôt sur les ajustements ci-dessus (3 394 ) 4 276 (5 387 ) 7 788
Bénéfice net ajusté1) 9 030 $ 7 259 $ 32 776 $ 27 640 $
Bénéfice net de base par action, selon les états financiers - $ 0,21 $ 0,19 $ 0,52 $
Ajustement au titre des éléments ci-dessus 0,10 (0,13 ) 0,16 (0,23 )
Bénéfice net ajusté de base par action1) 0,10 $ 0,08 $ 0,35 $ 0,29 $
1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

La marge brute ajustée pour le trimestre considéré et pour l'exercice à ce jour a augmenté par rapport à l'exercice 2016. Elle a atteint 22,8 millions de dollars pour le trimestre considéré et 75,2 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, alors qu'elle s'était chiffrée à 20,4 millions de dollars et à 66,5 millions de dollars pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent et comprenait une charge de retraite hors trésorerie de 2,4 millions de dollars à l'égard des engagements d'améliorations futures visant un des régimes de retraite à prestations définies de la Société à la suite de la signature de la convention collective avec les employés syndiqués de l'usine de Montréal. Exclusion faite de cette charge hors trésorerie, la marge brute ajustée a été identique à celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent et a augmenté de 6,3 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice. L'amélioration de la marge brute ajustée au cours du trimestre considéré par suite de l'accroissement du volume des ventes a été annulée dans une large mesure par une hausse des coûts d'entretien liée aux activités supplémentaires entreprises à Montréal et une hausse des coûts de l'énergie à Taber attribuable principalement à l'instauration, depuis le 1er janvier 2017, d'une taxe carbone en Alberta. Finalement, des inefficacités sur le plan de l'exploitation constatées à Vancouver à cause d'une interruption prévue prolongée des activités de l'usine, ainsi qu'à Taber à cause d'une prolongation de la campagne de betteraves, ont également eu un effet négatif sur la marge brute ajustée. L'amélioration de la marge brute ajustée depuis l'ouverture de l'exercice s'explique principalement par l'augmentation du volume des ventes et des produits tirés des sous-produits par suite de l'obtention d'une plus grosse récolte de betteraves, ce qui a été annulé dans une certaine mesure par une hausse des coûts liés à l'énergie et à l'entretien assumés au cours du troisième trimestre. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Le taux de la marge brute ajustée par tonne métrique pour le trimestre considéré s'est établi à 131,31 $, contre 120,11 $ pour le trimestre correspondant de l'exercice 2016, ce qui correspond à une hausse de 11,20 $ la tonne métrique. Le taux de la marge brute ajustée par tonne métrique pour l'exercice à ce jour s'est établi à 147,19 $, contre 136,37 $ pour la période correspondante de l'exercice 2016, ce qui correspond à une hausse de 10,82 $ la tonne métrique. Exclusion faite de la charge de retraite hors trésorerie, le taux de la marge brute ajustée s'est établi à 134,32 $ et à 141,31 $ pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois de l'exercice 2016, respectivement. La baisse de 3,01 $ constatée pour le trimestre considéré est principalement attribuable aux charges d'exploitation supplémentaires engagées au cours de cette période dont il est question plus haut. La hausse de 5,88 $ la tonne métrique constatée pour l'exercice à ce jour est attribuable essentiellement à l'amélioration des marges sur les ventes et à la hausse des produits tirés des sous-produits, ces facteurs ayant été atténués par une hausse des coûts d'entretien. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Le BAII ajusté s'est établi à 14,5 millions de dollars pour le troisième trimestre de 2017, contre 12,3 millions de dollars pour le même trimestre de l'exercice précédent. Il s'est chiffré à 51,5 millions de dollars pour l'exercice à ce jour, comparativement à 44,9 millions de dollars pour la même période de l'exercice précédent. La hausse du BAII ajusté au cours du trimestre à l'étude et depuis l'ouverture de l'exercice s'explique principalement par l'amélioration susmentionnée de la marge brute ajustée. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Les charges financières nettes pour le trimestre considéré et les neuf premiers mois de l'exercice tiennent compte du transfert d'un profit de 0,1 million de dollars et de 0,3 million de dollars respectivement depuis les autres éléments du résultat global se rapportant au solde transitoire au 1er octobre 2016 des couvertures de flux de trésorerie des swaps de taux d'intérêt alors qu'un profit négligeable lié à l'évaluation à la valeur de marché des swaps de taux d'intérêt figurait dans les résultats du troisième trimestre et des neuf premiers mois de l'exercice précédent. Compte non tenu des ajustements susmentionnés, les charges financières nettes du troisième trimestre et des neuf premiers mois ont diminué de 0,2 million de dollars et de 0,3 million de dollars par rapport à celles des périodes correspondantes de l'exercice 2016, ce qui s'explique essentiellement par le remboursement des débentures convertibles de quatrième série effectué le 1er mai 2017 et l'augmentation de la facilité de crédit renouvelable utilisée en remplacement, dont les coûts d'emprunt sont moins élevés.

La charge d'impôt sur le résultat comprend un recouvrement d'impôt sur le résultat au titre du total du coût des ventes et des ajustements des charges financières nettes, dont il a été question précédemment, de 3,4 millions de dollars pour le trimestre à l'étude et de 5,4 millions de dollars pour l'exercice à ce jour, comparativement à une charge d'impôt sur le résultat de 4,3 millions de dollars et de 7,8 millions de dollars, respectivement, pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. Sur une base ajustée, la charge d'impôt sur le résultat s'est élevée à environ 3,2 millions de dollars pour le trimestre considéré et à 11,5 millions de dollars pour la période de neuf mois considérée, comparativement à une charge de 2,6 millions de dollars et de 9,8 millions de dollars pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent, respectivement. L'augmentation est essentiellement le résultat de la hausse du bénéfice ajusté avant impôt.

Tableau des résultats trimestriels

Le tableau qui suit présente de l'information financière choisie provenant des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités et des mesures financières non conformes aux PCGR de la Société pour les huit derniers trimestres :

(en milliers de dollars, sauf pour le volume, le taux de la marge et les données par action) 2017
(non audité)
2016
(non audité)
2015
(non audité)
T3 T2 T1 T4 T3 T2 T1 T4
Volume ™ 173 969 168 723 168 376 187 179 169 481 161 638 156 926 192 912
Produits 166 363 163 566 159 604 161 733 138 600 133 988 130 090 155 107
Marge brute 9 886 16 605 28 176 32 418 36 721 20 520 38 564 23 675
BAII 1 513 8 784 20 596 24 472 28 636 12 900 32 590 13 753
(Perte nette) bénéfice net (448) 4 788 13 552 16 453 19 383 7 672 22 071 7 801
Taux de la marge brute par TM 56,83 98,42 167,34 173,19 216,67 126,95 245,75 122,72
Par action
(Perte nette) bénéfice net
De base - 0,05 0,14 0,18 0,21 0,08 0,23 0,08
Dilué - 0,05 0,14 0,16 0,19 0,08 0,21 0,08
Mesures financières non conformes aux PCGR
Marge brute ajustée1) 22 843 23 267 29 115 29 615 20 356 20 366 25 834 24 054
BAII ajusté1) 14 470 15 446 21 535 21 669 12 271 12 746 19 860 14 132
Bénéfice net ajusté1) 9 030 9 628 14 118 14 263 7 259 7 630 12 751 8 494
Taux de la marge brute ajustée par TM1) 131,31 137,90 172,92 158,22 120,11 126,00 164,63 124,69
Bénéfice net ajusté par action
De base1) 0,10 0,10 0,15 0,15 0,08 0,08 0,14 0,09
Dilué1) 0,10 0,10 0,14 0,14 0,08 0,08 0,13 0,09
1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Le premier trimestre (octobre à décembre) de l'exercice est généralement le meilleur sur le plan de la marge brute ajustée et du bénéfice net ajusté en raison de la composition favorable des ventes liée à une augmentation de la proportion des ventes aux particuliers pendant cette période de l'année. En revanche, le deuxième trimestre (de janvier à mars) est celui dont le volume est habituellement le moins élevé et dont la composition de la clientèle est la moins favorable, ce qui se traduit par une diminution des produits, de la marge brute ajustée et du bénéfice net ajusté. Il faut prendre note que le quatrième trimestre de l'exercice 2015 comptait 14 semaines d'exploitation, par opposition à 13 semaines pour la période correspondante de l'exercice de 2016.

Liquidités

Les flux de trésorerie générés par la société exploitante, Lantic, sont versés à Rogers sous forme de dividendes et de remboursement de capital sur les actions ordinaires de Lantic, ainsi que de versements d'intérêts sur les billets subordonnés de Lantic détenus par Rogers, après la constitution de provisions suffisantes pour les dépenses en immobilisations et les besoins en fonds de roulement. Les sommes reçues par Rogers sont utilisées pour verser des dividendes aux actionnaires de la Société.

Pour les trimestres clos les Pour les périodes de neuf mois closes les
(en milliers de dollars) 1er juillet
2017
(non audité)
2 juillet
2016
(non audité)
1er juillet
2017
(non audité)
2 juillet
2016
(non audité)
(Sorties) entrées de trésorerie liées aux activités d'exploitation (11 397 ) $ 27 099 $ (13 824 ) $ 46 174 $
Entrées (sorties) de trésorerie liées aux activités de financement 14 672 (18 281 ) 21 194 (33 184 )
Sorties de trésorerie liées aux activités d'investissement (4 110 ) (2 606 ) (8 543 ) (8 040 )
(Diminution) augmentation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (835 ) $ 6 212 $ (1 173 ) $ 4 950 $

Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation se sont établis à un montant négatif de 11,4 millions de dollars pour le troisième trimestre de 2017, comparativement à un montant positif de 27,1 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice 2016. Cette variation défavorable de 38,5 millions de dollars s'explique en majeure partie par une diminution de 29,2 millions de dollars de la marge brute, abstraction faite de l'incidence de la charge de retraite hors trésorerie de 2,4 millions de dollars comptabilisée en 2016, conjuguée à une variation négative de 6,4 millions de dollars des éléments hors trésorerie du fonds de roulement et à une variation négative hors trésorerie de la juste valeur des instruments financiers dérivés de 1,7 million de dollars. Par ailleurs, les intérêts et l'impôt sur le résultat payés ont augmenté respectivement de 0,4 million de dollars et de 1,2 million de dollars par rapport à la période correspondante. Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation depuis l'ouverture de l'exercice se sont établis à un montant négatif de 13,8 millions de dollars, contre un montant positif de 46,2 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent, soit une variation défavorable de 60,0 millions de dollars. Cette variation constatée pour les neuf premiers mois s'explique essentiellement par une diminution de 43,5 millions de dollars de la marge brute, abstraction faite de l'incidence de la charge de retraite hors trésorerie de 2,4 millions de dollars comptabilisée en 2016, conjuguée à une variation négative de 4,8 millions de dollars des éléments hors trésorerie du fonds de roulement et à une variation négative hors trésorerie de la juste valeur des instruments financiers dérivés de 7,0 millions de dollars. Par ailleurs, les intérêts et l'impôt sur le résultat payés ont augmenté respectivement de 0,3 million de dollars et de 6,5 millions de dollars par rapport à la période correspondante. L'effet de ces variations négatives a été annulé dans une certaine mesure par une diminution de 1,9 million de dollars des cotisations aux régimes de retraite.

Les flux de trésorerie liés aux activités de financement se sont établis à un montant positif de 14,7 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, contre un montant négatif de 18,3 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit une variation de 33,0 millions de dollars. La variation est attribuable à l'augmentation du montant des emprunts et des découverts bancaires pour le trimestre à l'étude, contre une diminution du montant pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit une variation de 82,6 millions de dollars. Cette variation positive a été contrebalancée par le remboursement de 49,6 millions de dollars des débentures convertibles subordonnées non garanties de quatrième série (les « débentures de quatrième série ») au cours du trimestre considéré. Pour l'exercice à ce jour, les flux de trésorerie liés aux activités de financement se sont établis à un montant positif de 21,2 millions de dollars, contre un montant négatif de 33,2 millions de dollars pour la même période de l'exercice précédent, soit une variation de 54,4 millions de dollars, qui découle également de l'augmentation du montant des emprunts et des découverts bancaires au cours de la période considérée, comparativement à une diminution pour la période correspondante de l'exercice précédent, soit une variation de 102,9 millions de dollars, ce qui a été contrebalancé par le remboursement des débentures de quatrième série. L'augmentation des emprunts constatée pour le trimestre et la période de neuf mois considérés est attribuable surtout à l'accroissement des stocks résultant d'une récolte de betteraves abondante et du calendrier des arrivages des cargaisons de sucre brut à Montréal et à Vancouver, ainsi qu'à la fluctuation considérable du cours no 11 du marché du sucre brut, contribuant ainsi à l'accroissement des paiements d'appels de marge liés aux contrats à terme normalisés sur le sucre. De plus, au cours de l'exercice 2017, une somme de 0,4 million de dollars a été reçue à la suite de l'exercice d'options sur actions par certains cadres dirigeants. Au cours de l'exercice 2016, la Société a acheté et annulé des actions ordinaires aux termes de l'offre publique de rachat dans le cours normal des activités (l'« offre publique de rachat ») pour une sortie de trésorerie totale de 0,7 million de dollars.

Les dépenses en immobilisations ont augmenté de 1,5 million de dollars et de 0,5 million de dollars au troisième trimestre et au cours des neuf premiers mois de l'exercice 2017, respectivement, en raison du calendrier des dépenses affectées aux projets d'immobilisations.

Dans le but de fournir des renseignements supplémentaires, la Société juge pertinent de mesurer les flux de trésorerie disponibles générés par ses activités, mesure non conforme aux PCGR qui peut être comparée au niveau de dividendes versés par Rogers. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Les flux de trésorerie disponibles se présentent comme suit :

Pour les trimestres clos les Pour les périodes de neuf mois closes les
(en milliers de dollars) 1er juillet
2017
(non audité)
2 juillet
2016
(non audité)
1er juillet
2017
(non audité)
2 juillet
2016
(non audité)
Flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation (11 397 ) $ 27 099 $ (13 824 ) $ 46 174 $
Ajustements
Variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement 5 497 (943 ) 29 436 24 654
Ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés1) 13 650 (16 400 ) 22 724 (29 274 )
Amortissement des soldes transitoires (778 ) - (2 453 ) -
Montant hors trésorerie des instruments financiers 3 144 1 479 4 107 (2 882 )
Dépenses en immobilisations (4 110 ) (2 606 ) (8 543 ) (8 040 )
Dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation 1 038 56 2 306 291
Options sur actions exercées - - 428 -
Rachat et annulation d'actions - - - (727 )
Frais de financement différés (160 ) (90 ) (160 ) (90 )
Flux de trésorerie disponibles1) 6 884 $ 8 595 $ 34 021 $ 30 106 $
Dividendes déclarés 8 460 $ 8 444 $ 25 379 $ 25 351 $
1) Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Les flux de trésorerie disponibles ont diminué de 1,7 million de dollars par rapport à ceux du trimestre correspondant de l'exercice 2016, mais ils ont augmenté de 3,9 millions de dollars par rapport à ceux des neuf premiers mois de l'exercice 2016. La baisse des flux de trésorerie disponibles pour le trimestre considéré est surtout attribuable à une augmentation des paiements d'intérêt et d'impôt de 0,4 million de dollars et de 1,2 million de dollars, respectivement, et à l'accroissement des dépenses en immobilisations, déduction faite de celles liées aux projets au titre de l'excellence d'exploitation, de 0,5 million de dollars. Ces variations négatives ont été annulées dans une certaine mesure par la baisse de 0,2 million de dollars des cotisations aux régimes de retraite. La hausse pour l'exercice à ce jour s'explique par l'augmentation de la marge brute ajustée de 6,3 millions de dollars, laquelle a été ajustée pour tenir compte de la charge de retraite hors trésorerie de 2,4 millions de dollars, par la diminution des dépenses en immobilisations, déduction faite des dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation, de 1,5 million de dollars et par la baisse de 1,9 million de dollars des cotisations aux régimes de retraite. Au cours de l'exercice 2017, la Société a reçu une somme de 0,4 million dollars suivant l'exercice d'options sur actions par certains cadres dirigeants, alors qu'une sortie de trésorerie de 0,7 million de dollars à l'égard du rachat aux fins d'annulation d'actions ordinaires de la Société a été inscrite, ce qui a donné lieu à une variation positive totale d'un exercice à l'autre de 10,8 millions de dollars. L'effet de ces variations positives a été quelque peu réduit par une hausse de l'impôt et des intérêts payés de 6,5 millions de dollars et de 0,3 million de dollars, respectivement. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Les variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement liés aux activités d'exploitation, de l'impôt exigible et des intérêts débiteurs représentent la variation, d'un trimestre à l'autre, des actifs courants, comme les débiteurs et les stocks, et des passifs courants, comme les créditeurs. Les variations de ces comptes sont attribuables principalement aux calendriers de recouvrement des débiteurs, des arrivages de sucre brut et du paiement des passifs. Les augmentations et les diminutions de ces comptes ne constituent donc pas des liquidités disponibles aux fins de distribution. Ces augmentations ou diminutions sont financées à l'aide de la trésorerie disponible ou des facilités de crédit de 200,0 millions de dollars de la Société. Les hausses et les baisses de la dette bancaire à court terme sont également attribuables à des questions d'écarts temporaires en lien avec les facteurs décrits plus haut et ne constituent donc pas des liquidités disponibles aux fins de distribution.

L'effet combiné de 16,0 millions de dollars pour le trimestre à l'étude et de 24,4 millions de dollars pour l'exercice à ce jour des ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés, de l'amortissement des soldes transitoires et des montants hors trésorerie des instruments financiers ne constitue pas un élément ayant une incidence sur la trésorerie, puisque ces contrats seront réglés à la suite de la réalisation de la transaction physique, et il fait donc l'objet d'un ajustement dans les flux de trésorerie disponibles. Se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR ».

Déduction faite des dépenses en immobilisations liées aux projets au titre de l'excellence d'exploitation, les dépenses en immobilisations ont augmenté de 0,5 million de dollars pour le trimestre considéré, mais ont diminué de 1,5 million de dollars pour l'exercice à ce jour en raison du calendrier des dépenses des projets d'immobilisations. Les dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation sont prises en compte lorsque ces projets d'investissement ne sont pas essentiels aux activités d'exploitation des raffineries, mais sont entrepris en raison des économies substantielles qu'ils permettront de réaliser au chapitre de l'exploitation une fois qu'ils seront achevés. La plupart des dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation au cours de l'exercice 2017 se rapportent à un projet d'économie d'énergie à la raffinerie de Montréal qui devrait se terminer d'ici la fin de l'exercice à l'étude et devrait permettre de commencer à réaliser des économies au cours de l'exercice 2018.

Au cours du premier trimestre de l'exercice à l'étude, une somme de 0,4 million de dollars a été reçue à la suite de l'exercice d'options sur actions par certains cadres dirigeants de la Société. Rogers a racheté 97 800 actions ordinaires au cours du trimestre correspondant de l'exercice précédent et 178 600 actions ordinaires au cours du premier semestre de l'exercice précédent aux termes de l'offre publique de rachat, pour une contrepartie en trésorerie totale de 0,4 million de dollars et de 0,7 million de dollars, respectivement.

La Société a déclaré un dividende trimestriel de 9,0 cents par action ordinaire pour un montant total d'environ 8,5 millions de dollars au cours du trimestre.

Obligations contractuelles

Aucun changement important ne touche le tableau des obligations contractuelles présenté dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 1er octobre 2016.

Au 1er juillet 2017, la société exploitante avait des engagements d'achat visant 1 741 000 tonnes métriques de sucre brut au total, dont 233 388 tonnes métriques avaient un prix établi et représentaient un engagement total de 115,4 millions de dollars.

Ressources en capital

Lantic disposait d'une ligne de crédit autorisée de 150,0 millions de dollars pour financer ses activités d'exploitation, laquelle venait à échéance en juin 2021. Le 25 avril 2017, la Société a exercé l'option lui permettant de proroger l'échéance de sa facilité de crédit renouvelable de 150,0 millions de dollars jusqu'au 28 juin 2022 tout en conservant les mêmes modalités que celles qui étaient prévues dans la convention de crédit conclue le 28 juin 2013. Par ailleurs, le 28 avril 2017, la Société a emprunté une somme supplémentaire de 50,0 millions de dollars, laquelle a été prélevée sur sa facilité de crédit renouvelable aux termes de l'option accordéon dont cette dernière est assortie (les « emprunts effectués en vertu de l'option accordéon »). Les emprunts effectués en vertu de l'option accordéon comportent les mêmes modalités que celles prévues pour la facilité de crédit renouvelable de 150,0 millions de dollars, excepté qu'ils arriveront à échéance le 31 décembre 2018. Les fonds prélevés en vertu de l'option accordéon ont servi au remboursement des débentures de quatrième série. À la clôture du trimestre, un montant de 155,0 millions de dollars avait été prélevé sur la ligne de crédit et la Société disposait d'un montant de 0,1 million de dollars en trésorerie.

Le 3 août 2017, la Société a modifié sa facilité de crédit renouvelable existante en vue de l'acquisition de LBMT. Ainsi, le crédit mis à la disposition de la Société a été augmenté de 75,0 millions de dollars en exerçant la fonction d'accordéon intégrée dans la facilité de crédit renouvelable (les « emprunts supplémentaires effectués en vertu de l'option accordéon »). Compte tenu de sa facilité de crédit renouvelable modifiée et de ses emprunts supplémentaires effectués en vertu de l'option accordéon, la Société dispose d'un fonds de roulement totalisant 275,0 millions de dollars aux termes duquel elle peut emprunter des fonds au taux préférentiel, au TIOL ou au taux des acceptations bancaires, majoré de 20 à 250 points de base, si elle respecte certains ratios financiers. Certains actifs de la Société, notamment des comptes clients, des stocks et des immobilisations corporelles, ont été donnés en garantie quant à la facilité de crédit renouvelable, y compris quelques actifs de LBMT. La facilité de crédit renouvelable modifiée arrivera à échéance le 28 juin 2022, à l'exception de l'emprunt de 50,0 millions de dollars effectué en vertu de l'option accordéon, qui arrivera à échéance le 31 décembre 2018, comme il est indiqué plus haut.

Au cours du trimestre, la Société a conclu un swap de taux d'intérêt de cinq ans pour la période allant du 29 mai 2017 au 28 juin 2022 au taux de 1,454 %, d'une valeur de 20,0 millions de dollars, ainsi qu'un swap de taux d'intérêt différé de deux ans pour la période allant du 29 juin 2020 au 28 juin 2022 au taux de 1,733 %, d'une valeur de 30,0 millions de dollars.

Les besoins de liquidités pour le fonds de roulement et autres dépenses en immobilisations devraient être comblés à même les sources de crédit disponibles et les fonds provenant des activités d'exploitation.

Titres en circulation

Au cours de l'exercice 2017, un total de 80 000 actions ordinaires ont été émises par suite de l'exercice d'options sur actions par certains cadres dirigeants, pour une contrepartie en trésorerie totale de 0,4 million de dollars. De plus, des débentures de quatrième série d'une somme de 0,4 million de dollars ont été converties par quelques porteurs en 66 922 actions ordinaires.

Les débentures de quatrième série de 49,6 millions de dollars sont arrivées à échéance le 30 avril 2017 et elles ont été remboursées au moyen d'emprunts effectués en vertu de l'option accordéon de la facilité de crédit renouvelable de la Société.

Le 5 août 2017, Rogers a acquis auprès de Corporation Financière Champlain Inc. la totalité de LBMT pour environ 160,3 millions de dollars (l'« opération »), sous réserve d'ajustements à la clôture. Rogers a acquitté le prix d'acquisition de cette opération, y compris les coûts de l'opération, i) en utilisant le produit net d'un appel public à l'épargne conclu le 28 juillet 2017 visant des reçus de souscription (convertis en 11 730 000 actions ordinaires à la clôture de l'opération), pour un produit brut de 69,2 millions de dollars, et des débentures convertibles subordonnées non garanties de sixième série à 5,00 % échéant le 31 décembre 2024 d'un montant en capital global de 57,5 millions de dollars et ii) en effectuant un prélèvement d'environ 50,0 millions de dollars sur la facilité de crédit modifiée de la Société de 275,0 millions de dollars.

Le 5 décembre 2016, la Société a attribué à certains cadres dirigeants aux termes du régime d'options sur actions un total de 360 000 options sur actions au prix d'exercice de 6,51 $. De plus, au cours du premier trimestre, un régime de droits à l'appréciation d'actions a été instauré aux termes du régime d'options sur actions existant. Le 5 décembre 2016, 125 000 droits à l'appréciation d'actions ont été accordés à un cadre dirigeant au prix d'exercice de 6,51 $.

En novembre 2015, la Société a reçu l'approbation de la Bourse de Toronto pour procéder à une autre offre publique de rachat, aux termes de laquelle la Société pouvait racheter jusqu'à 500 000 actions ordinaires. L'offre publique de rachat est entrée en vigueur le 1er décembre 2015 et s'est poursuivie jusqu'au 30 novembre 2016. Au cours de l'exercice 2016, la Société a acheté au total 178 600 actions ordinaires aux termes de l'offre publique de rachat en vigueur durant cette période, pour une contrepartie en trésorerie totale de 0,7 million de dollars. Toutes les actions acquises ont été annulées.

Au 14 août 2017, 105 727 082 actions ordinaires étaient en circulation.

Estimations et méthodes comptables critiques

Aucun changement important n'a été apporté aux estimations ni aux méthodes comptables critiques présentées dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 1er octobre 2016, sauf pour ce qui suit :

  • Depuis le 2 octobre 2016, les dérivés incorporés, lesquels proviennent de la composante de change de certains contrats de vente libellés en dollars américains, ne sont plus séparés du contrat hôte étant donné qu'il a été établi que le dollar américain est utilisé couramment au Canada. Ce changement apporté à l'estimation sera appliqué de manière prospective et, par conséquent, les contrats pour lesquels il a été établi qu'un dérivé incorporé devait être séparé du contrat hôte au 1er octobre 2016 continuent d'obtenir ce traitement étant donné qu'il s'agit d'une mesure transitoire permettant de respecter les exigences de la nouvelle interprétation. Ces contrats continueront d'être évalués à la valeur de marché chaque trimestre jusqu'à ce que tous les volumes visés par ces contrats aient été expédiés.

Principales méthodes comptables

Les principales méthodes comptables présentées dans les états financiers consolidés annuels audités de la Société pour l'exercice clos le 1er octobre 2016 ont été appliquées uniformément lors de l'établissement des présents états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités, sauf pour ce qui suit :

  • IFRS 9, Instruments financiers

    La Société a adopté par anticipation l'ensemble des exigences de l'IFRS 9 (2014), Instruments financiers, avec comme date d'application initiale le 2 octobre 2016. Cette norme établit des principes d'information financière quant au classement et à l'évaluation des actifs financiers et des passifs financiers. Elle intègre également un nouveau modèle de couverture qui augmente le nombre d'éléments couverts admissibles à la comptabilité de couverture et permet une meilleure harmonisation de la comptabilité de couverture avec la gestion des risques. Cette norme modifie également le modèle de dépréciation, en instaurant un nouveau modèle fondé sur les pertes sur créances prévues pour le calcul de la dépréciation.

    Cette nouvelle norme accroît également la quantité d'informations à fournir exigées relativement à la stratégie de gestion des risques d'une entité, aux flux de trésorerie découlant des activités de couverture et à l'incidence de la comptabilité de couverture sur les états financiers consolidés.

    L'IFRS 9 (2014) emploie une méthode unique pour déterminer si un actif financier est évalué au coût amorti ou à la juste valeur, remplaçant ainsi les nombreuses règles de l'IAS 39, Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation. La méthode préconisée par l'IFRS 9 (2014) repose sur la façon dont une entité gère ses instruments financiers et les caractéristiques des flux de trésorerie contractuels des actifs financiers. L'essentiel des exigences prescrites par l'IAS 39 en matière de classement et d'évaluation des passifs financiers a été reporté dans l'IFRS 9 (2014).

    En raison de l'adoption de l'IFRS 9 (2014), les contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et les swaps de taux d'intérêt de la Société ont été désignés comme étant des instruments de couverture efficaces.

    Conformément aux dispositions transitoires de l'IFRS 9 (2014), les actifs financiers et les passifs financiers détenus au 2 octobre 2016 ont été reclassés de façon rétrospective, sans avoir été retraités pour les périodes antérieures, selon les nouvelles exigences en matière de classement et les caractéristiques de chaque instrument financier au 2 octobre 2016.

    L'adoption de l'IFRS 9 (2014) n'a eu aucune incidence sur la comptabilisation de ces instruments ni sur les postes dans lesquels ils sont inclus à l'état de la situation financière. L'adoption de l'IFRS 9 (2014) n'a donné lieu à aucun ajustement des évaluations des actifs financiers et des passifs financiers de la Société. La Société a procédé à l'examen de ses principales méthodes comptables relativement aux instruments financiers, aux instruments financiers dérivés et aux relations de couverture afin de les harmoniser avec l'IFRS 9 (2014).

    Il y a lieu de se reporter à la note 3 a) des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités pour obtenir de plus amples renseignements.

  • IAS 19, Avantages du personnel - Droits à l'appréciation d'actions réglés en trésorerie

    Le régime d'options sur actions de la Société permet l'octroi de droits à l'appréciation d'actions en vertu desquels certains membres de la haute direction de la Société ont droit à un paiement en trésorerie calculé en fonction de l'augmentation du prix de l'action ordinaire de la Société entre la date d'attribution et la date d'acquisition des droits. Les droits à l'appréciation d'actions sont exercés automatiquement à la date d'acquisition des droits si le prix de l'action ordinaire de la Société est supérieur au prix inscrit à la date d'attribution. Dans le cas contraire, l'exercice des droits est reporté à la prochaine date d'acquisition des droits.

    Un passif est inscrit relativement aux services acquis et il est comptabilisé à la juste valeur des droits à l'appréciation d'actions dans les autres créditeurs non courants, à l'exception de la partie courante comptabilisée dans les fournisseurs et autres créditeurs, alors qu'une charge correspondante est comptabilisée dans les charges administratives et de vente sur la période où les membres du personnel acquièrent le droit inconditionnel au paiement. La juste valeur des droits à l'appréciation d'actions compris dans les charges au titre des avantages du personnel est évaluée à l'aide du modèle d'évaluation Black-Scholes.

    La sélection des données d'entrée qui conviennent le mieux au modèle d'évaluation, notamment la durée prévue des droits à l'appréciation d'actions, la volatilité, le taux d'intérêt sans risque et le rendement en dividende, et la formulation d'hypothèses relatives aux données d'entrée, sont nécessaires à l'estimation de la juste valeur. Jusqu'au règlement du passif, la juste valeur du passif doit être réévaluée à la clôture de chaque période de présentation de l'information financière et toute variation de la juste valeur doit être comptabilisée dans l'état consolidé du résultat net de la période.

  • IAS 1, Présentation des états financiers

    Le 18 décembre 2015, l'IASB a publié des modifications visant l'IAS 1, Présentation des états financiers, dans le cadre de son important projet visant à améliorer la présentation et la communication de l'information dans les rapports financiers. Les modifications s'appliquent aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016. L'adoption anticipée est autorisée.

    La Société a adopté ces modifications au premier trimestre de l'exercice qui sera clos le 30 septembre 2017. L'adoption de l'IAS 1, Présentation des états financiers, n'a eu aucune incidence sur les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités.

  • Améliorations annuelles des IFRS - Cycle 2012-2014

    Le 25 septembre 2014, l'IASB a publié des modifications à portée restreinte visant en tout quatre normes dans le cadre de son processus d'améliorations annuelles. Les modifications s'appliquent aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016. Les modifications ont été apportées en vue de clarifier les éléments indiqués dans les normes ci-après :
    • Des modifications des modalités de cession dans l'IFRS 5, Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées;
    • Le « lien conservé » à l'égard des mandats de gestion et l'information à fournir concernant la compensation dans les états financiers intermédiaires résumés dans l'IFRS 7, Instruments financiers : informations à fournir;
    • Le taux d'actualisation dans un marché régional utilisant la même monnaie dans l'IAS 19, Avantages du personnel;
    • La présentation d'information « ailleurs dans son rapport financier intermédiaire » dans la norme IAS 34, Information financière intermédiaire.

La Société a adopté ces modifications au premier trimestre de l'exercice qui sera clos le 30 septembre 2017. L'adoption des Améliorations annuelles des IFRS - Cycle 2012-2014 n'a eu aucune incidence sur les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités.

Modifications comptables futures

Un certain nombre de nouvelles normes, et de normes et interprétations modifiées, ne s'appliquent pas encore et n'ont pas été appliquées aux fins de l'établissement des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités. Il s'agit de l'IFRS 2, Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions, de l'IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients, de l'IFRS 16, Contrats de location, de l'IAS 7, Initiative concernant les informations à fournir, de l'IAS 12, Comptabilisation d'actifs d'impôt différé au titre de pertes latentes, des Améliorations annuelles des IFRS - Cycle 2014-2016, et de l'IFRIC 22, Transactions en monnaie étrangère et contrepartie anticipée.

La Société a l'intention d'appliquer ces nouvelles normes et ces normes et interprétations modifiées dans les états financiers consolidés de l'exercice respectif au cours duquel elles entrent en vigueur. L'ampleur de l'incidence de leur application n'a pas encore été établie, sauf en ce qui concerne l'IAS 7, l'IAS 12 et les Améliorations annuelles des IFRS - Cycle 2014-2016, qui, selon la Société, ne devraient pas avoir d'incidence significative sur ses états financiers consolidés. Il y a lieu de se reporter à la note 3 d) des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités pour obtenir de plus amples renseignements.

Facteurs de risque

Les facteurs de risque liés aux affaires et aux activités de la Société sont exposés dans le rapport de gestion contenu dans notre rapport annuel pour l'exercice clos le 1er octobre 2016. Ce document se trouve sur SEDAR, à l'adresse www.sedar.com, ou sur l'un des sites Web de la Société, aux adresses www.lantic.ca ou www.rogerssugarinc.com.

Événement postérieur à la date de clôture

Compte tenu de l'acquisition de LBMT menée à terme le 5 août 2017, la Société s'attend à une appréciation de ses résultats pour le dernier trimestre de l'exercice en cours grâce à l'inclusion des résultats d'exploitation de LBMT pour une période d'environ deux mois. Toutefois, les charges administratives et de vente du quatrième trimestre comprendront des coûts d'acquisition supplémentaires d'environ 1,6 million de dollars engagés après la clôture du troisième trimestre. De plus, les charges financières nettes du dernier trimestre de l'exercice 2017 augmenteront en raison de la somme supplémentaire prélevée sur la facilité de crédit renouvelable et des débentures de sixième série émises en juillet. LBMT est l'une des plus importantes sociétés d'embouteillage et de distribution de sirop d'érable de marque et de marque maison à l'échelle mondiale. LBMT, dont le siège social est situé à Granby, au Québec, exploite trois usines d'embouteillage dans le cœur de la zone de récolte acéricole mondiale (Québec et le Vermont). L'acquisition de LBMT, un des chefs de file du secteur, permettra la diversification de la Société au sein du vaste marché en pleine croissance du sirop d'érable, un édulcorant naturel. Cette nouvelle plateforme nous offrira des occasions de croître à l'interne, de tirer parti des gains réalisés au chapitre des ventes et de l'exploitation et de développer notre entreprise au moyen d'autres acquisitions.

L'acquisition de LBMT se fonde sur la concordance stratégique et la justification commerciale suivantes :

  • Position de chef de file sur le marché et importantes occasions de croissance à l'interne et par voie d'acquisitions. Grâce à l'acquisition, la Société accède au marché acéricole en tant que chef de file et bénéficie d'une plateforme de premier choix qui la place en bonne position pour tirer parti des tendances favorables du marché et d'un secteur fragmenté.

  • Tendances de croissance du marché favorables au Canada et à l'échelle internationale. La consommation de sirop d'érable à l'échelle mondiale connaît un taux de croissance se rapprochant des 10 % depuis 2010 du fait que les consommateurs privilégient de plus en plus les aliments et les boissons composés d'ingrédients naturels et d'édulcorants.

  • Processus d'approvisionnement et réseau de distribution de premier plan. Grâce aux partenariats que LBMT a établis de longue date avec plus de 1 400 producteurs, les achats peuvent être effectués au plus bas coût et offrent une qualité supérieure sans recours aux réserves stratégiques. Les relations durables établies avec ses producteurs ont permis à LBMT de se tailler une position de chef de file dans le marché du sirop d'érable biologique.

  • Relation solide avec la FPAQ, qui est déterminée à développer et à accroître le marché. Les sociétés d'embouteillage de sirop d'érable continueront à bénéficier de l'appui financier de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (la « FPAQ ») pour ce qui est du développement et de la croissance du marché.

  • Complément aux relations de la Société avec des acheteurs industriels et des entreprises du secteur de la vente au détail et des services d'alimentation. L'opération donne l'occasion d'exploiter la forte présence de la Société dans les domaines de la vente au détail et des services d'alimentation, de tirer parti des efforts de mise en marché déployés par Rogers Sugar à l'heure actuelle et de renforcer son portefeuille d'édulcorants à valeur ajoutée.

Perspectives

Comme il avait été établi au cours du trimestre précédent, nous prévoyons que le volume total du secteur des produits industriels pour l'exercice diminuera légèrement en comparaison de celui de l'exercice précédent en raison du ralentissement de la demande de la part des clients existants et que le volume du secteur des produits de consommation sera similaire à celui de l'exercice 2016.

Comme il a déjà été mentionné, la Société tirera profit au cours de l'exercice 2017 d'une augmentation des volumes de ventes du secteur des produits liquides en raison d'un contrat à long terme conclu avec un acquéreur substituable de succédanés à base de SMHTF. Ainsi, nous nous attendons à ce que le volume du secteur des produits liquides soit supérieur à celui de l'exercice précédent d'environ 18 000 tonnes métriques, soit une révision à la hausse de 3 000 tonnes métriques par rapport aux prévisions présentées au deuxième trimestre, par suite de nouveaux volumes contractés sur le marché des SMHTF en raison d'une diminution du cours nº 11 du marché mondial du sucre brut.

Enfin, le volume des ventes à l'exportation devrait augmenter d'environ 7 000 tonnes métriques par rapport à l'exercice précédent en raison des volumes contractuels supplémentaires vendus au Mexique ainsi que des ventes occasionnelles que la Société a conclues moyennant le versement aux États-Unis de droits de premier niveau. Nous continuons de surveiller les tendances du marché de l'exportation afin de guetter les occasions dont la Société pourrait bénéficier pour accroître ses volumes.

Ainsi, la Société s'attend à ce que le volume total de l'exercice augmente d'environ 18 000 tonnes métriques par rapport à l'exercice précédent.

Le processus de ratification de l'AECG devrait être parachevé durant l'année civile 2017. La Société intensifiera ses activités de développement des marchés et explorera diverses possibilités en vue de profiter pleinement de toute occasion d'exportation qu'offrira ce nouvel accord commercial. La Société ne croit pas que l'AECG aura une incidence prononcée sur son volume de ventes et sur sa marge brute ajustée pour l'exercice 2017.

La taxe sur le carbone visant le gaz naturel annoncée par le gouvernement de l'Alberta a pris effet le 1er janvier 2017 et se chiffre à 1,011 $ par gigajoule. Elle passera à 1,517 $ par gigajoule le 1er janvier 2018. L'incidence de la taxe sur le carbone devrait s'établir à environ 0,5 million de dollars pour l'exercice 2017, étant donné qu'une partie importante de la campagne de coupe était déjà terminée avant l'instauration de cette taxe. Nous prévoyons que les conséquences financières s'amplifieront au cours des exercices ultérieurs étant donné que l'intégralité des campagnes de coupe sera assujettie à la nouvelle taxe sur le carbone.

Environ 90 % des besoins en gaz naturel de l'exercice 2017 font l'objet d'opérations de couverture à des prix moyens comparables à ceux de l'exercice 2016. En outre, nous avons conclu des contrats à terme normalisés pour les exercices 2018 à 2022. Certains de ces contrats prévoient des prix supérieurs à ceux pratiqués sur le marché à l'heure actuelle, mais il s'agit toutefois de prix identiques, ou encore plus avantageux, que ceux de l'exercice 2016. Nous continuerons à surveiller de près la dynamique du marché du gaz naturel afin de maintenir les coûts à des niveaux concurrentiels et de réduire au minimum les variations des coûts de gaz naturel.

Par ailleurs, nous nous attendons à ce que nos acomptes provisionnels d'impôt en trésorerie augmentent au cours de l'exercice 2017 étant donné que nous avons épuisé les pertes pouvant être reportées au cours de l'exercice 2016.

Les dépenses en immobilisations pour l'exercice 2017 devraient être comparables à celles de l'exercice 2016 en raison du report de projets et de l'engagement de mettre à niveau des systèmes de contrôle ciblés dans nos usines de l'Ouest. La Société continuera de procéder activement à des investissements en capital au titre de l'excellence d'exploitation afin de réduire les coûts et d'améliorer l'efficacité des activités de fabrication.

À Taber, nous avons contracté une superficie à cultiver de 27 000 acres, ce qui devrait permettre de produire, dans des conditions de croissance normales, environ 115 000 tonnes métriques de sucre raffiné.

Les états financiers complets sont disponibles à l'adresse suivante : http://media3.marketwire.com/docs/RSI_FS_Q3_2017_FRE.pdf

Renseignements:

Madame Manon Lacroix
Vice-présidente, finances, et secrétaire
514-940-4350
514-527-1610 (FAX)
www.rogerssugarinc.com ou www.Lantic.ca